• Les étudiants en colère prennent leur bâton de pèlerin - La République du Centre

    Après la Ronde des obstinés des enseignants-chercheurs, des étudiants débutent ce jeudi une Marche des obstinés de Chartres à Paris, en quatre jours. Théophile Gaudin en explique les raisons.

    Les cours ont repris dans la plupart des facs, les examens auront lieu. A l’université de Rouen aussi. C’est de là-bas que Théophile Gaudin, étudiant en chimie, organise la « Marche des obstinés » qui partira ce jeudi de Chartres, pour rallier Paris, en quatre jours.
    « Cette idée avait été lancée par un professeur lors d’une coordination nationale des universités il y a quelques semaines. J’ai pensé qu’il ne fallait pas la laisser tomber » indique l’étudiant, joint lundi au téléphone, qui, en marge de ses révisions, a pris en charge l’organisation de cette manifestation. « Les étudiants qui participent au mouvement contre la loi relative aux libertés et responsabilités des universités ne sont pas des flemmards comme on veut le faire croire. Beaucoup ont obtenu des mentions » souligne Théophile Gaudin.

    « Je ne veux pas d’une licence Danone ou Total » 
    Lui est entré dans le mouvement dès son lancement. Pas par esprit rebelle. Ou gauchiste. « Je suis plutôt respectueux de l’ordre, et je ne suis pas spécialement de gauche ».

    Mais, comme nombre de ses camarades, il a entendu ce que que les enseignants-chercheurs reprochaient au projet de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche Valérie Pécresse. Et lui aussi craint que l’autonomie des universités fasse naître une concurrence entre elles, qu’il est risqué de donner trop de pouvoir au président, de faire rentrer les entreprises dans les facs...

    « Etudiant en chimie, je ne voudrais pas me retrouver avec une licence Danone ou Total » Affirme Théophile Gaudin, pour expliquer son point de vue.

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