• Les syndicats d'enseignants de la Seine-Saint-Denis et les parents d'élèves de la FCPE protestent depuis octobre 2009 contre les problèmes de remplacements dans les écoles de leur département. Samedi 23, ils se réuniront pour décider de leurs prochaines journées d'action. 

     
    Mercredi, ils étaient déjà une centaine de personnes à battre le pavé rue de Solférino aux abords du ministère de l'éducation. Ces enseignants et parents d'élèves du département de la Seine-Saint-Denis se sont réunis à l'appel de quatre organisations syndicales (Sud éducation 93, SNUipp-FSU 93, Snudi-FO 93 et CGT Educ'action 93) et de la FCPE. Le député et président du conseil général de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone (PS), a apporté son soutien à cette mobilisation. «Faute de dotations suffisantes, les inspections académiques sont confrontées à une véritable pénurie d'enseignants remplaçants», a-t-il dénoncé dans un communiqué. Il a «alerté» le ministre «sur les insuffisances de la politique éducative menée en cas d'absence des enseignants titulaires dans les écoles publiques élémentaires».


     
    Cette question semble plus épineuse qu'avant du fait de la réforme de formation des maîtres.



  • La première Coordination Nationale des Universités de l'année 2010 se tiendra à Paris le lundi 25 janvier de 10h à 17h au


    Centre Saint-Charles
    Université Paris 1
    47-53 rue des Bergers
    75015 Paris


    Métro : Lourmel, Charles-Michels ; tramway : Balard ; bus : 62


    Envoyer dans les meilleurs délais les noms des délégués, et les propositions de motions et d’actions à l’adresse suivante : courriercnu[a]gmail.com



     




  • Masterisation : le feuilleton




    •  Mai : Installation de la commission inter conférences Marois-Filâtre

    •  09 juillet Mise en place de groupe de réflexions interministériel et un calendrier pour la réforme

    Ces groupes « pourront recevoir les organisations syndicales, par ailleurs associées à la réflexion par un contact étroit avec chacun des ministères avec des points d’étape réguliers ». Ils devront formuler pour novembre des propositions « sur les maquettes de concours, les maquettes de diplômes et la nature de la formation continuée par type de concours, agrégation, Capes, professorat des écoles, enseignement technologique et professionnel, dans le respect d’un cadre commun ».

    •  17 juillet : Propositions de la commission Marois-Filatre Architecture des masters : Nécessité de concevoir des architectures de master et de concours distinctes selon les types de métiers et selon les grands champs disciplinaires
    PLACE DU CONCOURS. La commission envisage deux hypothèses pour la place des épreuves du concours : admissibilité en fin de M1 et admission en fin de M2 ; admissibilité et admission en fin de M2. Elle estime en outre que le positionnement du concours « ne doit pas affaiblir la qualité de la formation de master ».

    CONTENU DU CONCOURS. Il faut donc « imposer des épreuves composites dans les concours, c’est-à-dire des épreuves relevant de plusieurs blocs de compétences du référentiel de formation ; repenser les épreuves traditionnelles pour éviter que le concours ne contrôle que des acquis déjà vérifiés dans le cadre de la formation de master ; et enfin proposer qu’une ou plusieurs épreuves du concours puissent s’appuyer sur un travail personnel réalisé lors du master ».

    •  29 juillet Publication des décrets réformant le recrutement des enseignants Les syndicats dénoncent la publication précipitée des décrets.

    •  27 aout Une circulaire précise les modalités d’organisation des stages Stage d’observation, de pratique accompagnée et en responsabilité.

    •  04 Septembre Installation de quatre groupes interministeriels de propositions et d’un groupe de synthèse

     Groupe « professeur des écoles », co-présidé par Jean-Michel Blanquer, recteur de l’académie de Créteil, et Gilles Baillat, président de la CDIUFM ;

     Groupe « professeurs agrégés », co-présidé par Alain Boissinot, recteur de l’académie de Versailles, et Jean-Yves Mérindol, administrateur de l’ENS Cachan ;

     Groupe « professeurs de l’enseignement secondaire, technique, d’éducation physique et sportive et conseillers principaux d’éducation », co-présidé par Gérald Chaix, recteur de l’académie de Nantes, et Alain Trouillet, président de la CDUS et par Gérard Mary, ancien président de l’université de Reims Champagne-Ardenne ;

     Groupe « professeurs de lycée professionnel », co-présidé par Martine Daoust, recteur de l’académie de Limoges, et Luc Chevalier, enseignant-chercheur à l’UMLV.



    La suite ici: http://www.univ-paris8.fr/masterisation/ 

  • La mastérisation est l’un des principaux mots d’ordre de la grève du 21 janvier 2010 pour les syndicats enseignants. Un an après le raz-de-marée contestataire qui avait abouti au report de cette réforme, quel est aujourd’hui son devenir ?


    A quelques nuances près, c’est avec un calendrier identique à 2009, que le mouvement d’opposition à la mastérisation a redémarré cette année : premières vagues de contestation au mois d’octobre et… lame de fond en décembre et janvier (avec notamment la grève de ce jeudi 21 janvier 2010 dans la fonction publique).

    Y aura-t-il, pour autant, raz-de-marée en mars (c’est à cette période que le gouvernement avait décidé de reporter la réforme en 2009) ? Luc Chatel, pour l’instant, maintient le cap, sans faillir. Il a présenté devant le CNESER, le 21 décembre 2009, la circulaire de cadrage des masters. Puis, il a publié, au JO, le 6 janvier 2010, les textes sur les nouveaux concours. Enfin, il a fait paraître au JO, le 20 janvier 2010, l'arrêté qui entérine la réforme : celui qui précise qu'un master est requis pour se présenter aux concours de l'enseignement.
    Dans son sillage, certaines universités, avec les IUFM, semblent bien plus avancées que l’an dernier à la même époque sur les maquettes des masters. Si bien que les remous que provoque aujourd’hui la réforme semblent bien plus liés à sa mise en oeuvre pour la rentrée 2010 qu’à une éventuelle sortie de route avant le printemps.



    Quels cursus avant le concours ?
    Des remous qui se traduisent par une multitude de questions sur tous les points d’achoppements de la réforme. A commencer par les masters : seront-ils plus orientés sur les disciplines ou sur la pédagogie ? Certaines universités se concentreront-elles sur un type de concours selon que l’on veuille enseigner dans une école élémentaire ou dans un collège ? Combien d’heures de stages et d’enseignement vont-ils comporter ? De quelle manière ces masters doivent permettre une réorientation pour les candidats qui échoueront aux concours ? Ou une poursuite d’études pour ceux qui changeraient d’avis ou seraient recalés ?
    Les concours sont aussi sur la sellette. Le nombre des nouvelles épreuves dans les concours enseignants - réduites à deux pour l’admissibilité et deux pour l’admission – est jugé insuffisant pour certains syndicats. Ils n’apprécient pas non plus l’introduction, pour tous les concours, d’un oral intitulé « agir en fonctionnaire de l'Etat et de façon éthique et responsable ». L’organisation des concours en deux temps (l’admissibilité en septembre, au moment de l’inscription en M2, et l’admission en mai) suscite aussi des interrogations. Sans parler du vrai sujet qui fâche depuis l’an dernier déjà : la conjugaison, la même année, de la préparation au concours et de l’obtention du M2.


    La suite ici: http://www.educpros.fr/detail-article/h/291c1d890d/a/masterisation-cap-sur-la-rentree-2010.html