• Défense des services publics d'éducation, d'enseignement et de recherche

    Agenda militant pour le mois de janvier 2010
    Voir aussi le calendrier de SLU 
     
    • Lundi 4 janvier 2010 
    Paris: La ronde infinie des obstinés vous donne rendez-vous lundi 4 janvier 2010 de 18h à 20h devant la pyramide du Louvre. Depuis deux ans, enseignants, chercheurs, personnels administratifs des Universités et des organismes de recherche, étudiants, ne cessent d'affirmer leur complet désaccord avec les réformes imposées par leurs ministères de tutelle, qu'il s'agisse de la loi LRU ou de la réforme de la formation des enseignants. Site : http://rondeinfinie.fr. Source: ici


    • Mercredi 06 janvier 2010:
    Paris: Séminaire alternatif de l'EHESS : Qu'est-ce qu'une politique scientifique ? (1) Financements sur programme : et les contenus ?


    • Vendredi 08 janvier 2010:
    Bobigny: "Mastérisation: devoir de vacances", réunion du collectif 93 - service public d'éducation, de la Maternelle à l'Université. Le Collectif se réunira le 8 janvier 2010 à 18h 30 à la Bourse du Travail de Bobigny. http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?article898 


    • Jeudi 14 janvier 2010:
    Journée nationale d'actions. En attente d'informations complémentaires.


    • Mardi 19 janvier 2010:
    Créteil: AG de Sud Éducation (Académie de Créteil). La prochaine assemblée générale académique aura lieu mardi 19 janvier de 9h à 17h à la maison des syndicats de Créteil, 11/13 rue des archives salle 3/4/5. http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?article896 


    • Jeudi 21 janvier 2010:
    Journée de grève Fonction Publique et Education Nationale (CGT, FSU, Solidaires). En attente d'informations complémentaires. 


    • Lundi 25 janvier 2010:
    Coordination Nationale des Universités (CNU). En attente d'informations complémentaires.


    • Samedi 30 janvier 2010:
    Manifestation nationale à Paris. En attente d'informations complémentaires. 



    Merci à Bérenger Boulay pour son travail.  

  • Au 1er janvier, 33 nouvelles universités passent à l'autonomie. Sur les 83 universités françaises, elles sont maintenant 51 à avoir opté pour ce mode de gestion prévu par la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) d'août 2007.

    Le passage aux responsabilités et compétences élargies (RCE) autorise les établissements à gérer leur masse salariale aussi bien que leurs ressources humaines. Une révolution culturelle en marche depuis janvier 2009, date à laquelle une première vague d'établissements s'est lancée, rejointe aujourd'hui par 33 nouvelles venues.

    Concrètement, les 51 universités autonomes gèrent une masse salariale de 5,3 milliards d'euros et près de 100 000 emplois. "Le vrai changement, c'est que nos établissements ont appris à gérer, puisque ce transfert de compétences a triplé nos budgets", commente Lionel Collet, le président de la Conférence des présidents d'universités.

    Plutôt que de négocier leurs postes avec le ministère, ils peuvent recruter eux-mêmes. La commission de spécialistes, qui se réunissait à dates fixes, a donc laissé place à un comité de sélection qui offre bien plus de souplesse.

    De même, les rémunérations à offrir aux enseignants peuvent sortir du carcan de la traditionnelle grille des salaires. "Ce qui permet déjà à certains d'aller chercher des enseignants très pointus à l'étranger, se réjouit Lionel Collet. Même si tout ne change pas en un jour." Ou d'améliorer le quotidien des personnels.



    La suite ici: http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/01/01/en-un-an-plus-de-la-moitie-des-universites-sont-passees-a-l-autonomie_1286534_3224.html 

  • Le 2 janvier, Le Point évoque le message de voeux de Nicolas Sarkozy avec un article intitulé : « Sarkozy promet "une année de renouveau" en 2010 ». Mais en quoi consiste le prétendu « renouveau » ? S'agissant de la recherche et de l'enseignement supérieur, le message présidentiel du 31 décembre évoque « un lycée qui prépare mieux à l’enseignement supérieur, des universités enfin autonomes » et, faisant tacitement référence au grand emprunt, « un plan d’investissement sans précédent » devant notamment « doter notre enseignement supérieur et notre recherche de moyens considérables pour réussir le pari de l’intelligence ». Sauf que : i) l'une des conséquences de cette même politique a été la décroissance progressive, au cours des années récentes, du nombre des jeunes français qui accèdent à l'université ; ii) l'évolution de la situation financière aux Etats-Unis a mis en évidence la crise du système basé sur des universités privées ou « autonomes », à commencer par celle de Harvard souvent posée en exemple ; iii) alors que le gouvernement français entreprend de démanteler le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et les autres établissements publics français à caractère scientifique et technologique (EPST), les autorités des Etats-Unis renforcent les moyens de la recherche fédérale et des organismes publics de recherche.

     
    Depuis les élections de 2007, Nicolas Sarkozy et Valérie Pécresse ont posé un exemple une version maison d'un prétendu « modèle américain » qui, en réalité, ignore l'importance des institutions de la recherche fédérale aux Etats-Unis. Or, ce sont précisément ces organismes publics qui ont constitué la force montante dans la science US tout au long du XX siècle.

    Barack Obama a encore renforcé les moyens et le rôle des organismes scientifiques fédéraux qui sont à la fois, globalement, des réalisateurs de la recherche, des dirigeants de celle-ci à l'échelle nationale et des fournisseurs de moyens. C'est précisément l'opposé de la politique suivie en France par Sarkozy et Pécresse, dont l'objectif est clairement de désarticuler les EPST comme le CNRS au bénéfice de structures privatisées et directement liées aux multinationales.

    Dans un article du 13 avril 2008, nous avions évoqué le débat suscité par les annonces gouvernementales sur l'avenir du CNRS. Un article intitulé « Pour réussir la réforme de notre système de recherche scientifique » (Les Echos 11 avril 2008), signé par Albert Fert et Yves Laszlo, s'opposait à la transformation du CNRS en agence de moyens et rappelait :

    « Les systèmes anglo-saxons sont fondés sur des universités puissantes et des agences de moyens indépendantes (...) Il faudra (...) de longues années avant que des universités acquièrent la puissance de leurs homologues anglo-saxons »



    La suite ici: http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/01/02/l-avenir-du-cnrs-et-la-reforme-de-sarkozy-et-pecresse-ii.html 

  • Extraits signalés par le Service de Veille Juridique Électronique du SNESUP-FSU

    Article 124
    Après l’article L. 431-2 du code de la recherche, il est inséré un article L. 431-2-1 ainsi rédigé : « Art. L. 431-2-1. - Les établissements publics à caractère scientifique et technologique peuvent recruter, pour une durée indéterminée, des agents contractuels : « 1° Pour occuper des fonctions techniques ou administratives correspondant à des emplois de catégorie A ; « 2° Pour assurer des fonctions de recherche. »

    Article 125
    Les maîtres de conférences régis par le décret n° 84-431 du 6 juin 1984 relatif au statut des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur et les agents appartenant à l’un des corps assimilés à celui des maîtres de conférences en application de l’annexe du décret n° 2009-462 du 23 avril 2009 relatif aux règles de classement des personnes nommées dans les corps d’enseignants-chercheurs des établissements publics d’enseignement supérieur et de recherche relevant du ministre chargé de l’enseignement supérieur, titularisés dans leur corps avant le 1er septembre 2009, classés dans le premier grade et en fonctions à la date de publication de la présente loi, peuvent bénéficier, sur leur demande, d’une proposition de reclassement établie par application du décret n° 2009-462 du 23 avril 2009 précité, la durée des services accomplis depuis la date de leur recrutement et jusqu’au 31 août 2009 étant prise en compte dans la limite d’un an. Toutefois, l’ancienneté de service des intéressés dans leur corps continue à être décomptée à partir de la date à laquelle ils y ont accédé.



    La suite ici: http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article3294 

  • INTERVIEW - La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche estime que «des tabous ont été levés», notamment concernant les liens des universités avec les entreprises.


    • La loi liberté et responsabilité des universités va fêter ses deux ans d'existence. Quel bilan en dessineriez-vous ?
    Valérie PÉCRESSE. - Le 1er janvier 2010 constituera véritablement une charnière, puisque plus de la moitié des universités françaises seront alors autonomes. On peut donc dire que l'expérience de celles qui étaient déjà passées à l'autonomie a donné envie aux autres, malgré quatre mois de conflit très rude. Par l'accompagnement, nous avons réussi le «service après-vote». Ce sont 5 milliards d'euros de crédit et 100 000 emplois qui ont ainsi été délégués aux universités. Aujourd'hui, nous pouvons tirer un premier bilan : des initiatives sont nées, des tabous ont été levés, notamment en matière de lien avec les entreprises ou avec les grandes écoles. L'autonomie libère des énergies, car les universitaires ont pu constater que les moyens suivent. Le plan campus, les capitaux du grand emprunt, tout cela n'aurait pas été possible sans des établissements autonomes.

    • Les universités peinent à communiquer sur l'insertion professionnelle. Allez-vous leur donner des outils ?
    Le 1er décembre, nous avons lancé un questionnaire national sur l'insertion professionnelle auprès de toutes les universités, de sorte que nous aurons en juin le résultat filière par filière. C'est un devoir de transparence que nous devons aux étudiants. Et cela va avec l'autonomie. Celle-ci va changer la logique des relations entre l'État et les universités ; nous allons vers une logique de contractualisation et un financement au projet. La communauté universitaire s'est d'ailleurs approprié ces nouveaux outils car elle a le sentiment que l'on peut bâtir quelque chose en s'appuyant sur les projets d'établissement et que c'est avantageux en termes de moyens.




    La suite ici: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/12/30/01016-20091230ARTFIG00289-pecresse-la-reforme-des-facs-libere-les-energies-.php