• La coordination nationale des doctorant-e-s et docteur-e-s non titulaires a réuni, le 20 mars 2009, à Paris 8 une centaine de participant-e-s issu-e-s de 27 universités et écoles (Strasbourg 1, Strasbourg GSPE, Paris 1, Paris 4, Paris 6, Paris 7, Paris 8, Paris 9, Paris 10, Paris 11, Paris 12, Paris 13, EHESS, CNAM, INALCO, Lyon 1, Lyon 2, Lyon INSA, ENS Cachan, Orléans, Bordeaux 3, Picardie, Grenoble 2, Université Versailles, Saint Quentin, Rouen, Lille 2, Compiègne), ainsi que de syndicats et collectifs (SNTRS-CGT, ANCMSP, CJC, PAPERA, EFIGIES, SLR, Synthèse).

    La coordination nationale des doctorant-e-s et docteure-s non titulaires participe de la lutte des universités et de la recherche contre les réformes gouvernementales actuelles et affirme sa solidarité avec les autres acteurs du mouvement. Elle refuse la logique de libéralisation du service public, la mise en concurrence de tous contre tous et la généralisation de la précarité. Elle dénonce le processus de Bologne et la stratégie de Lisbonne, et se déclare solidaire des mouvements étrangers en lutte contre ces logiques. Elle exige l’abrogation de la LRU, de la LOLF, le retrait du projet de décret relatif au statut des enseignants-chercheurs, et le retrait du projet dit « mastérisation ». Elle refuse le pilotage de la recherche par les intérêts privés, l’industrie et l’État (AERES, ANR, etc.).

    La coordination nationale des doctorant-e-s et docteur-es non titulaires exige le retrait du Contrat Doctoral Unique sans négociation préalable. Elle s’oppose à la logique même du contrat doctoral, imposé sans concertation dans la droite ligne de la LRU, et dénonce les simulacres de négociations avec des interlocuteurs non représentatifs, choisis par le ministère.

    Le CDU ne répond en rien aux problèmes auxquels sont confrontés les doctorant-e-s. La coordination exige donc :

    * L’augmentation du nombre d’allocations de recherche après la restitution des 225 allocations supprimées ;

    * L’instauration d’une grille de salaires pour l’ensemble des doctorant-e-s, tous financements confondus, indexées sur la fonction publique ;

    * Un plan pluriannuel de financement public des thèses pour arriver à terme au financement de toutes les thèses ;

    *Le maintien de la possibilité de s’inscrire en thèse sans financement ;

    *Une durée de financement adaptée aux spécificités disciplinaires ;

    * Le caractère nominatif de l’allocation de recherche (et donc la possibilité pour le doctorant de changer de laboratoire en conservant le bénéfice de son allocation) ;

    *Le droit de réinscription en thèse sans limitation de durée ;

    *La renégociation d’une charte des thèses, au champ d’application national et à valeur contraignante ;

    * Un accès des doctorant-e-s et docteur-e-s non titulaires à des conditions matérielles décentes pour mener à bien leurs recherches : bureaux et ordinateurs, accès aux bibliothèques, accès au matériel de recherche, prise en charge des frais de déplacement et d’inscription pour l’accès aux colloques ou pour les enquêtes de terrain, etc. ;

    * Une information accrue sur les allocations et situations possibles du doctorat, à destination des étudiante- s de master.

    La coordination dénonce en particulier la précarité qui caractérise la situation des post-doctorant-e-s, des doctorant- e-s non financé-e-s ainsi que des docteur-e-s non titulaires. Elle exige la création massive de postes statutaires dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche.

    Elle demande une prise en compte du doctorat dans l’ancienneté professionnelle, et ce indépendamment du fait d’avoir reçu un financement ou fait un monitorat.

    La coordination exige l’égalité entre les sexes dans la recherche et l’enseignement supérieur, notamment dans la répartition des tâches de travail. La coordination exige l’égalité des droits entre doctorante- s français-e-s et étranger-e-s. Elle exige la régularisation immédiate et sans conditions des doctorant-e-s étranger-e-s, assortie d’une autorisation de travail, et de voyager à l’étranger, ainsi que l’attribution de plein droit du statut scientifique aux doctorant-e-s étranger-e-s. La coordination dénonce les violences de la police et des vigiles employés par les universités survenues dans de nombreuses villes en France. Elle exige l’arrêt de la criminalisation des mouvements sociaux. Elle refuse toute forme de violence ou de pression à l’encontre des universitaires mobilisés, et demande l’arrêt des poursuites judiciaires.

    La coordination appelle à la convergence des luttes sociales et à la construction d’un mouvement populaire contre la casse du service public.


  • Depuis six semaines, l'université et la recherche sont en grève. Cinq
    coordinations nationales des universités, quatre coordinations
    étudiantes, deux coordinations de la CNFDE se sont réunies à ce jour ;
    les laboratoires en lutte, les docteurs non titulaires et doctorants,
    ainsi que les salariés de l'Education Nationale et les parents se sont
    également constitués en coordinations ; les IUT, les BIATOSS
    s'organisent en coordinations dans la semaine qui vient.

    En dépit d'un mouvement sans précédent, malgré des centaines de motions,
    d'analyses produites depuis des mois, malgré les dizaines de milliers de
    manifestants rassemblés chaque semaine, les ministres de l'Enseignement
    Supérieur et de la Recherche et de l'Education Nationale persistent à
    ignorer l'ensemble des revendications des enseignants, des étudiants,
    des chercheurs, des personnels administratifs et techniques, en
    particulier l'abrogation de la loi LRU et du pacte pour la recherche.
    Une mascarade -- l'annonce d'une année de «transition» vers la
    masterisation -- en suit une autre -- la « réécriture » du décret
    statutaire. La plupart des dossiers sont tout bonnement absents des
    discours de V. Pécresse et de X. Darcos. Comme si cette farce n'était
    pas suffisante, 92 députés de la majorité viennent de déposer avec le
    plus grand cynisme au regard de la situation actuelle un projet de loi,
    en continuité avec les préconisations de l'OCDE, qui entend faire porter
    aux seuls étudiants et à leur famille le coût du désengagement sans
    précédent de l'Etat de l'enseignement supérieur.

    La 6e Coordination Nationale des Universités réunie à Dijon dénonce
    l'irresponsabilité et le cynisme des ministres dans la gestion d'une
    crise majeure de l'enseignement supérieur et la recherche. Ils portent
    seuls la responsabilité de la radicalisation du mouvement. Ils ne
    représentent en rien l'esprit de notre communauté. La Coordination
    Nationale des Universités refuse tout chantage qui enfermerait les
    personnels et les étudiants dans le dilemme : sauver la promotion
    actuelle ou sauver les promotions à venir. Elle ne peut être tenue pour
    responsable d'une situation que nous subissons.
    Elle exige du gouvernement le retrait des réformes contestées et la mise
    en place urgente des conditions d'ouverture d'un véritable dialogue.
    Elle appelle au renforcement d'une mobilisation unitaire et à la
    multiplication de ses actions. Elle ouvre, aujourd'hui lundi 16 mars, à
    Dijon, le « printemps des universités et de la recherche » dont le
    premier acte aura lieu le 19 mars 2009.

    *Motion concernant le porte parolat de la CNU*

    La CNU est formée par la réunion des personnels administratifs et
    techniques, enseignants et chercheurs, étudiants, mandatés par les AG.
    Elle représente la majeure partie des universités et institutions
    d'enseignement supérieur public et de recherche français. La CNU est une
    organisation représentative du mouvement.

    La CNU désigne pour la représenter une équipe de porte parole
    représentative, renouvelable à la coordination suivante, et lui accorde
    mandat impératif de communication sur la base de l'appel national
    constitué par l'ensemble des motions adoptées par les coordinations
    ayant eu lieu à ce jour. Cette délégation n'a pas mandat pour négocier.
    Elle réagit à l'actualité de la mobilisation, joue un rôle de
    facilitateur organisationnel entre deux coordinations, elle fait le lien
    avec l'intersyndicale. Sa mission est de porter la parole de la CNU
    entre les assemblées générales de celle-ci, seule expression légitime du
    mouvement. Les porte parole sont élus de manière paritaire parmi les
    mandatés de la CNU actuelle.

    *Motion stratégique : calendrier et actions *

    Nous, membres de la communauté universitaire et de recherche, assumons
    notre responsabilité de défense de la transmission du savoir à travers
    une éducation accessible à tous, une recherche menée avec passion et les
    tâches indispensables nécessaires à son fonctionnement. Nous défendons
    avec force ces valeurs, niées par les réformes que nous combattons. Nous
    observons en outre qu'aucune des revendications formulées dans les
    précédentes motions adoptées par les AG n'a été satisfaite.

    La CNU attire l'attention du gouvernement sur l'inquiétude croissante
    des étudiants concernant l'issue de leur année universitaire. Elle les
    assure de sa solidarité et invitera les universités à étudier en temps
    utile les mesures nécessaires à une juste évaluation de leur année. Elle
    affirme que le gouvernement doit prendre ses responsabilités face aux
    étudiants, aux personnels et à notre société.

    La CNU se déclare particulièrement choquée par l'attitude de mépris
    voire de provocation des deux ministres de l'Enseignement Supérieur et
    de la Recherche, et de l'Education Nationale. Elle condamne avec force
    la répression violente de manifestations pacifiques, les fermetures
    administratives.
    La CNU soutient les enseignants du second degré qui défendent les
    commissions paritaires et transparentes d'affectation et de mutation
    dans un cadre national et solidaire. Elle apporte son soutien total aux
    enseignants des écoles qui luttent contre la casse de celle-ci et plu
    particulièrement aux enseignants entrés en « résistance ».

    La CNU dénonce les manquements graves à l'éthique que constituent les
    mensonges répétés de X. Darcos (par exemple sur l'allongement de la
    formation des enseignants) et de V. Pécresse (par exemple sur les
    budgets). Elle demande leur démission.

    Les attaques contre l'université et la recherche s'intègrent dans une
    politique globale contre les services publics et les conditions de vie
    de la population en général. Nos revendications sont les suivantes :
    aucun salaire en dessous de 1500EUR net, un plan pluriannuel d'embauche,
    la fin de la précarité.
    C'est pourquoi la CNU renouvelle son appel à participer massivement à la
    journée d'action interprofessionnelle du jeudi 19 mars. Elle appelle les
    secteurs en lutte et les organisations syndicales à donner une suite
    très rapide à cette journée.

    *Calendrier proposé*

    La CNU recommande :

    1. la mise en place de deux manifestations et/ou actions « coup de poing
    » par semaine, sans précision de lieu.

    2. la mise en place dans les lieux publics d'actions (type « cours hors
    les murs ») manifestant la spécificité de nos métiers, et de nos
    missions (enseignement, recherche).

    - 17 mars : nuit de l'université des facs franciliennes

    - 18-19-20 mars : participation à la mobilisation européenne contre la
    stratégie de Lisbonne à l'occasion du sommet européen des 19 et 20 mars.

    - 19 mars : manifestation interprofessionnelle. Appel à la grève
    générale dans le public et le privé.

    - 20 mars : appel pour que les directeurs de composantes des Universités
    démissionnent à cette date si les revendications ne sont pas entendues
    par le ministère. Publication de ces démissions (à la façon des aixois,
    120 lettres de démission apportées à la présidence et au rectorat).
    * Voter la grève en convergence avec d'autres secteurs : appel à des
    rassemblements dans les villes dans cette perspective.

    - 23 mars : 7e CNU à Strasbourg.

    - 24 mars :
    * appel aux syndicats siégeant au CTPU de voter contre le projet de
    décret statutaire dont nous exigeons le retrait ; appel à un
    rassemblement massif au lieu de réunion de la CTPU. Ce même jour,
    blocage à la même minute de lieux préalablement définis partout en
    France. Si une coord. nationale a lieu ce jour-là, une manif dans la
    ville d'accueil.
    * réunions publiques et manifestation nationale de la maternelle à
    l'université ?
    * blocage prévu du CA du CNRS.

    - 25-26-27 : RPG.
    * Rectorats : encerclement à l'ouverture pour interdire l'entrée des
    personnels
    * Péages : tracts, ouverture de barrières et passages gratuits
    * Gares : blocages ponctuels des voies ou à défaut simple tentatives
    d'intrusion dans les gares

    - 25 mars : prochaine CNU

    - 26 mars : manifestation nationale avec des déclinaisons locales.

    - 28 mars. suspension des activités de direction des labos (voté le 14 mars)

    - 31 mars, par ex manif nationale de chez Pecresse a chez Darcos, pour
    ne pas remonter les maquettes. (c'est la nouvelle date de remontée des
    maquettes).

    *ACTIONS PAR TYPE :*

    *De la maternelle à l'université :*

    . proposition de MOTIONS
    . militer et converger dans la lutte avec le secondaire et le primaire
    . + convergence avec secteur public dont éducation nationale de la
    maternelle à l'université (déplacements écoles, collèges et lycées)
    . tête de manif avec l'ensemble des personnels (protection et solidarité)
    . mobilisation du personnel du second degré : évoquer le dernier statut
    qui garantit les libertés notamment l'affectation par concours national
    et mutation / création d'une motion commune
    . convergence de toutes les coordinations : unité = force, unité à
    préserver. Dans cette perspective : appel à une journée unitaire le 24
    mars.
    . descente au flambeau = nuit des écoles et une nuit des universités en
    même temps
    . travailler à la convergence avec les IUFM où la mobilisation est
    faible et les formateurs continuent à dispenser leurs cours


    *Administratif :*

    . envoi aux élus d'une lettre mettant Pécresse devant ses
    responsabilités en cas de non remise des diplômes
    . occupation des rectorats
    . blocage de CA
    . radicalisation politique : demander aux votants de cette réforme de
    venir s'expliquer dans les universités
    . condamnation des fermetures administratives des universités
    . boycott des jurys de bac
    . ne pas laisser en paix ni ministres ni recteurs : installer piquets de
    grève devant ces espaces stratégiques rappelant la nature des revendications
    . démission des directeurs d'UFR
    . tenue de la prochaine CNU à Strasbourg
    . création de cahiers de doléances en vue d'Etats généraux de
    l'enseignement et de la recherche
    . démission des personnels des fonctions administratives
    . demande démission Pécresse / Darcos
    . démission des directeurs d'UFR en bloc : efficacité locale prouvée
    . journée nationale du blocage des universités (manifester avec un
    brassard : université n en grève)
    . suivre l'agenda des personnalités / recteurs qui se déplacent dans les
    lycées pour expliquer la nature des réformes...
    . revendication salariale : pas de salaire inférieur à 1500 euros nets/mois
    . refus de tenir les comités de sélection
    . mise en service de caisses de grève (spécialement pour faciliter la
    mobilisation des BIATOSS)
    . mettre sous pression les exécutifs universitaires qui feront remonter
    au ministère que la situation in situ est devenue intenable


    *Médiatique :*

    . rassemblement alternatif devant les chaînes de télé
    . acheter un en/4 dans la presse
    . prise de force d'une des trois matinales des radios généralistes / Paris
    . événements sportifs pour saisir l'opportunité médiatique
    . manifestations en nocturne / avec instruments de musique
    . lancer un ultimatum au gouvernement

    *Coups de poing :*

    . occupation de tous les lieux publics et éventuellement le medef...
    . radicalisation dans la longueur avec un temps fort par semaine bien
    identifié
    . radicalisation physique en manifestation
    o feu, etc.
    o manifestation à poil !
    . occupation de gares (en nombre, T-shirts blancs maculés de sang +
    sleeping), péages d'autoroutes
    . convergence actions avec membres du secteur privé
    . durcissement imposé par le ministère et les forces de l'ordre,
    durcissement comme unique réponse : Occupation et blocage des facs (BIATOSS)
    . actions deux fois par semaine / organiser des blocages de flux sur les
    voies de communication / occuper les établissements privés d'éducation /
    appeler à la grève générale
    . rassemblement devant les rectorats
    . tracter directement différents publics avec des textes supports
    différents, ciblés (par exemple : frais d'inscription ciblage étudiants
    ou précaires de l'éducation nationale pour collègues du secondaire...)
    . défilés plusieurs fois par semaine (notamment à Paris)


  • L'Assemblée du Collectif réunie ce jour, au Centre Panthéon, à Paris, réunissant
    des enseignants-chercheurs venus de toute la France (Universités d'Angers,
    Artois, Caen, Cergy-Pontoise, Dijon, Evry Val d'Essone, Le Havre, Le Mans, Nancy
    2, Nice, Paris 1, Paris 2, Paris 3,Paris 5, Paris 10, Paris 12, Paris 13,
    Picardie, Poitiers, Reims, Rennes 1, Rouen, Strasbourg, Tours, Valenciennes,
    Versailles Saint-Quentin, I.E.P. d'Aix-en-Provence, notamment),

    1- Constate que, en flagrante contradiction avec les engagements pris par le
    gouvernement, la dernière formulation en date du projet de décret relatif au
    statut des enseignants-chercheurs ne constitue en aucune manière une «
    réécriture » de ce projet et que, contrairement à ce que le gouvernement a voulu
    accréditer, le « nouveau » projet de décret ne répond en rien aux revendications
    exprimées par la communauté universitaire. Elle souligne, en
    outre, qu'aucune avancée effective n'a été obtenue relativement à la formation
    des enseignants du primaire et du secondaire ;

    2- Exige l'abandon - réel, cette fois - de l'actuel projet de décret statutaire,
    en conformité avec ce qui avait été annoncé par le Premier Ministre ;

    3- Exige qu'une réflexion soit ouverte pour l'élaboration d'un nouveau texte qui
    devra respecter le principe constitutionnel d'indépendance des universitaires,
    étant rappelé que ce nouveau texte ne saurait intervenir que sur la base d'une
    loi nouvelle, relative au statut des universitaires ;

    4- Exprime sa défiance à l'égard des prises de position de la Conférence des
    Présidents d'université et de la Conférence des Doyens des facultés de droit,
    dont le caractère non représentatif est démontré par la poursuite même du
    mouvement de contestation des enseignants-chercheurs ;

    5- Constate que la prolongation du conflit dans les universités menace gravement
    le déroulement normal de l'année universitaire et fait en particulier peser de
    lourdes incertitudes sur la délivrance des diplômes ; elle déclare
    solennellement que le gouvernement, en maintenant ouvert un conflit qui pourrait
    être réglé par des mesures parfaitement identifiées, en porte la
    responsabilité pleine et entière ;

    6- Appelle, en conséquence, l'ensemble des universitaires
    - à poursuivre activement le mouvement de protestation ;
    - à participer à la journée d'action nationale organisée le 19 mars prochain et
    à se joindre à cette occasion au cortège des universitaires et des chercheurs ;

    7- Mandate quatre personnes pour représenter le Collectif lors de la prochaine à
    la prochaine Coordination nationale qui se tiendra à Dijon le 16 mars 2009 ;

    8- Habilite un bureau à la représenter : ce bureau est, dans l'immédiat, composé
    de cinq membres : Olivier Beaud, Cécile Chainais, Guillaume Drago, Jean
    Matringe, Laurence Sinopoli.


  • L’Assemblée Générale Nationale des salariés de l’Éducation Nationale et des parents mobilisés déclare que le projet de réforme concernant la formation et le recrutement des enseignants est inacceptable.

    En effet,

    – en proposant une formation qui est une régression par rapport à l’existant.

    – en supprimant tout stage en responsabilité avant la titularisation des professeurs ;

    – en supprimant l’année de formation rémunérée des futurs professeurs ;

    – en remettant en cause le statut de fonctionnaire d’état, ce qui ouvre la porte à la précarisation de la fonction (mise en place de l’agence de remplacement...)

    Ce projet de réforme diminue la qualité de la formation des enseignants afin de discréditer le corps professoral et l’enseignement public, au détriment des élèves. Nous constatons que la réforme de l’Université est intimement liée à la réforme des enseignements primaires et secondaires et rappelons que les luttes menées, de la maternelle à l’Université, doivent converger vers un seul et unique but : le retrait pur et simple et sans condition de ces projets de réforme comme l’un des préalables indispensables à l’ouverture de toute négociation.

    Plus largement, nous pensons que ces réformes traduisent la volonté d’aggraver les inégalités sociales, avec d’un côté les « élites », et de l’autre, une grande majorité d’individus auxquels on aurait retiré toute capacité de discernement et de réflexion de manière à les mettre à la merci des « élites ». Nous rejetons fermement ce projet de société fondamentalement contraire à la République et à la Démocratie.


  • Votée le 12 mars par la réunion nationale des délégués de laboratoires.

    L’assemblée décide de porter la plateforme revendicative (motions jointes) au ministère vers 17h30.

    L’assemblée se proclame Coordination Nationale des Laboratoires en Lutte avec les délégués présents ce jour et les organisations syndicales et associatives qui acceptent d’y participer.

    La coordination se prononce pour le blocage administratif des organismes : Jury des Chaires d’excellence, CA, instances de décision et de mise en œuvre (EPST, Universités).

    La coordination appelle les laboratoires à participer aux actions lancées par la coordination universitaire et d’ores et déjà pour le 24 Mars.

    La coordination désigne une délégation qui se rendra à l’assemblée des directeurs d’unités qui se tient dans deux jours pour lui faire connaître les motions votées ce jour.

    La coordination appelle les personnels de la recherche à participer à l’action interprofessionnelle lancée par les Confédérations syndicales le 19 Mars.

    La coordination soutient le Boycott et le blocage de l’ANR et de l’AERES, et la non remise par les laboratoires de leurs rapports plan quadriennal à l’AERES.

    La coordination propose une réunion plénière d’urgence du Comité National et des instances scientifiques des autres organismes et des autres EPST.

    La coordination demande la démission de la ministre de la recherche et de A. Migus, C. Bréchignac et A. Resplandy-Bernard.





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