• Le syndicat étudiant UNEF va publier son palmarès des frais d’inscriptions illégaux aujourd’hui. En exclusivité pour France Info, son président, Jean-Baptiste Prévost, en dévoile les grandes lignes. Une université sur trois, soit 29 établissements, ferait payer des frais d’inscription illégaux qui les exposent à des recours.

     

    Frais de dossiers ou prestations complémentaires plus ou moins baroques. Dans une université sur trois, selon l’UNEF, les étudiants seraient soumis à des frais d’inscription illégaux. Le syndicat va publier son palmarès des mauvais élèves aujourd’hui. Son président, Jean-Baptiste Prévost a bien voulu en dévoiler les grandes lignes en exclusivité pour France Info.

    Jean-Baptiste Prévost, président de l’UNEF, estime qu’une université sur trois facture des frais d’inscription illégaux.  (0'51")
     

    Vingt-neuf établissements sont donc épinglés. Les frais illégaux se montent 10 à 30 euros complémentaires, assénés au détour des pages du dossier d’inscription. 
    Et le syndicat désigne les universités qui selon lui, dépassent les bornes, avec dans certains cas dépassant les 1.000 euros de frais douteux. Ce sont surtout les filières professionnelles qui seraient visées, IUT, Institut d’administrations des entreprises (IAE), licences et masters professionnels. Ainsi sont épinglées Grenoble II, Chambéry, l’IAE d’Aix-Marseille III, Aix-Marseille I, Lyon III et Strasbourg.

    L’UNEF souligne que ces frais illégaux peuvent déboucher sur des recours de la part des étudiants qui s’estimeraient lésés.

    Soucre: http://www.france-info.com/spip.php?article319378&theme=9&sous_theme=43 


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  • PARIS, 25 juin 2009 (AFP) - Le Conseil d’administration du CNRS a adopté jeudi le Contrat d’objectifs et de moyens qui concrétise la réforme de l’organisme avec la mise en place d’instituts thématiques, a-t-on appris de sources concordantes.

    Le CA, réuni exceptionnellement dans les locaux du Centre européen de recherche nucléaire (Cern) à Genève, a adopté le contrat d’objectifs et de moyens avec l’Etat (2009-2013) par 15 oui et 6 non (représentants du personnel et des organisations syndicales). "Nous avons voté pour les instituts qui se mettent en place", a déclaré à l’AFP la présidente du Centre national de la recherche scientifique Catherine Bréchignac. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse, qui avait promis le 16 juin des moyens pour "accompagner" la réforme du CNRS en instituts, s’est déclarée jeudi "très heureuse que le CNRS poursuive sa réorganisation". "Il est très important dans une période où l’université devient autonome" que le CNRS soit "organisé en s’appuyant sur des disciplines très fortes, très structurées" et qu’il puisse "nouer des alliances avec les autres organismes de recherche", a-t-elle souligné à l’AFP. L’organisation du CA au Cern à Genève a été critiquée comme une "délocalisation" par les opposants à la réforme, qui ont protesté lors d’un rassemblement jeudi au siège du CNRS à Paris. Cela ressemble à une "fuite", a déclaré le Secrétaire général du Syndicat national des chercheurs scientifiques (SNCS) Jean-Luc Mazet, qui a fait état de quelque 150 protestataires réunis sur les pelouses du CNRS à Paris durant le CA à Genève. La politique scientifique du CNRS a "deux composantes, l’une sur le front de connaissance, c’est l’exemple que nous avons donné en étant au Cern où se fait la recherche à long terme", l’autre sur des recherches "plus finalisées et ciblées", a pour sa part expliqué Mme Bréchignac. "On vient de se doter d’outils permettant de répondre à ces deux composantes de la recherche", a-t-elle ajouté, estimant avoir abouti à ce résultat après "une concertation importante". Patrick Monfort, représentant le SNCS au CA du CNRS, a au contraire estimé jeudi qu’avec "la vision actuelle, on ne construirait plus le Cern", car on recherche des objectifs plus immédiats. "A trop vouloir technocratiser la recherche, on perd la créativité", a-t-il regretté. Mme Bréchignac, qui a précisé être "contente parce que le CNRS conserve son périmètre scientifique, ce qui est indispensable pour faire de l’interdisciplinarité", a relevé que le généticien Axel Kahn, président de l’université Paris 5-Descartes, a voté en faveur du contrat d’objectifs lors du CA.


  • Le conflit dans les universités n’est peut-être pas terminé. Et cette fois ce sont les présidents d’université qui manifestent clairement leur colère contre le ministre de l’Education qu’ils accusent de vouloir passer en force sur sa réforme de la formation des enseignants. Une réforme qui a mis le feu aux poudres dans les universités ces six derniers mois.

     

    Alors qu’une commission avait été créée justement pour apaiser les tensions, les présidents d’université ont appris hier que Xavier Darcos a déjà pris des décisions fermes sur cette réforme pour l’année 2010-2011. Les décrets pourraient être promulgués d’ici à la fin juin.

    Le reportage de Célia Quilleret  (2'02")
     

    Et ils abordent certains sujets qui, à la suite du mouvement universitaire, ont été mis en débat au sein de la commission Marois-Filâtre sur la "masterisation" qui doit rendre ses conclusions, elle, le 15 juillet.

    Il y a un mois, le gouvernement avait tenté d’apaiser la fronde en annonçant que les étudiants titulaire d’un master 1 (M1) reçus au concours en 2010 seraient directement recrutés comme fonctionnaires stagiaires et donc rémunérés. En revanche, pour l’année, 2010-2011, changement de cap à 180° du ministre : désormais, les étudiants devront être titulaires d’un master 2 (M2) pour passer le CAPES ou l’agrégation, alors que jusque là, une licence suffisait.

    La suite ici: http://www.france-info.com/spip.php?article303749&theme=9&sous_theme=43 


  • Etudiants et personnels de l'université Toulouse II Le Mirail ont voté lundi la poursuite de la grève et plusieurs centaines d'étudiants ont reconstitué des piquets de grève avec des chaises, aussitôt démantelés par la police.

    Une assemblée générale (AG), évaluée à 1.000 participants étudiants par les grévistes, a voté la reconduction de la grève lundi après-midi, suivant l'exemple d'une assemblée d'une centaine de membres du personnel le matin. Les étudiants ont ensuite remis en place des barricades de chaises qui avaient été démontées par la police mercredi dernier. Les CRS, déjà appelés par la présidence de l'université, sont à nouveau entrés sur le campus en milieu d'après-midi pour dégager les accès.
    Une prochaine AG doit se tenir jeudi. Les étudiants protestent contre les réformes du gouvernement sur l’université. Le président Daniel Filâtre a tenté de dissuader les grévistes de reprendre le blocage, soulignant que Toulouse II n'était "pas une zone de non-droit". Une délégation l'a rencontré pour demander qu'une "commission tripartite administration, personnels et étudiants en lutte, assure le suivi des modalités d'examen". Les examens sont d’ores-et-déjà reportés à septembre. 

    la suite ici: http://www.europe1.fr/Info/Actualite-France/Societe/L-universite-du-Mirail-a-Toulouse-a-nouveau-en-greve/(gid)/227737 




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