La contestation de la politique scolaire et universitaire du gouvernement va t-elle reprendre ? C'est l'espoir de nombreux syndicats (FSU et CGT, SUD) et associations qui organisent une journée de mobilisation demain 24 novembre.
A l'échelle européenne, l'extension des protestations dans les universités autrichiennes, italiennes, allemandes... pourrait déboucher sur une manifestation européenne en mars prochain à Vienne.
Demain des rassemblements, meetings et manifestations sont prévus dans de nombreuses villes, selon la recension de ces initiatives par le site web de SLU. La contestation porte sur le budget, les supressions de postes, les fermetures de classes, réforme du lycée... Mais l'un des motifs de cette possible remobilisation tient à la mastérisation, la réforme de la formation des enseignants. Des signes de résistance à sa mise en oeuvre montent, comme cet appel de trois syndicats (SNUIPP, SE et SGEN CfFDT) aux conseils d'écoles primaire de refuser les stages de première année de master (lire texte ci-dessous). Le projet gouvernemental est jugé «inacceptable» par le SNES-FSU.
Voici un appel intersyndical :
Déstructuration de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche :
inacceptable !
Réforme de la formation des enseignants : inacceptable !
Les 13 et 18 novembre, les cabinets des ministres de l’éducation
nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche ont
communiqué aux organisations syndicales de personnels et d’étudiants,
exclues de toutes réelles concertations, leurs décisions concernant la
réforme gouvernementale de formation des enseignants. Portant sur la
structure des concours, le calendrier des épreuves (PE, PLC, PLP,