La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a apporté son total soutien lundi à la proposition de loi UMP sur l'autorisation du vote électronique aux élections universitaires, y voyant "une évolution naturelle" et un gage de "transparence".
Le texte du député UMP Arnaud Robinet, dénoncé par la gauche, a été jugé irrecevable dans sa quasi-totalité par le président PS de la commission des Finances, Didier Migaud, car il entraîne, selon ce dernier, une nouvelle charge pour l'Etat.
Cette proposition de loi, examinée lundi soir, pose "une question simple: voulons-nous que l'université donne, à travers les élections étudiantes, l'image de la modernité et de la transparence? Voulons-nous qu'elle devienne un exemple à suivre? Eh bien, je vous réponds oui", a lancé Mme Pécresse.
En réponse à M. Migaud, elle a souligné que le vote électronique était "une solution in fine moins coûteuse pour nos universités", de l'ordre de "15%" en moins.