L'agenda de la grève à la Sorbonne : conférences, actions, évènements
La trêve serait-elle déjà terminée à l'université de Toulouse-Le-Mirail ? A peine sortie de la période des examens, reportés suite à un blocage de quatre mois au printemps dernier, la fac de lettres s'apprête à vivre sa première assemblée générale de ce début d'année scolaire. En effet, une « inter-organisations », composée du syndicat Sud-Etudiants, du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), des Jeunesses Communistes, et d'Alternative Libertaire, appelle les étudiants de l'UT2 à se réunir demain, avant de participer à une manifestation à 14 heures place du Capitole. En cause cette fois-ci, la précarité étudiante, la « mastérisation » des IUFM (instituts de formation des maîtres, N.D.L.R.), et la réforme du financement des universités, qui, selon eux, pourrait conduire à « une privatisation rampante de l'enseignement et de la recherche ». « C'est une première AG, qui a pour objectif d'informer les étudiants, et qui s'inscrit dans le cadre de la journée de mobilisation nationale de mardi. On ne sait pas à l'heure actuelle si une grève peut repartir, ça dépendra beaucoup des autres facs et d'un éventuel mouvement lycéen (voir encadré, N.D.L.R.). Cependant, si les données sont réunies, et que la dynamique est là, on fera tout pour mobiliser », explique Côme, de l'inter-organisation.
« INQUIET MAIS VIGILANT »
Mais pour le moment, difficile d'envisager un mouvement d'une ampleur similaire à celui de l'année dernière. En effet, les organisateurs de l'AG semblent quelque peu isolés. L'Aget-FSE, syndicat étudiant influent sur le campus, et qui a joué un rôle important dans la grève du printemps dernier, a refusé d'appeler à un rassemblement, estimant que le contexte était trop difficile pour réussir une mobilisation. De même, l'Unef, majoritaire sur la ville, ne fait pas partie des organisateurs. De son côté, Daniel Filâtre, président de l'université de Toulouse-Le Mirail, exclut toute possibilité de retrouver une situation ressemblant à celle d'il y a quelques mois. « Je suis inquiet, mais vigilant. Il est hors de question qu'un tel mouvement se reproduise, ce serait complètement incompréhensible. Je saurai faire preuve de fermeté pour éviter que les formes de mobilisation perturbent le fonctionnement de l'université », affirme-t-il.
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