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Education : 16.000 postes seront supprimés en 2010 - La Tribune 24 Juin

Grâce à une réforme de la formation des enseignants, l'éducation nationale supprimera un nombre record de postes.

 

Le ministre du Budget, Éric Woerth, dévoilera aujourd'hui en Conseil des ministres la répartition des 34.000 suppressions de postes prévues dans le budget 2010. Le premier ministère concerné est celui de l'Éducation. Dans un entretien à "La Tribune", Xavier Darcos, ancien ministre de l'Éducation, et nommé mardi  soir ministre du Travail et des Relations sociales dans le cadre du remaniement, dit assumer pleinement cette politique, contrairement à ses prédécesseurs.

« L'Éducation nationale a le premier budget de la nation, avec 60,4 milliards d'euros de crédit en 2010, et 1,2 million de fonctionnaires », souligne-t-il. « Cette dimension nous donne une responsabilité particulière lorsqu'il s'agit de participer à la maîtrise des dépenses publiques. C'est pourquoi j'ai proposé de ne pas renouveler 16.000 emplois en 2010, conformément à la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. » Sur l'ensemble d'une carrière, un poste d'enseignant représente un coût cumulé de 1 million d'euros. Les 16.000 postes supprimés constituent donc près de 16 milliards d'euros de dépenses en moins sur quarante ans, souligne-t-on rue de Grenelle. Précisément, "il s'agit de 600 postes d'agents administratifs et de 14.000 postes d'enseignants stagiaires affectés en Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) ou équivalent pour l'enseignement privé (à hauteur de 1.400)".

Retrouvez le dossier complet dans votre quotidien "La Tribune"

 

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O
S'agissant d'un milieu professionnel que nous avons fréquenté, nous inclinons à penser qu'il n'y a rien à attendre des professeurs du second degré. Ces derniers se font de leur activité une représentation où il s'agit de « former des citoyens », selon l'odieuse formule, et ils n'ont toujours pas compris que le « citoyen » est la figure dans laquelle l'Ennemi se représente sa victime consentante. En somme, l'activité des professeurs du second degré est de produire des victimes consentantes, chose à laquelle ils réussissent admirablement et qu'ils assument parfaitement et sans que cela leur pose le moindre problème, semble-t-il.
A
Au moins à l'automnne les profs du primaire et du secondaire vont se joindre à nous pour les manifs maintenant? Ou bien il y en a encore qui ne voient toujours pas qu'ils sont concernés et le seront encore chaque année par les suppressions d'emploi ?