L'agenda de la grève à la Sorbonne : conférences, actions, évènements
Il prévoit que la modulation de service d'un enseignant-chercheur (la répartition de son emploi du temps entre enseignement, recherche et activités administratives), qui sera du ressort de l'université, "ne peut être mise en œuvre sans l'accord de l'intéressé". Il prévoit aussi leur évaluation tous les quatre ans par le Conseil national des universités (CNU, composé de pairs). Ce compromis n'a jamais été accepté par la Coordinations nationale des universités ou le Snesup-FSU, syndicat majoritaire chez les enseignants-chercheurs. Ceux-ci réclament toujours son retrait pur et simple.
Deux autres points étaient attaqués par l'ensemble des grévistes : les suppressions de postes dans les universités et la masterisation de la formation des enseignants. Toutes les suppressions prévues en 2010 et 2011 ont été suspendues, mais celles de 2009 ont été maintenues. Sur la masterisation, la réforme a été repoussée à 2011 et des discussions sont en cours sur les modalités. Mais le ministère refuse de revenir sur le principe même de cette réforme, avec notamment la suppression des IUFM.
Dernier point, qui cette fois-ci divisait les syndicats : le retrait de la loi sur l'autonomie des universités, réclamée par le Snesup, la Coordination nationale ou la majorité des étudiants grévistes. La gouvernement a toujours refusé catégoriquement de céder, avec l'appui de plusieurs syndicats minoritaires qui préfèrent demander des "améliorations", à l'image du Sgen-CFDT.