• Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche précise que le coût de la rentrée pour les étudiants est stable par rapport à l’année dernière, au vu des indicateurs des prix.

    Communiqué - Valérie Pécresse
    25 août 2009

    Nette baisse des indices des prix à la consommation

    L’alimentation, les fournitures scolaires et les équipements informatiques, principaux postes de dépenses des étudiants sont généralement en baisse:

    Tableau : alimentation, fournitures scolaires, équipements

     

    Plus généralement, l’inflation observée, de juillet 2008 à juillet 2009, est de -0.7%.

     

    Stagnation des loyers

    Dans le parc CROUS, les loyers sont en stagnation. En effet, dans les immeubles qui n'ont pas connu de réhabilitation cette année, la hausse moyenne constatée est de 1,89 %, soit moins de 2 € par mois en moyenne. Quant aux immeubles ayant été réhabilités, leurs loyers seront révisés à hauteur de 2,2 % en moyenne (soit un peu plus de 2 euros par mois). Cette hausse  correspond à l’augmentation de la surface des chambres et à davantage de services à l’étudiant (Source : CNOUS au 15 août 2009).
    Pour rappel, le loyer moyen varie de 80 à 120 €  par mois après le versement des aides pour le logement (APL). Les loyers sont fixés par les conseils d’administration des CROUS qui délibèrent chaque année.

    Dans le parc locatif privé, depuis le début de l'année 2009, la hausse des loyers a connu un très fort ralentissement. A Paris par exemple, cette hausse est nulle, entre le 1er janvier 2008 et le 1er janvier 2009, pour les petites surfaces (studios) en locations courtes, privilégiées par les étudiants. Par ailleurs, la baisse tendancielle observée ces dernières années pour les loyers du privé en province se poursuit : près de 44 % des villes (soit deux fois plus que l'année précédente) ont même pu constater une baisse de leurs loyers (Source : OLAP Observatoire des Loyers de l’Agglomération Parisienne – 15 Août 2009).

     

    Très faible hausse des frais d’inscription

    La hausse des frais d’inscription est très faible (comprise entre 2 et 8 euros). Il s’agit de la plus faible hausse jamais effectuée (+ 1,55% en moyenne pondérée). Les boursiers (revenu imposable des parents < 32 000 € annuels) sont exemptés de frais d’inscription.

    Tableau  : coût de l'incription en fonction des diplômes

    Pour mémoire :
    - les frais de médecine préventive sont restés stables : 4, 58 €
    - les frais d’assurance maladie ont augmenté de 3 € (198 €).

     

    Augmentation modérée du prix du ticket Resto U

    Le prix du repas au Resto U a augmenté de  5 centimes (2,90 €), soit +1.72%.

     

    Compensation de la hausse du coût du transport en Ile-de-France

    Les transports en Ile-de-France augmentent de 3.5 % mais le ministère verse aux étudiants franciliens boursiers un complément transports de 153 €  par an.


    Source:http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid48658/stabilite-du-cout-de-la-rentree-pour-les-etudiants.html 


  • INTERVIEW - À un mois de la rentrée universitaire, la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse fait le point sur les mesures déjà prises et celles qui sont à venir.

    Jeudi prochain, la ministre inaugurera le site de la caserne d'Arras et ses 34 logements étudiants. Une occasion de tirer un bilan de la politique entreprise par le gouvernement dans un domaine sensible.

    LE FIGARO. - La pénurie de logement étudiant est un serpent de mer auquel vous vous étiez engagée à tordre le cou. Qu'en est-il aujourd'hui ? 
    Valérie PÉCRESSE. - Nous par tions de très loin. En 2004, le rapport Anciaux chiffrait la pénurie à 120 000 logements. L'État avait pris du retard par rapport aux objectifs, et c'est pourquoi nous avons donné un coup d'accélérateur. Nous serons cette année à 8 400 réhabilitations, soit 1 400 de plus que prévu, et plus de 3 600 constructions nouvelles. Vingt-cinq résidences universitaires ou vriront en 2009-2010, dont six en Ile-de-France, et ce sont 30 000 chambres nouvelles qui auront été mises à disposition des étudiants depuis trois ans. Depuis 2007, nous avons mis 125 millions d'euros sur la table, et cela commence à porter ses fruits. S'y ajoutera le volet logement du Plan Campus.

    Ces mesures concernent le logement social, mais la plupart des étudiants doivent se rabattre sur un parc privé souvent cher. Agissez-vous aussi sur ce domaine ? 
    La loi Boutin avait pour objet d'autoriser les sous-locations et les colocations dans le parc HLM. Nous allons maintenant travailler avec Benoît Apparu, secrétaire d'État au Logement et à l'Urbanisme, pour étendre ce dispositif au privé en concevant un système de garantie pour le bailleur en cas de colocation. De plus, la stabilisation des loyers, en cette période de crise, est une chance pour les étudiants.

    la suite ici: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/08/22/01016-20090822ARTFIG00397-logement-etudiant-30-000-nouvelles-chambres-en-3-ans-.php 


  • Pour Marie-Pierre de La Gontrie, 1ère Vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France en charge des Finances, les rares annonces de Valérie Pécresse sur la rénovation du patrimoine universitaire parisien sont incompréhensibles et désordonnées.

    Après avoir commandé en 2008 un audit sur le patrimoine universitaire parisien, puis décidé de créer une mission confiée à Bernard Larrouturou, pour finalement en reporter les conclusions à fin 2009, la Ministre lance désormais des chiffres concernant seulement deux universités parisiennes.

    « Pourquoi annoncer des chiffres pour les seules universités de Paris IV et de Paris VII alors même qu'est attendu un engagement clair de l'Etat pour aider toutes les universités à se regrouper et à financer leurs projets Campus », s'interroge Marie-Pierre de La Gontrie.

    « Faut-il comprendre que Valérie Pécresse souhaite avant tout multiplier les effets d'annonce ? Mais en attendant, cette absence de vision et de stratégie d'ensemble se traduit par une accumulation de tensions et de difficultés pour les universités : que pense Valérie Pécresse, en tant que ministre, de la bataille pour la propriété de la marque « Sorbonne » ; du conflit interne à l'UMP des Hauts-de-Seine, entre MM Pasqua et Devedjian, sur le devenir du pôle Leonard de Vinci ; de l'avenir de la cité universitaire d'Antony ; et du gel de nombreuses opérations en attente de décisions financières pour les projets Campus ; ... ».

    Madame Pécresse semble gérer ces questions, pourtant fondamentales pour l'avenir des universités et des étudiants, au fil de l'eau.

    Source: http://www.newspress.fr/Communique_FR_218851_615.aspx 


  • Deux ans après le vote de la loi LRU, quel bilan tirez-vousde son application ? 

    Le constat est clairement positif. La prise d'autonomie des universités se déroule plus vite que prévu : 60 % des 85 universités seront passées aux responsabilités et compétences élargies en deux ans, soit un rythme bien plus rapide que la montée en charge initialement prévue (20 % par an). Cette dynamique montre la forte aspiration des universités à profiter de cet espace de liberté nouveau.

     

    C'est-à-dire ? 

    L'autonomie a provoqué un déclic. Elle a incité les universités à se rapprocher des autres acteurs de l'enseignement et de la recherche, qu'il s'agisse de leurs homologues, des grandes écoles ou des organismes de recherche. Le problème de l'université française, c'est qu'elle a été morcelée en disciplines. Or, pour proposer un enseignement attractif et espérer une visibilité internationale, il est essentiel de savoir développer des expertises et des stratégies communes, de regrouper les publications.

    Ces possibilités sont-elles déjà intégrées ? 

      Les exemples sont nombreux. A la rentrée prochaine, les premières classes préparatoires aux grandes écoles seront ouvertes au sein des universités. Autre initiative, Paris-Orsay, qui a signé en mai dernier un accord de double diplôme avec l'Ecole polytechnique. De même, les différents acteurs de l'enseignement supérieur tendent à se rassembler au sein des pôles de recherche et d'enseignement supérieur (Pres), qui sont actuellement douze en place. Ainsi, le Pres de Lyon regroupe les trois universités de la ville, les deux écoles normales supérieures, l'Ecole centrale, l'EM Lyon, et l'IEP. En mettant en place des signatures communes, des collèges doctoraux, et des doubles diplômes, ces pôles pourront davantage rivaliser au niveau mondial.

    La suite ici: http://www.lesechos.fr/info/france/02095789270--l-autonomie-change-tous-les-reperes-.htm 


  • 9 universités  seront auditées pour un passage à l'autonomie en 2011 et 2012. C'est sur la base de ces audits et des efforts consentis par les universités pour se conformer à leurs recommandations que le ministère décidera de leur passage à l'autonomie.

    Après l’annonce de Valérie Pécresse des 33 nouvelles universités autonomes au 1er janvier 2010, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche prépare d’ores et déjà la prochaine vague d’universités en vue de leur accession à l'autonomie en 2011 et  2012 et met en place un dispositif d’audit et d’accompagnement.
     

    19 universités sont concernées par la prochaine vague d’audits menée par l'IGAENR (Inspection Générale de l'Administration de l'Education Nationale et de la Recherche):
    Amiens ; Arras ; Antilles-Guyane ; Caen, Chambéry ; Grenoble 2 ; Lille 1 ; Lille 3 ; Lyon 2 ; Nîmes ; Orléans ; Paris 1 ; Paris 3 ; Polynésie française ; Reims ; Réunion ; Rouen ; Toulon ; Toulouse 2.

    Ces audits font partie d'un ensemble de mesures destinées à accompagner les universités dans leur préparation à l'exercice des nouvelles compétences, définies par la loi sur l’autonomie. Ils vont éclairer les conseils d'administration et les présidents sur les forces et les faiblesses de leur université, à partir d'un diagnostic complet dans quatre domaines : gestion des ressources humaines, gestion financière et comptable, gestion patrimoniale et systèmes d'information. Ils indiqueront les progrès à accomplir pour réussir leur passage aux compétences élargies.

    La ministre a rappelé que c'est sur la base de ces audits et des efforts consentis par les universités pour se conformer à leurs recommandations que le ministère décidera de leur passage à l’autonomie.

    Parallèlement, la ministre a indiqué que 6 écoles d’ingénieurs (ENSI Bourges ; ENSC Montpellier ; Ecole centrale de Nantes ; ENIT Tarbes ; INSA Rouen et Chimie Paristech) s’ajoutent à cette vague d’universités auditées.

    Aux 18 premières universités autonomes au 1er janvier 2009, s’ajoutent les 33 universités qui accèderont à l’autonomie au 1er janvier 2010.Ce sont 60% des universités françaises qui seront autonomes dès 2010.

    Source: http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid28988/autonomie-des-universites-lancement-de-la-3e-vague-d-audits.html 





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