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L'agenda de la grève à la Sorbonne : conférences, actions, évènements

Réponses des politiques au texte de SLU sur le rôle de l’Europe dans les questions d’université et de recherche

Au 4 juin, 7 réponses à du texte "Quelle Europe pour l’Université ?" : PCF, Europe-Ecologie (Verts), Front de Gauche, NPA, Modem et le soutien de Jack Lang. Europe-Ecologie soutient également notre texte. Bertrand Monthubert, secrétaire national PS à la recherche et l’enseignement supérieur, nous a envoyé le manifeste du PS sur l’enseignement supérieur et la recherche qui "répond" à certaines de nos questions ; une réponse plus longue est en préparation.

Veuillez trouver ci-joint ces réponses, dans l’ordre où elles sont parvenues à SLU.

Réponse du PCF

1. La concurrence généralisée, meilleure que l’émulation académique ?

La concurrence "libre et non faussée " est au principe du traité de Lisbonne qui n’est actuellement PAS en vigueur ; par parenthèse , dénoncer le Traité de Lisbonne est bien , agir en conséquence en envoyant au parlement Européen des députés qui combattent ouvertement ce Traité le 7 juin est mieux.

Le principe de concurrence est inhérent au capitalisme dont l’Acte Unique Européen puis tous les textes ultérieurs ont tendu à développer sans entrave les principes , en faisant de l’ensemble des activités humaines une source de profit. Nous nous permettons à cet égard de citer un passage du Manifeste donné en référence ci dessus :

"Il est cependant temps de voir que le « processus de Bologne » a une origine : il s’agit de l’Acte Unique mis au point sous la présidence de J. Delors visant au démantèlement de toute entrave à la « libre circulation des capitaux et des services », et un amplificateur, à savoir les cycles successifs de l’Organisation Mondiale du Commerce et en particulier l’AGCS (Accord général sur le Commerce dans les Services). Par le biais de cet «  Accord », sans aucune publicité, sans débat, et sans vote, l’enseignement supérieur n’est plus un droit national inscrit dans la loi, il est redéfini et transformé en bien marchand, en service international pouvant être vendu et acheté à n’importe quel fournisseur international. Cet « Accord », les clauses qui en découlent sont de l’exclusif ressort de la Commission Européenne.

La suite des réponses ici: http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2688 

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