Eklablog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'agenda de la grève à la Sorbonne : conférences, actions, évènements

Les universités sortent enfin de la crise - Le Figaro

Après seize semaines de conflit, les établissements les plus radicaux, comme Lille-III et la Sorbonne, ont décidé, mardi, le déblocage.

Les derniers verrous d'opposition aux réformes gouvernementales dans l'enseignement supérieur ont sauté mardi. Les universités Paris-IV, Paris-III et Lille-III ont décidé de lever les blocages, quinze semaines après le début du conflit. Seules six universités, Toulouse-II, Aix-Marseille-I, Caen, Reims et Nancy-II, sont encore bloquées. Fer de lance du conflit, avec son président, Georges Molinié, notoirement hostile aux réformes universitaires, Paris-IV-Sorbonne aura été l'établissement perturbé le plus longtemps. Certes, les conseils de l'université et Georges Molinié appelaient depuis quelques semaines à la levée des blocages mais affirmaient aussi que «le mouvement devait se poursuivre et s'amplifier face à un gouvernement autiste».

Mardi matin, ils ont changé de ton et voté la reprise des cours «pour ne pas pénaliser les étudiants». Cette décision a certainement influencé l'assemblée générale des enseignants et des étudiants, qui, dans l'après-midi, appelaient à la levée des blocages. La lassitude des enseignants, reconnaît Valérie Robert, maître de conférences et membre de Sauvons l'Université, a joué contre le mouvement. Ces derniers étaient de moins en moins nombreux à défiler dans les rues. Le calendrier a également eu raison de la protestation. À l'approche des dates d'examens, les blocages sont devenus impopulaires, même auprès d'étudiants hostiles aux réformes.

«Le blocage et l'absence de cours depuis plus de trois mois nuisent gravement à l'avenir des étudiants les moins favorisés, et portent préjudice à notre université», explique ainsi Jacques, enseignant à Paris-IV, «gréviste et manifestant dès le début du mouvement», qui a signé ces jours-ci, comme de nombreux collègues, une pétition pour la levée des blocages.

Certains grévistes ont également estimé avoir eu gain de cause sur quelques points. La modification de leur statut a été moins importante que prévu. Le gouvernement a par ailleurs promis qu'aucun emploi ne serait supprimé à l'université l'an prochain. Enfin, «certains présidents d'université voyaient planer la menace de ne pas voir valider l'année universitaire au-dessous d'un certain nombre d'heures de rattrapage», affirme Valérie Robert, qui estime que cette menace du ministère a pu jouer en faveur d'une reprise des cours, notamment à Paris-IV.

 

Mesures en faveur des boursiers

 

La levée des blocages intervient par ailleurs au lendemain d'une réunion entre les syndicats étudiants et la ministre, Valérie Pécresse, qui a donné des «garanties» concernant les conditions de passage des examens et la situation des étudiants dont les cours ont été perturbés par des blocages. Elle a notamment promis un mois de bourse supplémentaire pour les boursiers contraints à des examens en juillet ou septembre. Aucun ne sera privé de bourse en 2010 pour des raisons liées à son assiduité lors du deuxième semestre.

La suite ici: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/05/20/01016-20090520ARTFIG00044-les-universites-sortent-enfin-de-la-crise-.php 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
R
On reprend parce qu'on est contraints et forcés,  sous menace, et aussi parce que les étudiants ont besoin de valider le semestre.Mais notre contestation, notre  opposition aux réformes, restent entières, sans aucun changement.
L
Ce qu'ils "omettent" c'est de dire que c'est une reprise sous menace de mise sous tutelle de l'université, de destitution de président et de passage de partiels surveillés par les CRS
M
(euh mon mail c'est mon pseudo + hotmail.fr) ^_^
M
Salut. Bon je suis étudiante de Grenoble III, et au niveau de la presse on a l'impression que des fois les lacunes sont nombreuses sur les infos universitaires.Qu'en est-il vraiment de cette reprise à la Sorbonne ? Y a-t-il des infos que la presse ne diffuse pas ? Si quelqu'un veut m'envoyer les infos par mail, ce serait sympa ! Merci !