Pour éviter les échecs en première année, les établissements s'adaptent.
Elle est le point aveugle du système éducatif, la statistique qui dément toutes les autres : 50 % d'étudiants échouent en première année d'université. C'est le seul véritable indicateur du niveau des élèves, et les satisfecit qui accompagnent chaque année les résultats du baccalauréat ne sont là que pour faire oublier ce gâchis. Le Plan pour la réussite en licence, lancé par Valérie Pécresse en décembre 2007 dans la continuité de la loi LRU, et qui entre peu à peu en vigueur, se veut une réponse au problème, une façon de proposer des solutions à des étudiants angoissés par cette nouvelle «constante macabre».
«J'avais demandé une classe préparatoire, explique Aurélie, fraîchement inscrite en histoire après un bac ES mention assez bien, mais mon dossier de terminale n'était pas suffisant. Bien sûr, j'ai peur de me retrouver noyée, de ne pas m'en sortir avec les cours magistraux, la prise de note… Et puis, je ne sais pas comment il faut faire quand on commence à perdre pied, à qui il faut s'adresser.»
«Orientation active»