L'agenda de la grève à la Sorbonne : conférences, actions, évènements
Plus de 70 enseignants-chercheurs ont démissionné vendredi de leurs tâches administratives. Cette décision marque un nouveau palier dans le bras de fer qui les oppose au gouvernement.
« Responsable du master II évaluation des politiques publiques, je démissionne ; responsable du master I Europe et International, je démissionne ; responsable du master territoires, développement, entreprenariat et solidarité, je démissionne ; responsable du master II professionnel développement social, président de la commission d'évaluation des enseignements de licences, je démissionne...
Vendredi, 9 h 30, présidence de l'Université de Picardie Jules-Verne : Jean-Michel Eloy, professeur des sciences du langage, entame face à une quarantaine d'étudiants la lecture d'une interminable liste ; celle des enseignants-chercheurs qui démissionnent officiellement de leurs fonctions administratives. Ils sont 76 au total, un chiffre considérable au regard de ce qui s'est fait dans d'autres universités, bien plus grandes que celle d'Amiens.
« Le fonctionnement administratif des universités repose sur l'investissement quotidien d'enseignants-chercheurs qui assument des responsabilités administratives en plus de leurs missions de formation et de recherche, rappelle Jean-Michel Éloy. Aujourd'hui, ils ont choisi de démissionner pour dénoncer l'absence de négociations sur l'ensemble des points qui mobilisent la communauté universitaire... »
Concrètement, ces démissions risquent de paralyser le fonctionnement de l'UPJV, dans la mesure où elles concernent des fonctions telles que celles de directeur de départements, directeurs d'études, des présidences de jurys d'examens, etc.