• Après la publication vendredi du classement des 100 meilleures universités par l'Université des Communications de Shanghai, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse a relevé dans ce classement "les prémisses de la réforme" et souhaité la mise en place d'un classement européen.

    Rappelant que les effets de la réforme d'autonomie des universités "se feront sentir d'ici deux ou trois ans", Mme Pécresse a indiqué que "l'université française est en train de se mettre à bouger et que ce frémissement commence à se sentir dans le classement. C'est les prémisses de la réforme", a-t-elle précisé.

    "Je pense que nous avons vraiment intérêt à mettre en place un classement européen, selon la méthode que j'ai lancée pendant la présidence française de l'Union européenne", a-t-elle indiqué "parce qu'on voit bien que le classement de Shanghai est un classement d'abord exclusivement scientifique".

    Pour Mme Pécresse "c'est important aussi que nous ayons un classement européen qui soit un vrai tableau de bord de toutes les facettes des activités de l'université et qui montre toutes ses forces. Non seulement la recherche mais aussi la qualité de formation, et discipline par discipline".

    Elle a noté que le classement de Shanghai "s'enrichit aujourd'hui d'un classement disciplinaire, c'est donc bien qu'il y a une évolution vers une géolocalisation plus fine dans le cadre des classements. On voit bien que les classements sont en train de s'affiner et de devenir plus sophistiqués et moins binaires".

    Mme Pécresse s'est félicitée "des très bons classements de la France en mathématiques en revanche".

    "Je pense que le classement de la France en informatique doit nous interpeller et nous conduire à travailler à une grande alliance en matière de recherche informatique, celle que j'appelle de mes voeux depuis plusieurs mois et qui est en train de se construire. Parcequ'on voit bien que les universités ont besoin de travailler davantage avec nos grands centres de recherches en matière informatique", a-t-elle dit.

    Dans le classement 2009 publié vendredi sur le site de l'Université des communications (Jiatong), la première université française est l'Université Pierre et Marie Curie, à la 40e place, les deux autres du classement des 100 meilleurs établissements sont l'Université de Paris sud (11) à la 43e place et l'Ecole Normale supérieure, à la 70e place.


    Source: http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20091030&key2=091030170821.rpuxl29q.xml 



  • Les syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche, au sein de la FSU, la CGT, l’UNSA, la CFDT et l’Unef, dénoncent le projet de budget 2010 consacré à l’université.

     
    Le projet de loi de finances 2010 prévoit 1,8milliard d’euros d’augmentation pour l’enseignement supérieur et la recherche, répartis en 995 millions pour le premier et 804 pour la seconde. Ces chiffres confirment l’absence de suppressions d’emplois pour 2010 et 2011, ce qui avait été obtenu de haute lutte l’an dernier.

    Mais, dénoncent les syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche affiliés aux cinq syndicats, seul le tiers de cette augmentation, soit 650 millions d’euros, correspond à des crédits budgétaires allant réellement au service public. Les deux autres tiers sont répartis entre le crédit impôt recherche (mis en question par la Cour des comptes) pour 530 millions, les partenariats public-privé pour 420 millions et le paiement des intérêts de l’opération campus, qui, selon les syndicats, vise à restructurer en profondeur l’enseignement et la recherche. Ceinture pour les personnels. Un peu plus de 100 millions d’euros seulement viendront améliorer la situation des actifs. On ne peut pas appeler cela « une revalorisation historique » des enseignants-chercheurs, comme s’en prévaut le gouvernement. On parle essentiellement de primes individualisées qui jouent la mise en concurrence des personnels et dont le mode de répartition reste opaque. « Rien n’est prévu pour résorber la précarité, alors que le recours aux CDD ne fait que croître avec la multiplication des financements sur projets », s’indignent les syndicalistes.


    La suite ici: http://www.humanite.fr/2009-10-29_Societe_La-recherche-et-les-facs-toujours-condamnees-au-regime-maigre 

  • Valérie Pécresse a confié à l'économiste Philippe Aghion une mission de "comparaison internationale des pratiques de l'autonomie des universités" qui pourraient être transposées en France, a annoncé jeudi le ministère de l'Enseignement supérieur.
     

    M. Aghion devra rendre ses conclusions "d'ici à mars 2010".


    Sa mission "devra être très opérationnelle, et recenser les pratiques des universités étrangères qui pourraient être transposables dans notre culture académique", a expliqué le ministère dans un communiqué.


    Il devra "analyser les différents systèmes d'enseignement supérieur étrangers et identifier les actions les plus remarquables conduites par les différents établissements".


    Sa réflexion devra s'articuler autour de "quatre questions clés, qui sont au coeur de la réforme sur l'autonomie des universités françaises": "Comment réussir la spécialisation progressive des étudiants tout au long du premier cycle? Quels outils les universités peuvent-elles utiliser pour faciliter l'insertion professionnelle des étudiants et comment évaluer leur efficacité? Comment concilier autonomie et ouverture des universités sur leur territoire? Comment favoriser la mobilité internationale des étudiants, notamment au sein de l'Union européenne, et l'insérer au sein de parcours universitaires cohérents?"

    Philippe Aghion est professeur d'économie à l'université Harvard et membre du Conseil d'analyse économique (CAE), au sein duquel il a participé à un rapport sur la contribution de l'éducation à la croissance.



    Il sera entouré de professeurs d'économie du MIT et de Stanford et des responsables de l'école de commerce Solvay de Bruxelles, de l'Institut Max-Planck de Bonn, de l'université de Maastricht, de la Fondation Nobel, de l'European Research Council et de la Fondation Volkswagen.



    60% des universités françaises seront passées à l'autonomie en 2010, au terme de la loi "libertés et responsabilités" (LRU) de 2007, qui prévoit que tous les établissements géreront eux-mêmes leurs budgets et leurs ressources humaines d'ici 2012.


    Source: http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20091029&key2=091029163424.lkgxdp50.xml 


  • Les IUT s'estiment très maltraités par Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche.

    Pour l'association nationale des IUT, le constat est simple : ce que redoutait le réseau des 115 établissements français répartis avec leurs antennes dans 200 villes moyennes, est en train d'arriver. La perte d'autonomie avec en corollaire, à terme, la perte de leur identité, de ce qui faisait leur force : la qualité du diplôme. Bref, « l'heure des choix politiques a sonné »… avec cette question de confiance que pose donc désormais l'association : « Souhaite-t-on toujours des IUT forts, capables de mobiliser leur réseau sur tous les territoires pour la réussite du plus grand nombre (jeunes et moins jeunes), pour la formation par la technologie, pour l'insertion professionnelle à tous les niveaux de qualification ? » ou a contrario, l'affaiblissement du label Diplôme Universitaire Technologique qui garantissait l'enseignement dispensé dans tous les IUT de France.

    Et une interrogation qui concerne très concrètement l'établissement du pôle tarbais, le deuxième en importance de la Région, avec ses 1 500 élèves et ses 86 professeurs, ainsi que l'explique aujourd'hui Christelle Farenc, directrice de l'IUT de Tarbes et vice-présidente de l'association des IUT de Midi-Pyrénées puisque Tarbes fait partie des 59 IUT rencontrant actuellement des problèmes avec leur université de rattachement.

    Pour faire simple ? Eh bien avant la réforme Pécresse, « on avait un budget global et on faisait nos choix politiques » explique Christelle Farenc. Exemple ? Pour résumer, s'il fallait choisir entre ouvrir une nouvelle formation pertinente quant au bassin d'emploi du coin ou repeindre les murs, parce que l'établissement en avait besoin, c'était le conseil de l'IUT qui votait ces choix grâce à son autonomie de gestion, sa connaissance du tissu local aussi. Désormais ? « L'Université centralise les budgets, les découpe par thème et c'est tout le problème » poursuit Christelle Farenc. Bref, l'Université décidera et « nous, on pourra choisir la couleur des crayons ».


    La suite ici: http://www.ladepeche.fr/article/2009/10/30/704868-IUT-l-inquietude-grandit.html 

  • Le PRES de l'université de Lorraine est un établissement public de coopération scientifique régi notamment par les articles L. 344-1 et L. 344-4 à L. 344-10 du code de la recherche et par les présents statuts. 
    Son siège est fixé à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Le conseil d'administration de l'établissement peut décider de transférer son siège en tout autre lieu. 
    Cet établissement est chargé de mener les projets prévus dans le cadre du pôle de recherche et d'enseignement supérieur et de gérer la mise en commun des moyens que les établissements et organismes fondateurs et associés y consacrent.
    L'établissement comprend les membres fondateurs suivants : 
    ― l'Institut national polytechnique de Lorraine ; 
    ― l'université Nancy-I-Henri Poincaré ; 
    ― l'université Nancy-II ; 
    ― l'université de Metz-Paul Verlaine.



    Article 2


    Le PRES de l'université de Lorraine contribue au rapprochement des quatre établissements d'enseignement supérieur lorrains dans la perspective d'une université de Lorraine en 2012. Dans ce cadre, l'établissement a notamment pour missions de : 
    ― structurer, piloter et gérer la recherche ; commanditer des évaluations du dispositif de recherche des quatre établissements en partenariat avec les établissements publics à caractère scientifique et technologique ; promouvoir l'émergence de thématiques transversales fédératrices sur le site lorrain ; 
    ― promouvoir l'identité et la visibilité de la production scientifique lorraine par la signature sous le label « PRES de l'université de Lorraine » ; 
    ― gérer les actions de valorisation et de culture scientifique et technique ; 
    ― rechercher les synergies et les partages d'expérience en matière de formation et promouvoir une offre de formation initiale intégrée dans le cadre d'une démarche commune conduite sur l'insertion professionnelle des étudiants ; 
    ― assurer la gestion des activités concernant la formation tout au long de la vie ; 
    ― gérer les activités des écoles doctorales ; 
    ― assurer l'inscription des doctorants, la délivrance des doctorats sous le timbre de « PRES de l'université de Lorraine » et la gestion des allocations de recherche ; 
    ― développer des actions de promotion internationale du site ; 
    ― assurer la gestion des activités concernant la vie étudiante ; 
    ― organiser la concertation, formuler des propositions en matière de gestion des ressources humaines, faciliter les actions de formation en direction des personnels ; 
    ― rapprocher les services internes des universités en vue d'une harmonisation de leur fonctionnement ; 
    ― assurer la mise en place et la gestion des moyens et équipements partagés. 
    Plus généralement, l'établissement a vocation à mettre en œuvre des projets ou missions communs à tout ou partie de ses membres fondateurs dans les domaines entrant dans leurs missions.






    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires