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C'est un signal. Luc Chatel a confirmé hier l'arrivée prochaine de Josette Théophile au poste de directrice générale des ressources humaines du ministère de l'Education nationale. Cette ancienne directrice générale adjointe de la RATP, élue DRH de l'année en 2008 et qui dispose d'une longue expérience dans différentes entreprises publiques ou privées (Bull, Lesieur Cotelle…), sera également chargée de chapeauter la gestion du ministère de l'Enseignement supérieur. Elle« incarnera notre nouvelle vision des relations sociales », a asséné le ministre de l'Education.
Pour Luc Chatel, quarante-cinq ans, ancien DRH de l'Oréal, et Valérie Pécresse, quarante-deux ans, et ancienne diplômée d'HEC, la cause est entendue : la gestion des personnels enseignants doit se moderniser. Hier, le ministre de l'Education nationale a lancé des négociations très attendues sur la revalorisation des carrières des enseignants, qui devront déboucher« avant la fin janvier 2010 », pour être mises en oeuvre à la rentrée prochaine, a-t-il promis. De son côté, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a annoncé un budget de 263,5 millions d'euros pour 2010 pour « renforcer l'attractivité des carrières » des enseignants et des chercheurs.
Il y a, il est vrai, urgence : alors que le traitement des jeunes enseignants français se positionne nettement en dessous de la moyenne des pays de l'Union européenne - 16.303 euros net par an, contre 20.357 euros -, celui des enseignants de quinze ans d'ancienneté s'établit à 21.931 euros net, contre 27.317 euros pour l'Union européenne.
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