• Motion votée à l’unanimité lors de l’Assemblé générale
    du Département d’Histoire du 3 décembre 2009.

     
    Dans l’état actuel des propositions du gouvernement portant sur la
    formation des enseignants, et après lecture du document de cadrage
    des masters enseignements transmis par les Ministères de l’Education
    nationale et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche datant du
    13 novembre 2009, le Département d’Histoire de l'Université Denis
    Diderot (Paris 7) estime que l’élaboration de maquettes d’un master
    enseignement n’est ni possible, ni souhaitable.
    Le Département signale donc aux ministères que, dans ces
    conditions, aucune maquette ne sera élaborée. Il demande au CA de
    l’Université Denis Diderot de prendre acte de cette décision et de le
    soutenir dans sa démarche. Il appelle également tous les autres
    Départements et UFR de l’Université, toutes les autres universités
    parisiennes ainsi que toutes les autres universités françaises à adopter
    la même position.

  • Dans l’état actuel des propositions du gouvernement portant sur la formation des enseignants, et après lecture du document de cadrage des masters enseignements transmis par les Ministères de l’Education nationale et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche datant du 13 novembre 2009, l’UFR des Sciences historiques de l'Université de Strasbourg estime que l’élaboration de maquettes d’un master enseignement n’est ni possible, ni souhaitable.

    L’UFR avertit les ministères que, dans ces conditions, aucune maquette ne sera élaborée. Elle demande au CA de l’Université de Strasbourg de prendre acte de cette décision et de soutenir l’UFR dans sa démarche. Elle appelle les autres UFR de l’Université de Strasbourg à faire de même, ainsi que les UFR des autres universités françaises.

     



  • Le PRES de l'université de Lorraine est un établissement public de coopération scientifique régi notamment par les articles L. 344-1 et L. 344-4 à L. 344-10 du code de la recherche et par les présents statuts. 
    Son siège est fixé à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Le conseil d'administration de l'établissement peut décider de transférer son siège en tout autre lieu. 
    Cet établissement est chargé de mener les projets prévus dans le cadre du pôle de recherche et d'enseignement supérieur et de gérer la mise en commun des moyens que les établissements et organismes fondateurs et associés y consacrent.
    L'établissement comprend les membres fondateurs suivants : 
    ― l'Institut national polytechnique de Lorraine ; 
    ― l'université Nancy-I-Henri Poincaré ; 
    ― l'université Nancy-II ; 
    ― l'université de Metz-Paul Verlaine.



    Article 2


    Le PRES de l'université de Lorraine contribue au rapprochement des quatre établissements d'enseignement supérieur lorrains dans la perspective d'une université de Lorraine en 2012. Dans ce cadre, l'établissement a notamment pour missions de : 
    ― structurer, piloter et gérer la recherche ; commanditer des évaluations du dispositif de recherche des quatre établissements en partenariat avec les établissements publics à caractère scientifique et technologique ; promouvoir l'émergence de thématiques transversales fédératrices sur le site lorrain ; 
    ― promouvoir l'identité et la visibilité de la production scientifique lorraine par la signature sous le label « PRES de l'université de Lorraine » ; 
    ― gérer les actions de valorisation et de culture scientifique et technique ; 
    ― rechercher les synergies et les partages d'expérience en matière de formation et promouvoir une offre de formation initiale intégrée dans le cadre d'une démarche commune conduite sur l'insertion professionnelle des étudiants ; 
    ― assurer la gestion des activités concernant la formation tout au long de la vie ; 
    ― gérer les activités des écoles doctorales ; 
    ― assurer l'inscription des doctorants, la délivrance des doctorats sous le timbre de « PRES de l'université de Lorraine » et la gestion des allocations de recherche ; 
    ― développer des actions de promotion internationale du site ; 
    ― assurer la gestion des activités concernant la vie étudiante ; 
    ― organiser la concertation, formuler des propositions en matière de gestion des ressources humaines, faciliter les actions de formation en direction des personnels ; 
    ― rapprocher les services internes des universités en vue d'une harmonisation de leur fonctionnement ; 
    ― assurer la mise en place et la gestion des moyens et équipements partagés. 
    Plus généralement, l'établissement a vocation à mettre en œuvre des projets ou missions communs à tout ou partie de ses membres fondateurs dans les domaines entrant dans leurs missions.


  • L’année universitaire 2008-2009 a été marquée par le plus long mouvement social de l’histoire de l’Université française (17 semaines). Néanmoins, malgré cette mobilisation, sous différentes formes et sans précédent, aucune revendication n’a été satisfaite (sauf quelques mesurettes dont certains syndicats co-gestionnaires se satisfont). Les questions principales restent en suspend.


    La FSE souhaite revenir sur ce mouvement social universitaire, son déroulement, ses revendications, ses aspects positifs mais aussi négatifs. Il nous semble important d’en faire un bilan critique, tant sur le plan national que sur le plan local, afin d’essayer d'améliorer le fond comme la forme de la prochaine lutte.


    Sans rentrer dans les détails des raisons de la colère universitaire1 qui ont provoqué la mobilisation, un certain nombre de mesures d’application, découlant de la loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités (LRU) et de la LOLF2, sont prises par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche au cours des années 2008-2009 : décret modifiant le statut des enseignants chercheurs, contrat doctoral unique, 900 suppressions de postes, système SYMPA (système de dotation budgétaire), ainsi que la fumeuse réforme des concours d’enseignement du Primaire et du Secondaire. Toutes ces mesures augmentent la sélection sociale et pédagogique pour les étudiants, la précarité de l’emploi pour les personnels (BIATOSS et Enseignants-chercheurs/enseignants3 –EC-E-), permettant de généraliser la logique libérale de concurrence au sein du service public d’éducation de la maternelle à l’université et imposent une vision utilitariste et purement économique de l’éducation (et donc de la société). D’ailleurs, les origines de la « crise universitaire» résidaient plus dans un raz de bol général (Pécresse 4 , 1 juin 2009, Le Monde : « Il fallait tout faire en même temps: l'autonomie, la lutte contre l'échec en licence, le plan campus, pour consolider l'université et favoriser son rapprochement avec les grandes écoles ») que par le biais d’une pensée politique critique forte.


    Plusieurs aspects sont à prendre en compte pour que l’analyse de ce mouvement universitaire historique (par sa durée) soit la plus complète possible : la répression sous ses différentes formes (policière, judicaire, pédagogique et hiérarchique), le rôle et l’influence des organisations co-gestionnaires (professionnelles et étudiantes), la forme de la mobilisation (au niveau des UFR, de l’université), les relations avec les personnels de l’université, les problèmes liés à la délégation/spécialisation de la lutte, les assemblées générales, la participation à la CNE/CNU (Coordination Nationale Etudiante / Coordination Nationale des Universités), le rôle des médias, les moyens d’actions utilisés, la nécessité d’une mobilisation inter catégorielle…

    Suite ici: http://www.unicaen.net/documents/analyseFse2008-2009.pdf 




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