L'agenda de la grève à la Sorbonne : conférences, actions, évènements
Alors que certaines universités entrent ce matin dans leur quinzième semaine de grève, les négociations concernant la formation des maîtres semblent commencer à porter leurs fruits. Baptisée dans un jargon conçu pour les seuls initiés, «masterisation des maîtres», cette réforme voulue par Xavier Darcos reste l'un des points d'achoppement qui oppose les syndicats d'étudiants et d'enseignants aux ministères de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur. Or elle intéresse au premier chef les étudiants des universités de sciences humaines, langues, lettres et histoire qui sont à la fois les plus impliqués dans le conflit et les plus concernés par la réforme, puisqu'ils se destinent en grand nombre à l'enseignement.
Chaque année, 200 000 étudiants s'inscrivent aux concours d'enseignants, 120 000 d'entre eux se présentent aux épreuves et seuls 15 000 décrochent le sésame. Ce qui, dit-on chez Darcos, justifiait une réforme. «Il n'y aura pas de big bang cette semaine», prévient d'emblée un collaborateur d'un ministre. Pas de big bang, mais une politique de petits pas qui depuis fin avril, réunion après réunion, commence à rapprocher les points de vue. Ils sont généralement seize autour de la table : les deux directeurs de cabinet des deux ministres, dix représentants d'organisations syndicales et quatre de fédérations. «Nous cherchons à remettre de la raison dans ce dossier. Chacun fait part de ses convictions, il n'y a pas d'effets de manches, le débat est enrichissant et nous faisons émerger les idées», plaide Philippe Court, directeur de cabinet de Xavier Darcos.
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