• Un rapport propose de lier la revalorisation des enseignants à leur performance. Les Echos, le 2 novembre 2009.

    La proposition est sensible. Alors que le ministère de l'Education nationale et les syndicats sont actuellement en pleine négociation sur la revalorisation des carrières des enseignants, un rapport rendu public vendredi par le député UMP Dominique Le Mèner propose de récompenser davantage  « la performance de l'enseignant devant les élèves ». Critiquant le système actuel de notation des enseignants -ceux-ci sont inspectés tous les trois à cinq ans dans le premier degré et tous les six à sept ans dans le second degré selon le rapport-, le député propose deux pistes d'action : soit mettre en place « une évaluation moins formelle et plus qualitative, conduite conjointement par le chef d'établissement et l'inspecteur », soit noter la valeur ajoutée « collective » de l'établissement, en évaluant ce que celui-ci a apporté de plus à ses élèves par rapport à des établissements comparables. Dans tous les cas, il s'agirait de verser « des rémunérations complémentaires » à ceux « dont l'action pédagogique est jugée exceptionnelle ».


    Extraits du rapport :

    I- Un budget intégrant la réforme de la mastérisation
    (...)  D’autre part, le schéma d’emplois du projet de budget est directement issu de cette réforme, dont l’un des effets est d’affecter, à compter du 1er septembre 2010, dans les écoles et les établissements scolaires, les enseignants nouvellement recrutés. En conséquence, en venant s’ajouter à la suppression de 600 emplois administratifs, cette mesure entraînera la suppression, à compter de cette date, de : 
    - 9182 emplois d’enseignants stagiaires (soit 3 061 équivalents temps plein travaillé ou ETPT) dans le 1er degré,
    - 6733 emplois d’enseignants stagiaires (soit 2 244 ETPT) et 411 emplois de conseillers principaux d’éducation stagiaires (soit 137 ETPT) dans le 2nd degré,
    - 1876 emplois de stagiaires dans l’enseignement privé (soit 625 ETPT). 
    Le schéma d’emplois intègre toutefois des mesures de créations de postes liées à la démographie scolaire et à relance de la politique d’éducation prioritaire. Ainsi, dans le 1er degré, qui enregistre une hausse des effectifs d’élèves (+ 5700 élèves prévus en 2010), les moyens augmenteront de 2182 emplois d’enseignants (soit 728 ETPT), tandis que, dans le 2nd degré, 144 emplois supplémentaires, soit 48 ETPT, seront affectés aux établissements situés dans des zones défavorisées sur le plan socio-économique. En application du principe de parité, les moyens de l’enseignement privé des 1er et 2nd degrés augmenteront de 476 emplois (soit 158 ETPT)."
    (...)


     
    "Cette reconnaissance se heurte, pour l’heure, à l’obstacle des décrets du 25 mai 1950 qui définissent le service des enseignants du secondaire uniquement en horaires hebdomadaires d’enseignement (18 heures pour les professeurs certifiés et 15 heures pour les professeurs agrégés). Autrement dit, ces décrets ne disent rien des missions essentielles auxquelles les enseignants consacrent pourtant de plus en plus de temps, qu’il s’agisse du soutien qu’ils peuvent accorder à des petits groupes d’élèves ou du temps pris pour encadrer des travaux de recherche.



    La suite ici: http://www.auboutduweb.com/poolp/index.php?post/2009/11/03/Masterisation-et-revalorisation-de-lenseignement-scolaire-:-le-rapport-Le-Mener 

  • Communiqué de presse

    La Coordination Nationale des Universités, réunie ce mardi 27 octobre 2009 à l'université Paris Ouest Nanterre, et représentant vingt établissements, réaffirme son opposition fondamentale aux réformes portées par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et par le Ministère de l'Education Nationale.

    Elle dénonce dans ces réformes une mise à sac de la recherche et de l'enseignement, de la Maternelle à l'Université, l'instauration d'une logique managériale et l'imposition de l'idéologie du profit financier. Elle dénonce la dégradation programmée des conditions de travail et de vie des étudiants et des personnels.

    Elle appelle la communauté universitaire et éducative, les étudiants et les parents d'élèves à entrer en résistance et à tout mettre en oeuvre pour défendre le service public d'enseignement et de recherche.

    Motion n°1

    La Coordination Nationale des Universités appelle les UFR à s'approprier la motion suivante, comme cela a déjà été fait dans plusieurs établissements :

    Nous refusons la mise en place de masters professionnels d'enseignement et nous ne remonterons aucune maquette les concernant, que ce soit au niveau mention, spécialité ou parcours.

    Ce nouveau type de master aurait pour conséquence inéluctable la création d'un immense vivier de « reçus-collés » sans aucune perspective professionnelle crédible, et mettrait en cause, à court terme, l'existence même des concours.

    Nous dénonçons des mesures transitoires absurdes. Alors que, l'an dernier, le Ministère a accusé les enseignants de vouloir brader les diplômes en validant automatiquement le semestre, il exige maintenant la validation automatique de tout ou partie du M1, y compris pour les étudiants recalés au concours.

    Nous ne collaborerons pas à une réforme aussi chaotique.

    Motion n°2

    La Coordination Nationale des Universités reprend à son compte les motions de la Coordination Nationale de la Formation des Enseignants (CNFDE) du 24 octobre 2009, en particulier son appel à la mobilisation. Comme la CNFDE, la CNU réaffirme que, de la maternelle à l'université, enseigner est un métier qui s'apprend.

    Elle exige le retrait des décrets du 28 juillet 2009 et de la circulaire d'organisation des stages du 27 août 2009, qui conduit à ce que des étudiants deviennent des moyens d'enseignement, assumant des responsabilités qui devraient n'être confiées qu'à des fonctionnaires.

    Elle dénonce une réforme qui obéit à une logique de réduction des coûts et de sélection sociale en ne rémunérant plus l'année de formation professionnelle. Elle vise à normaliser le recours à des personnels précaires, en dehors du statut de fonctionnaire d'État.

    Elle appelle les personnels des IUFM et des UFR à ne pas participer à la mise en place des stages en responsabilité pour les étudiants préparant les concours de recrutement et à tout mettre en oeuvre pour l'empêcher.

    Elle appelle les enseignants, dans les écoles et les établissements du second degré, à ne pas participer à l'accueil, l'encadrement et l'évaluation des étudiants dans le cadre de ces stages.

    Elle s'associe à l'inquiétude des parents d'élèves et les appelle à dénoncer la mise en place de ces stages.

    Elle réaffirme son attachement au service public d'État d'enseignement et à une voie unique de recrutement et d'embauche, les concours nationaux. La formation, pour toute la profession, premier comme second degré, requiert une coopération étroite entre UFR, IUFM et formateurs de terrain.

    Elle réaffirme que la réforme de la formation et du recrutement des enseignants, dite de la « mastérisation », détruit la formation initiale et continue des enseignants et contribue à détruire le service public de l'éducation nationale.

    En conséquence, elle appelle les étudiants, stagiaires et collègues et parents d'élèves à se mobiliser dans les écoles, les établissements du second degré, les universités, les IUFM. En particulier, elle appelle à la journée de mobilisation du 17 novembre et à la grève du 24 novembre.


    Motion n°3

    La Coordination Nationale des Universités exprime son inquiétude devant les pressions croissantes exercées sur la situation administrative et professionnelle de chercheurs et des enseignants-chercheurs sur des critères qui paraissent principalement « managériaux » et de nature à porter atteinte à l'indépendance de la recherche et de l'enseignement supérieur.

    La CNU exige l'arrêt immédiat de cette politique, dont par ailleurs la crise de France Telecom a mis en évidence les effets néfastes dans un contexte de privatisation des services publics analogue à celui actuellement infligé à la recherche publique et aux universités.

    La Coordination exige :

    La liberté pour les chercheurs et les enseignants chercheurs d'exister en tant qu'individus au sein des laboratoires avec leur propre sujet de recherche original.


    Motion n°4

    La Coordination Nationale des Universités dénonce la privatisation rampante de l'enseignement et de la recherche qui s'opère par le biais :

    - des fondations universitaires ou partenariales de droit privé, visant à justifier le désengagement financier de l'Etat et menaçant l'indépendance du service public ;

    - des partenariats public/privé, plaçant les établissements sous le joug des entreprises ;

    - d'un budget en trompe-l'oeil : la hausse de 1,8 milliard annoncée par Valérie Pécresse pour les universités recouvre, pour l'essentiel, des primes, et des crédits d'impôt reversés au secteur privé ;

    La CNU exige des créations massives de postes statutaires et la résorption de la précarité, ainsi que l'arrêt de la politique contraignant les chercheurs du secteur public à travailler pour le secteur privé, pendant que le secteur privé licencie ses propres chercheurs.

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    Appel et calendrier

    La Coordination Nationale des Universités appelle à des mobilisations locales et à des rassemblements régionaux le 17 novembre 2009, en particulier pour assurer le succès de la journée de grève et de manifestation du 24 novembre 2009.

    La CNU soutient l'appel de la Ronde Infinie des Obstiné-e-s (à l'initiative de Paris 8) à se retrouver, à partir du 16 novembre, tous les lundis, de 18h à 20h, Place de l'Hôtel de Ville à Paris.

    La CNU lance un appel à la CNFDE, au Forum des sociétés savantes, à la Coordination des BIATOSS, à la Coordination des étudiants, à Ecole en Danger et aux différents collectifs défendant le service public d'enseignement, afin de se réunir en symposium contre la réforme de la mastérisation, le samedi 30 janvier 2010 à Paris I ou Paris IV.


    La CNU envisage une prochaine réunion, en fonction de l'actualité, le samedi 5 décembre 2009 dans une université parisienne.

  • Les quatre groupes de proposition interministériels sur la réforme de
    la formation enseignante (AEF n°119022) suggèrent un calendrier
    différencié pour les concours enseignants. Les épreuves
    d'admissibilité de PE auraient lieu fin septembre et l'admission en
    fin de M2. Les candidats aux Capes, au Capet et aux concours de CPE
    passeraient quant à eux les épreuves écrites fin décembre-début
    janvier et l'oral à la fin du M2. Installés le 4 septembre 2009, les
    groupes de travail ont rendu leurs rapports aux ministres Valérie
    Pécresse et Luc Chatel, jeudi 15 octobre. Un groupe piloté par le
    secrétaire général Pierre-Yves Duwoye, effectuera une synthèse de ces
    travaux qu'il devrait remettre le 30 octobre aux deux ministres. Selon
    les informations recueillies par AEF, Luc Chatel pourrait communiquer
    sur la masterisation après les vacances de la Toussaint. Les syndicats
    enseignants, qui n'ont pas été contactés jusqu'ici, pourraient se voir
    proposer des dates d'audience « très prochainement ».

    Les membres des groupes de travail estiment que le calendrier prévu
    par les décrets publiés en juillet complique voire handicape la mise
    en oeuvre de la masterisation, en particulier pour les PE.

    Pour des raisons techniques et politiques, le ministère de l'Éducation
    nationale ne semble pas disposé à avancer les épreuves d'admissibilité
    en M1 en revenant sur les décrets. Le cabinet de Luc Chatel
    explorerait cependant « la possibilité d'infléchir les décrets par
    voie d'arrêté permettant aux étudiants de s'inscrire aux concours
    'sous réserve' de valider leur M1 ». Cette disposition permettrait
    d'organiser les épreuves de recrutement de PE au tout début du M2. En
    effet, dans le schéma actuel, note une source proche du dossier, pour
    que les épreuves d'admissibilité du CRPE aient lieu fin septembre, il
    faudrait que les inscriptions soient bouclées avant le 31 août,
    période à laquelle les services administratifs sont en vacances.
    Aujourd'hui, les étudiants ont entre le 10 septembre et le 20 octobre,
    assure-t-il.


    UN GROUPE PLC PLUS PARTAGÉ

    Le groupe de travail sur le premier degré prônerait une maquette de
    concours proche de celle proposée en janvier dernier. Elle serait
    composée de deux épreuves d'admissibilité disciplinaires comprenant
    une dimension didactique axée d'une part sur la connaissance de la
    langue française et de la culture littéraire, et d'autre part sur les
    mathématiques et les sciences. Les deux épreuves orales seraient très
    professionnelles, dont l'une centrée sur la connaissance du système
    éducatif, à partir des connaissances acquises par l'élève lors de son
    stage en établissement.

    Les membres du groupe « professeurs de l'enseignement secondaire,
    technique, d'éducation physique et sportive et conseillers principaux
    d'éducation », plus partagés que le groupe PE, livrent un rapport «
    prudent » selon plusieurs sources concordantes. Ils donnent des
    préconisations souples, laissant au ministère de l'Éducation nationale
    la liberté de décliner plus finement les épreuves en fonction des
    disciplines. Le groupe ne tranche pas le maintien ou non de l'épreuve
    de connaissance du système éducatif, qui relèvera d'une décision
    politique, mais marque son refus d'une « épreuve livresque ».

    Les maquettes de Capes proposées restent relativement disciplinaires à
    l'écrit. Les deux épreuves d'admission, plus professionnelles,
    comprendraient « classiquement » une leçon avec dans certaines
    disciplines la possibilité de vérifier les connaissances
    expérimentales et une épreuve de dossier, en lien avec le stage et la
    dimension professionnelle du master.
    Par ailleurs, l'ensemble des membres du groupe s'accordent sur le
    principe que le master ne devra pas être conçu en fonction du
    concours, mais l'inverse. « Les maquettes ne semblent pas
    révolutionnaires, mais au final, tout dépendra de la manière dont les
    universités construisent leurs masters », explique une source proche
    du dossier. De même, ils souhaitent éviter d'alourdir les concours
    avec de nouvelles épreuves.

    La place et le contenu du stage ont par contre fait l'objet de
    discussions assez vives.

    ADMISSIBILITÉ DE L'AGRÉGATION EN M2

    Le groupe « agrégation » insisterait sur la nécessité pour les agrégés
    de recevoir une formation professionnelle et d'effectuer des stages
    qui devront être pris en compte dans les concours.

    Selon plusieurs sources, la place de l'agrégation après le M2 pose
    souci. Les Écoles normales supérieures craindraient que les étudiants
    s'orientent directement vers une unité de recherche sans passer
    l'agrégation. Par ailleurs, les agrégés risqueraient de se retrouver
    devant élèves sans avoir reçu de formation professionnelle. Aussi,
    afin de pallier une éventuelle réduction du vivier d'agrégés et une
    mise en concurrence avec les doctorats, le groupe de travail suggère
    la possibilité d'inscrire aux concours des étudiants inscrits en M2,
    bien qu'ils ne l'aient pas encore validé.


    Les membres du groupe agrégation proposent des mesures transitoires
    pour la session 2011, qui risque de poser des problèmes de vivier. En
    effet, ils redoutent un nombre insuffisant de candidats titulaires
    d'un M2 à l'agrégation, alors qu'aujourd'hui 80 % des agrégés ont un
    niveau M1.


    En dépit des «logiques divergentes selon les niveaux de recrutement», les quatre
    groupes insistent sur le lien master/concours.


    Source: Cette dépêche AEF fait partie du dossier d'actualité suivant : Masterisation de la formation des enseignants.

  • Communiqué de la 12e Coordination Nationale des Universités, réunie à l'université Paris 8-St Denis le 30 septembre 2009.

     

    Nous avons encore plus de raisons d'être en colère et de nous battre que l'an dernier.

    En convoquant ce 30 septembre une nouvelle Coordination Nationale des Universités en lutte, nous réaffirmons notre refus de la loi LRU que, depuis deux ans, le gouvernement cherche à nous imposer. Les raisons de notre engagement persistent, le mécontentement de toutes les composantes de la communauté universitaire est demeuré tel qu'il était en février 2009 lorsqu'a été lancé le mot d'ordre d'arrêt de l'université. Le maintien de la Coordination Nationale des universités en lutte apporte ainsi un premier démenti aux efforts de propagande orchestrés par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. La CNU continue à dénoncer cette réforme qui contrevient fortement à l'idée que nous nous faisons des missions de l'université, qui affaiblit le service public de l'enseignement supérieur et de la recherche et qui, au-delà, contribue au démantèlement de l'éducation nationale.

    La CNU réaffirme ses revendications du semestre passé et appelle dans l'immédiat :

    à organiser des AG dans les universités avec élection de mandatés à la CNU, et des réunions interprofessionnelles ;
    à lutter contre la loi LRU en refusant le passage aux RCE, la cession du patrimoine immobilier et les heures complémentaires ;
    à combattre la logique de la gestion des ressources humaines appliquée à l'université et à la recherche, fondée sur l'idéologie de l'évaluation individuelle (primes individualisées, entretiens professionnels des BIATOSS, modulations de service), situation aggravée par la loi dite de « mobilité » des fonctionnaires votée cet été ;
    à refuser la dégradation de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés en bloquant l'élaboration et la remontée des maquettes « métiers de l'enseignement », que ce soit sous la forme de spécialité, mention ou parcours, en dénonçant les dangers des mesures transitoires, en refusant d'appliquer les nouvelles modalités des stages.

    Afin d'assurer la convergence de ces divers modes de résistance, afin de rappeler au ministère que la réprobation envers sa politique est largement partagée par les membres de la communauté universitaire, afin de promouvoir la démocratie au sein de nos établissements, afin de défendre les statuts de fonctionnaires pour tous ceux qui y travaillent, afin de défendre l'existence d'une université ouverte à tous et de favoriser l'insertion des jeunes chercheurs et doctorants, la Coordination Nationale des Universités en lutte va poursuivre son action en collaboration avec les organisations syndicales, les associations et sociétés savantes impliquées dans cette dynamique.

    Nous appelons à une journée nationale de manifestations le 17 novembre et à la 13ème CNU le 27 octobre (Paris IV ou X ?)

    Rappel

    • 3 octobre : coordination BIATOSS (Maison des syndicats, Paris 6)
    • 7 octobre : journée du travail décent
    • 10 octobre : AG de SLU à Paris 7 (site Olympiade)
    • 17 octobre : réunion des sociétés savantes sur les réformes en cours (Institut Poincaré)
    • semaine du 22 octobre : appel à des débats sur les réformes en cours dans les universités
    • 27 octobre : prochaine CNU

  • Réforme de la formation des maîtres :il est encore temps de préserver l’avenir

     

    Le gouvernement a préparé des décrets qui lui donnent en partie les moyens juridiques de mettre en œuvre sa réforme de la formation des maîtres. Leur publication est imminente. Pourtant, sur le fond, cette réforme a suscité une opposition quasi unanime des instances universitaires, des organisations syndicales d’enseignants et d’étudiants, des associations professionnelles, des sociétés savantes, des mouvements pédagogiques, des parents d’élèves (FCPE), etc.

    Et quant à la méthode, les textes de ces décrets ont été rédigés avant la fin des discussions engagées avec les syndicats dans les « groupes de travail » et alors que la « commission de concertation » coprésidée par MM Marois, recteur, et Filâtre, président d’Université, avait à peine commencé ses travaux.

    C’est au point que la Conférence des présidents d’université (CPU) et M. Filâtre, coprésident de la commission, la Conférence des directeurs d’IUFM (CDIUFM), la Conférence des directeurs d’UFR de sciences (CDUS), la Conférence des directeurs d’UFR de lettres et sciences humaines (CDUL) ont dû décider de suspendre leur participation à cette commission, acte inédit dans les relations entre le gouvernement et l’Université. Au même moment, tous les syndicats exigeaient que les projets de décrets soient retirés de l’ordre du jour du Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’État (CSFPE) et le Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (CNESER) demandait leur retrait.

     
    La suite ici: http://www.mediapart.fr/club/blog/catherine-chabrun/010709/appel-luc-chatel-par-la-coordination-nationale-formation-des-ense 





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