• La Coordination nationale des universités (CNU), en partie à l'origine du mouvement universitaire de l'hiver dernier, s'est réunie mercredi 30 septembre, pour la première fois depuis la rentrée. Elle a d'ores et déjà appelé à une journée de manifestations le 17 novembre.

     
    "Nous avons encore plus de raisons d'être en colère et de nous battre que l'an dernier", a déclaré cette douzième coordination réunie à l'université de Paris-VIII Saint-Denis, en "réaffirmant son refus de la loi LRU [loi relative aux libertés et responsabilités des universités]" d'août 2007 sur l'autonomie des universités.

     
    Elle a aussi appelé à "bloquer l'élaboration et la remontée des maquettes" des futurs masters "métiers de l'enseignement", liés à la réforme de la formation des enseignants, qui prévoit de recruter à l'avenir ceux-ci au niveau "master 2" (bac + 5).

     
    Une nouvelle réunion de la CNU est prévue le 27 octobre dans une université parisienne qu'il reste à choisir. Depuis le vote de la loi LRU, dix-huit universités sont déjà passées à l'autonomie et trente-trois nouvelles y passeront à partir du 1er janvier 2010, sur un total de quatre-vingt-trois universités françaises.


    Source: http://news.google.fr/news/story?um=1&cf=all&ned=fr&cf=all&ncl=do-otPZ3nne2OXMVFFVEjdsS4t9JM 

  • Le 19 octobre 1939, le Cnrs est créé par décret... dans le cadre d'une mobilisation nationale pour la guerre commencée. La célébration de son 70ème anniversaire, pour laquelle la direction de l'organisme organise colloque, publications de livres et brochures, exposition, est marquée par de lourdes menaces sur son rôle.

    Hier, la direction du Cnrs avait convié les journalistes à venir échanger quelques mots autour d'un café sur cet anniversaire. L'échange fut bref mais finalement instructif. D'abord par la remise d'un fort intéresssant ouvrage - Histoire du Cnrs - écrit par l'historien Denis Guthleben (lire ci dessous). Mais aussi par l'habile non réponse de madame Bréchignac à la question que je lui ai posé.

     

    «A quoi servez-vous ? Vous, la direction du Cnrs, dans un contexte où avec la création de l'ANR - qui distribue des crédits à vos équipes - et de l'AERES - qui évalue vos laboratoires. Sur quels moyens pouvez-vous compter pour conduire une politique scientifique ?». Telle était la question. La réponse fut - je résume - que le Cnrs est «une pépinière d'idées», qu'il est responsable de la «coordination des recherches au niveau national», et en charge «des projets à long terme, notamment ceux impliquant des équipements très lourds», en somme «un outil au service des chercheurs».

    Je résume, mais vous avez bien lu. La présidente du Cnrs - ni le directeur général Arnold Migus - n'ont répondu à la question posée : à quoi sert la direction du Cnrs ? Catherine Bréchignac est bien trop fine mouche pour ne pas avoir pesé son propos. La question peut sembler anecdotique, et la réponse finalement plus intéressante, portant sur la question plus large : à quoi sert le Cnrs ? Paradoxe, c'est l'inverse qui me semble vrai. Défendons cette idée...

    La suite ici: http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/09/le-cnrs-a-70-ans-pour-quel-avenir-.html


  • Les postes d'enseignants supprimés seront essentiellement ceux de jeunes fonctionnaires stagiaires grâce à une importante réforme en cours sur la formation des professeurs des écoles, collèges et lycées.
     
    En dépit de ses 60,85 milliards, un chiffre qui progresse légèrement par rapport à l'an dernier (59,91 milliards en 2009), le ministère de l'Éducation nationale perd 16.000 postes d'enseignants dans le projet de budget 2010, soit près de la moitié des postes supprimés en 2010 dans la fonction publique. Sur la lancée des années précédentes, les coupes d'emplois s'accélèrent: 11.200 postes avaient été supprimés au budget 2008 et 13.500 au budget 2009.

    En 2010, les postes d'enseignants supprimés seront essentiellement ceux de jeunes fonctionnaires stagiaires grâce à une importante réforme en cours sur la formation des professeurs des écoles, collèges et lycées. Dès la première année d'application de la réforme, à la rentrée 2010, les étudiants qui auront réussi le concours d'enseignant ne seront plus affectés en IUFM (Instituts universitaires de formation des maîtres), mais directement en fonction, devant des classes, ce qui permettra d'économiser des milliers de postes de fonctionnaires stagiaires.

    De son côté, l'enseignement supérieur et la recherche font partie, cette année encore, des vainqueurs des arbitrages. Comme la ministre Valérie Pécresse s'y était engagée, aucun poste ne sera supprimé en 2010. En revanche, le passage à l'autonomie d'une cinquantaine d'université d'ici à janvier 2010 provoque un transfert d'environ 60.000 postes entre l'Etat et les opérateurs que sont les universités. La Mission Enseignement supérieur et Recherche disposera en 2010 d'un budget de 25,43 milliards d'euros, soit une progression de 1,8 milliards d'euros. En particulier, 182 millions d'euros supplémentaires seront consacrés aux rémunérations et carrières des personnels de l'enseignement supérieur.

    Source: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2009/09/30/04016-20090930ARTFIG00601-budget-education-nouvelle-cure-d-amaigrissement-.php


  • L'Enseignement supérieur et de la Recherche tire un peu son épingle du jeu, sans perdre d'emploi, avec une progression de 2,9% des crédits de paiement qui lui seront alloués en 2010 par rapport à 2009, selon le projet de loi de Finances présenté mercredi.

    Le gouvernement annonce 1,8 md d'euros de moyens supplémentaires pour le secteur en 2010, sous forme de crédits budgétaires et d'allègements fiscaux, soit une hausse de 5,1%, dont un milliard pour l'enseignement supérieur et 800 millions pour la recherche.

    L'Etat va donner aux universités et aux organismes de recherche 649 millions d'euros en plus par rapport à 2009.

    Le reste des moyens supplémentaires est constitué de 565 millions en dispositifs fiscaux (dont 530 millions pour le Crédit impôt de recherche), et par l'effort consenti (+585 M) en faveur de l'immobilier universitaire. Ce dernier se décompose en 421 millions pour les partenariats public-privé et 164 millions d'euros de produits financiers destinés à l'opération Campus.

    Les crédits de paiement alloués à la mission interministérielle Recherche et Enseignement supérieur (qui couvre 6 ministères), "première priorité budgétaire du gouvernement", seront au total de 24,81 milliards d'euros en 2010, contre 24,10 en 2009.

    La règle de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ne s'applique pas à ce secteur. "Aucun emploi ne sera supprimé en 2010 dans les organismes de recherche et dans les établissements d'enseignement supérieur", précise le projet de loi de finances.

    Dans le détail, 182 millions d'euros supplémentaires seront consacrés aux rémunérations et carrières dans l'enseignement supérieur, pour renforcer leur "attractivité".

    La suite ici: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j2K3PZQ2fI5eRYfnA9kyVaJe9qTA


  • Le Bureau National du SNESUP du 29 septembre appelle les personnels des
    IUFM et des UFR à se réunir en programmant une journée banalisée dans la
    semaine du 19 au 23 octobre pour débattre de propositions pour la
    formation des enseignants.

    Le SNESUP appelle à placer cette journée décentralisée de réflexion et
    d'actions dans la perspective des "Assises défendre et rénover la
    formation des enseignants" organisée le 7 novembre 2009 à l'Université
    Paris 1 Sorbonne, par la FSU et ses syndicats nationaux et des futurs
    Etats Généraux de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.







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