• Rencontre avec la Ministre : le bien-fondé de nos critiques … Communiqué du Snes-Up - SLU

    Le 7 septembre, une délégation composée de Stéphane Tassel, Michelle Lauton, Marc Neveu, Noël Bernard et Sylvie Plane, a été reçue par la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, accompagnée de Dominique Marchand, Thierry Coulomb et Carole Moinard.

    A la veille d’une rentrée universitaire singulière, faisant suite au mouvement exceptionnel de l’hiver et du printemps derniers, le SNESUP a porté l’analyse lucide de la communauté universitaire opposée aux réformes que le gouvernement tente de lui imposer.

    La Ministre persiste à nier les dysfonctionnements lors des recrutements des enseignants chercheurs avec les comités de sélection et des ATER par les conseils scientifiques et, souvent, des structures ad hoc. Elle s’est seulement engagée à transmettre les résultats de l’étude menée par le comité de suivi LRU sur cette question.

    La ministre, qui en juillet niait en bloc les problèmes soulevés par le SNESUP, a reconnu le bien-fondé de nos critiques sur plusieurs points :

     Concernant l’équivalence de traitement TP=TD, Valérie Pécresse a émis le souhait que soit trouvée dans le budget 2010 une "traduction budgétaire spécifique", dédiée à cet effet. Aucun élément chiffré n’a été communiqué.

     Sur la nécessité de voir traiter les inversions de carrière générées par l’application des décrets classement et enseignants-chercheurs touchant de son propre aveu, plus de 2000 collègues, la ministre s’est dite "sensible au problème" et "prête à avancer" sur l’élaboration d’une solution.

     Pour cette année de transition, le SNESUP a demandé que l’inscription en IUFM vaille inscription en M1 (conformément à l’engagement pris en juin dernier par X. Darcos et V. Pecresse) ; la ministre a indiqué qu’elle donnerait aux recteurs et aux présidents d’université des instructions en ce sens et qu’une note figurerait sur le site du ministère. Elle a précisé qu’aucun frais supplémentaire ne pourrait être demandé aux étudiants déjà inscrits à l’IUFM. Le SNESUP a demandé que les stages déjà prévus dans les plans de formation IUFM fassent office de stages 108 h ; la ministre a pris position en ce sens pour les étudiants inscrits en IUFM et titulaires uniquement d’une Licence.

    Quant à l’avenir des IUFM, la ministre a avancé une piste d’école interne consacrée à la formation initiale et continue des enseignants, tout en prenant bien soin de ne pas interférer avec l’autonomie des établissements. Le fléchage des moyens pour les IUT comme pour les IUFM est rejeté au nom de l’autonomie des établissements.

    Les deux points (TP=TD, inversion de carrière) sont maintenant soumis à arbitrage budgétaire et/ou interministériel …
    Le SNESUP appelle les collègues à débattre de la situation dans les établissements à la rentrée et des réponses de la Ministre.



    Source: http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2921 

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