La sérénité n'est pas au rendez-vous. Premier jour d'inscription à l'université du Mirail hier, et premières craintes affichées pour cette nouvelle année. « Il est hors de question que l'université soit à nouveau cassée », a tonné Daniel Filâtre, son président. Et pour cause, le mouvement de contestation au printemps dernier avait paralysé durant plusieurs mois le campus. Les examens avaient dû être reportés et « l'attractivité de la faculté a été lourdement touchée », avoue son président.