La ministre de l'Enseignement supérieur essaie de tempérer le débat sur le pourcentage d'élèves boursiers dans les grandes écoles, alors que depuis lundi, la question suscite de nombreuses réactions.
«Rassurez-vous, on ne mettra pas de quotas». Ce mardi matin sur Europe 1, la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, essaie de calmer le jeu. Car depuis lundi, la Conférence des grandes écoles (CGE) et le gouvernement s’affrontent sur la question des quotas d’élèves boursiers dans les grandes écoles, lancée en novembre dernier par la ministre de l’Enseignement Supérieur. «On n’a pas parlé de quotas, mais d’objectifs», tempère la ministre.
La crainte de la CGE qui s’exprimait lundi dans Le Monde est que si l’on impose 30% de boursiers dans chacune des grandes écoles, le niveau de celles-ci baisse.
«Antisociale», c’est ainsi que le directeur de Sciences Po Paris, Richard Descoings, jugeait la réaction du «lobby des grandes écoles». Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, s'est quant à lui dit «profondément choqué» par la position de la Conférence des grandes écoles ce mardi.