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L'agenda de la grève à la Sorbonne : conférences, actions, évènements

Valérie Pécresse répond aux auditeurs de Fun Radio - NouvelObs

Invitée pendant une émission de libre antenne, la ministre de l'Enseignement a répondu pendant deux heures aux questions variées des jeunes auditeurs, sur l'université, la loi Hadopi, se permettant, au passage, quelques plaisanteries.

Sollicitée par la radio musicale Fun Radio,Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche a répondu en direct et pendant deux heures aux questions des jeunes auditeurs, de 21 heures à 23 heures, pendant une émission de "libre antenne". 
Les auditeurs ont sollicité l'avis de la ministre sur des points très variés, du blocage dans les universités aux boutades de Silvio Berlusconi.

"Personne n'est propriétaire de l'université"

La ministre a d'abord défendu la levée des blocages dans les universités fermées, ainsi que les interventions policières : "Personne n’est propriétaire de l’université, on ne peut pas prendre en otage l’université, je ne comprends pas les blocages universitaires, je crois à la concertation mais je ne comprends pas les blocages par la force", a-t-elle justifié.
Elle a défendu la réforme des universités, comme étant "nécessaire" : "on essaye de faire une réforme depuis 25 ans, on peut toujours faire mieux, mais à un moment il faut sauter le pas de l’autonomie (...) On peut toujours améliorer les choses mais on ne va pas revenir sur l’autonomie".

"On m'a craché dessus"

Les auditeurs ont également interrogé Valérie Pécresse sur la récente loi création et internet (Hadopi), votée dans la semaine par le Parlement : "Sur internet on arrivera à un régime type radio, avec des droits d’auteur qui seront payés au forfait, on trouvera une solution technique pour ne pas payer quand on télécharge. Mais aujourd’hui il faut qu’on paye quand on télécharge : les disques, les films, ça a de la valeur (…). Le message est clair, la culture a un prix".

La suite ici: http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20090515.OBS6996/valerie_pecresse_repond_aux_auditeurs_de_fun_radio.html 
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P
A voir le discours de certain(e)s, qui taxent de "gauchistes",de "chienlit" des grévistes "preneurs d'otages", on est en droit de se poser des questions:- Pourquoi enseignants-chercheurs et étudiants de lettres, langues et sciences humaines seraient-ils si fortement mobilisés?- Pourquoi un si long mouvement ?En sachant que le droit de grève est inscrit dans la Constitution de la Veme République, ainsi que le financement de l'éducation publique et laïque par l'état.La loi Libertés et Responsabilités des Universités (LRU) prétend viser à l'autonomie de l'université. En réalité, elle porte en son sein les graines d'une colère humaniste :- Gestion de l'université par un président-patron appuyé par un Conseil d'Administration non représentatif eu égard au mode de scrutin (ex : 30% des voix = 80% des sièges).- mise en concurrence des établissements, des personnels, des étudiants.- La "valorisation des savoirs" en demandant une rentabilité financière immédiate au contenu des formations et aux recherches.- Sélection par l'argent, avec des droits d'inscriptions à la hausse et la mise en place de prêts étudiant.- Appropriation des terrains de l'État par les partenariats de construction Public/Privé où l'université se retrouve locataire de ses bâtiments.- la possibilité de défiscalisation des capitaux privés en les injectant directement dans les universités (la corruption de fonctionnaire serait elle légale?).Nous pouvons rajouter à ce tableau noir l'homologation "les yeux fermés" de diplômes d'établissements privés financés par l'état, du baccalauréat au doctorat, suite à l'accord signé avec le Vatican par B. Kouchner.Nous sommes donc en droit de nous demander si l'argent public (1) n'est pas gaspillé dans la mise en place des commissions d'évaluation des enseignements et des diplômes des Universités publiques et laïques.Nous comprenons mieux quand Nicolas Sarkozy nous dit :«Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance.» Valerie Pecresse a dit :"Ce qui n'a pas de prix est sans valeur"Entrer en concurrence avec les autres universités, faire du savoir une marchandise en le rendant rare, ce projet néoliberal clôt un projet de société pour un club très privé composé "d'élites".La rhétorique gouvernementale qui nous parvient à travers les médias n'est pas si éloignée de celle de l'année 1968 concernant les diplômes...Il peut sembler que pour cette "promotion 68" nous pouvons aujourd'hui être soulagés de nos angoisses.(1)l'argent public finance les instituts religieux homologués : ex université de la Fraternité Saint Pie X (congrégation a laquelle appartient Monseigneur Williamson connu pour ses thèses négationnistes)