• Une centaine d'étudiants de la Sorbonne avait fait le choix d'occuper la vieille dame. Ils se sont fait évacués de celle-ci à 21H30. Les occupants avaient fait le choix de ne pas céder aux menaces de contrôle.

    Après négociation, il n'y a eu ni arrestation ni fichage pour les occupants.
    Des contrôles ont eu lieu par contre pour ceux qui les soutenaient dehors.
     
    A demain, pour le 1 mai.

  • L'épreuve de force sur les examens universitaires s'est durcie jeudi, la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse affirmant qu'ils se tiendraient "dans de bonnes conditions" en réponse à la coordination nationale des universités qui appelle à ne pas les organiser.

    "Les rattrapages auront lieu et les examens se tiendront dans de bonnes conditions", a affirmé sur France 2 Mme Pécresse.

    Elle répondait à l'appel lancé mercredi soir par la Coordination nationale des universités (CNU) réunie à Paris-IV "à ne pas organiser la tenue des examens jusqu'à la satisfaction de ses revendications".

    La CNU, à l'origine du lancement du mouvement de grève dans les universités le 2 février, continue la mobilisation pour obtenir le retrait des réformes contestées.

    Elle s'oppose notamment au décret réformant le statut des enseignants-chercheurs et à la réforme de la formation des enseignants des premier et second degrés.

    Jugeant cet appel "irresponsable" et contraire" aux valeurs de l'université, Mme Pécresse en a appelé "à la responsabilité éminente des présidents d'université" et "des doyens", qui organisent les examens.

    Interrogée par l'AFP, la porte-parole de la Conférence des présidents d'universités (CPU) Simone Bonnafous, a condamné cet appel, estimant qu'"on ne peut pas sacrifier l'année des étudiants", tout en jugeant "hyper minoritaires" les enseignants qui pourraient mettre à exécution une telle menace.

    Source: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hvyc7pBLWDJqayCjJU5Oyk1K3Lkg


  • L'année universitaire s'achève dans la plus grande confusion. Alors que le conflit avec le ministère a démarré en décembre dernier et que les grèves durent depuis douze semaines, la coordination nationale des universités s'est réunie mercredi. Ses membres ont voté la reconduite de la grève et se sont prononcés contre la tenue des examens. Si les situations sont diverses selon les établissements, la validation de l'année pour les étudiants pose d'insolubles problèmes et le ministère, peu pressé d'intervenir, accuse les universitaires de«prendre les étudiants en otages».

    La suite sur mediapart: http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/300409/universites-greve-reconduite-et-bataille-autour-des-examens

  • Valérie Pécresse, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, a affirmé jeudi sur France 2 que "les examens se tiendront dans de bonnes conditions", après que la Coordination universitaire a appelé mercredi à "ne pas organiser leur tenue".

    La Coordination nationale des universités (CNU) a appelé "appelle les enseignants-chercheurs et les personnels administratifs à ne pas organiser la tenue des examens jusqu'à la satisfaction de ses revendications".

    Mme Pécresse lui a répondu vendredi: "je mettrai tout en oeuvre pour que les rattrapages aient lieu. Les rattrapages auront lieu et les examens se tiendront dans de bonnes conditions", a affirmé la ministre. "Ce que dit la Coordination est radicalement contraire" aux valeurs de l'université, c'"est irresponsable", a-t-elle ajouté.

    Vidéos de Pécresse ici: http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-categorie=EMISSIONS_LES_4_VERITES

  • La Coordination Nationale des Universités réunie le 29 avril 2009 en Sorbonne s’insurge de la publication au Journal officiel du 19 avril du décret n°2009-427 du 16 avril 2009 « portant publication de l’accord entre la République française et le Saint-Siège sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l’enseignement supérieur »

    Ce décret est une nouvelle attaque contre le principe de laïcité. Il est écrit dans ce décret : « Pour les Universités catholiques, les Facultés ecclésiastiques et les établissements d’enseignement supérieur dûment habilités par le Saint-Siège : aux grades et diplômes qu’ils délivrent dans les disciplines énumérées dans le protocole additionnel. Une liste des institutions ainsi que des grades et diplômes concernés sera élaborée par la Congrégation pour l’Education catholique, régulièrement tenue à jour et communiquée aux Autorités françaises ».

    Cette phrase est purement scandaleuse pour deux raisons de fond :

    • Alors que la DGES, dans une note « informative » impose les noms de domaines et de diplômes aux universités publiques, ce décret laisse les instituts catholiques dicter leur loi au Ministère. Alors que le pilotage bureaucratique n’a jamais été aussi explicite pour le service public, on laisse les mains totalement libres au secteur privé.
    • Depuis 1885, les instituts catholiques ne sont plus des universités. Il n’y a qu’une Université en France et c’est l’Université publique.





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