A la mi-janvier, le Cnrs devrait se trouver dirigé par une nouvelle équipe. Logique : les mandats de Catherine Bréchignac, sa présidente, et d'Arnold Migus, son directeur général, viennent à échéance. Mais d'autres postes sont aussi à renouveler. Le secrétaire général, Alain Resplandy-Bernard, quitte le Cnrs en février 2010. Et Michel Spiro, le directeur de l'IN2P3 (la physique nucléaire et des particules) va se consacrer à son mandat de président du Cern.
Tous ces changements vont s'accompagner d'une modification de la gouvernance de l'organisme de recherche. Le décret du 1er novembre a en effet confié au futur président la direction générale du Cnrs, mettant ainsi fin au bi-céphalisme. Ce président devrait être assisté de directeurs généraux délégués, dont l'un à l'administration - ce poste remplace celui de secrétaire général - et un à la recherche. Au delà des questions de personnes, il est clair que l'an neuf ne sera pas seulement un jeu de chaises musicales au Cnrs, dont la relative autonomie vis à vis du pouvoir politique continue d'agacer.