• Retenues sur salaires, promotions bloquées, mutations ... Rien n'y fait: les enseignants désobéisseurs persistent. Ils viennent de signer un appel contre les évaluations nationales qui débutent le 18 janvier pour les CM2 et sont prévues en mai pour les CE1. Simultanément, ils font appel de leurs sanctions devant les tribunaux administratifs et souvent l'emportent. Comme Erwan Redon, à Marseille, dont le déplacement d'office a été suspendu.

    Mises en place en 2009 par Xavier Darcos, alors ministre de l'Education, ces évaluations ont été contestées dès le début, aussi bien par les syndicats, les parents d'élèves, les désobéisseurs. C'est la voie ouverte à une mise en concurrence des écoles, estiment les opposants. Ils ne croient guère aux assurances du ministère selon lequel les résultats des établissements ne seront jamais diffusés.

    Ces évaluations sont aussi jugées mal faites. Pour les CM2 notamment, elles viennent trop tôt, disent les opposants. L'an dernier, elles portaient même sur des parties du programme qui n'avaient pas encore été abordées. Enfin leur système de notation sommaire - bon ou faux - ne permet pas d'évaluer en finesse le niveau des élèves ni leurs compétences.

    En juin dernier, le ministère avait présenté comme une victoire le fait que malgré le tollé, il avait reçu près de 70% de résultats de ces évaluations. Ce qui laissait tout de même 30% d'enseignants rétifs. De plus, selon certains, les inspecteurs, soucieux de jouer un rôle tampon entre leur hiérarchie et les profs, auraient fait remonter des évaluations faites partiellement, et pas selon les règles. 


    La suite ici: http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2010/01/les-désobéisseurs-recommencent-à-désobéir-.html 

  • Appel à se réunir  en Coordination Nationale des Universités

    le lundi 25 janvier 2010 (Paris,  10h-17h)

     

    Grâce à la mobilisation du printemps  2008 nous sommes parvenus à contenir et  à infléchir, sur un certain nombre de points, les projets du gouvernement. Mais  notre vigilance doit rester intacte et nous sommes nombreux à continuer à nous  opposer à des projets dont l'un d'entre eux en particulier (la  mastérisation de la formation des  enseignants) est parvenu à faire  l'unanimité contre lui.

    Alors que les méthodes du gouvernement sont  de plus en plus critiquées et que leur inefficacité dans un certain nombre de  secteurs est désormais patente, le moment est venu, pour la communauté  universitaire, de se remobiliser. C'est pourquoi nous vous invitons à participer  à la première CNU de l’année 2010. Marquant l’anniversaire de la  coordination nationale du 22 janvier 2009, cette CNU doit être l’occasion, pour  toute la communauté universitaire — enseignants-chercheurs, chercheurs,  enseignants, BIATOSS, étudiants, titulaires et précaires — d'exprimer leur  détermination et d'affirmer leur résistance face aux réformes en cours et aux  projets gouvernementaux.

    Les organisateurs de la prochaine  Coordination Nationale des Universités invitent tous les établissements,  départements , UFR, laboratoires,  à  organiser, partout où cela est possible, des assemblées générales pour mandater  des délégations où pourront figurer enseignants-chercheurs, chercheurs,  enseignants, BIATOSS, doctorants, étudiants, titulaires et précaires. En cas  d'impossibilité, nous suggérons aux collègues mobilisés de se réunir et de  désigner des délégués. L'idéal serait que chaque université et école puisse  constituer une délégation de 4 ou 5 personnes relevant de catégories  différentes.

    Plus grand sera le nombre d'universités représentées,  plus cette Coordination Nationale sera en mesure de prouver aux ministres  concernés et au gouvernement la volonté de la communauté universitaire dans sa  diversité de faire échec à des projets dont la finalité est de démanteler le  service public de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Nous devrons  déterminer ensemble les moyens d'action les plus efficaces pour y  parvenir.

    L'ordre du jour actualisé ainsi que les procédures  d'inscription seront communiqués ultérieurement.
     
    Les porte-parole  et les organisateurs de la présente CNU,   SLU,    SLR
     

    Ordre du jour indicatif :

    1.  
      1. Point sur l’état de la mobilisation et  discussion sur les priorités du mouvement    
      2. Rédaction, débat et vote d’une motion globale contre la politique gouvernementale    
      3. Débat sur la Mastérisation. Vote d'une motion et des moyens d'action.
      4. Débat sur l'évaluation au niveau local et national. Vote d’une motion.    
      5. Débat sur le fonctionnement de la Coordination Nationale des Universités
                 (élection des porte-parole, prochaine CNU et ordre du jour indicatif)  

  • Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur, le martèle ces jours-ci: il serait temps que les grandes écoles y mettent du leur pour atteindre l'objectif de 30% de boursiers fixé par le gouvernement - au grand dam de la Confédération des grandes écoles qui ne veut pas entendre parler de «quotas», terme que récuse la ministre.
    Comment y parvenir ? En faisant sauter toute une série de verrous, a-t-elle expliqué ce matin sur RTL, dont celui des frais d'inscription aux concours, souvent très chers : «Je souhaite que dès cette année nous travaillions avec les grandes écoles à la question du coût de l'inscription aux concours, parce que ça coûte très cher. Parfois 500, 600 euros. Et donc je souhaite que nous travaillions d'abord évidemment avec les grandes écoles sous la tutelle de l’Etat – Polytechnique, Normale Sup... – mais aussi avec les autres, pour avoir la gratuité de l’inscription aux concours pour les étudiants boursiers.»





    La suite ici: http://www.liberation.fr/societe/0101612528-pecresse-voudrait-que-les-concours-soient-encore-plus-gratuits-pour-les-boursiers 


  • A la mi-janvier, le Cnrs devrait se trouver dirigé par une nouvelle équipe. Logique : les mandats de Catherine Bréchignac, sa présidente, et d'Arnold Migus, son directeur général, viennent à échéance. Mais d'autres postes sont aussi à renouveler. Le secrétaire général, Alain Resplandy-Bernard, quitte le Cnrs en février 2010. Et Michel Spiro, le directeur de l'IN2P3 (la physique nucléaire et des particules) va se consacrer à son mandat de président du Cern.


    Tous ces changements vont s'accompagner d'une modification de la gouvernance de l'organisme de recherche. Le décret du 1er novembre a en effet confié au futur président la direction générale du Cnrs, mettant ainsi fin au bi-céphalisme. Ce président devrait être assisté de directeurs généraux délégués, dont l'un à l'administration - ce poste remplace celui de secrétaire général - et un à la recherche. Au delà des questions de personnes, il est clair que l'an neuf ne sera pas seulement un jeu de chaises musicales au Cnrs, dont la relative autonomie vis à vis du pouvoir politique continue d'agacer.

    Les rumeurs se multiplient sur les possibles impétrants au poste de PDG. Et les conséquences d'un choix gouvernemental, qui ne sera pas fait à l'issue d'un appel à candidatures examiné par un comité de sélection, mais à la suite de discussion de cabinet entre la rue Descartes, Matignon et l'Elysée... comme d'habitude.


    La suite ici: http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/12/cnrs-nouvelle-direction-pour-lan-neuf-.html 

  • La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, déclare qu'elle souhaite instituer la gratuité des concours des grandes écoles pour les étudiants boursiers, où leur faible nombre fait débat.

    Elle a rappelé l'objectif gouvernemental de porter à 30% d'ici 2012 la part des étudiants boursiers dans ces écoles, mais a souligné que cela ne devait pas passer par l'instauration de quotas.

    "Il faut lever toute une série de verrous (...) qui empêchent des jeunes intelligents, travailleurs, bosseurs, avec du talent, d'oser les grandes écoles", a-t-elle expliqué sur RTL, ajoutant que le premier verrou est "financier".

    "Je souhaite que dès cette année nous travaillions avec les grandes écoles à la question du coût de l'inscription aux concours parce que ça coûte très cher, parfois 500 ou 600 euros uniquement pour passer le concours", a souligné la ministre.

    La gratuité sera d'abord envisagée avec les écoles sous tutelle de l'Etat, comme Normale Sup ou Polytechnique, a-t-elle ajouté, mais elle devra s'étendre à tous les établissements.

    "Nous avons la volonté de le faire dès juin 2010 (...) et l'Etat est prêt à y mettre les moyens", a dit Valérie Pécresse.

    Elle a refusé de minimiser l'impact de cette mesure qui porterait sur une faible partie du coût des études.


    la suite ici: http://www.lepoint.fr/actualites/2010-01-07/pecresse-prone-la-gratuite-des-concours-pour-les-boursiers/1037/0/411205