• Destructions programmées à la cité universitaire d'Antony - Les Echos

    D'ici à la rentrée universitaire, le bâtiment C de la cité universitaire d'Antony, dans les Hauts-de-Seine, sera totalement fermé .

      La gigantesque cité universitaire des Hauts-de-Seine est devenue vétuste. Un premier bâtiment de 550 logements sera fermé d'ici à la rentrée. Des centaines d'autres chambres pourraient suivre. Les syndicats étudiants demandent la réhabilitation du site. Ce n'est plus qu'une question de semaines.

    D'ici à la rentrée universitaire, le bâtiment C de la cité universitaire d'Antony, dans les Hauts-de-Seine, sera totalement fermé, avant d'être détruit. Soit quelque 548 chambres en moins. « Nous avons réalisé un audit qui montre de réels risques en termes de sécurité. Il y a de l'amiante, du plomb, des fissures, on a déjà eu des incendies. Il était temps d'agir » , assure Georges Siffredi, président de la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (CAHB), propriétaire de la résidence.

    A la rentrée, un comité de suivi se réunira pour étudier l'avenir de cette gigantesque cité U _ 2.100 chambres, l'une des plus grandes d'Europe _ construite dans les années 1950, et qui n'a jamais fait l'objet de rénovations profondes. En tout, près de la moitié des logements du site pourraient disparaître.

    Un volume insuffisant

    Ces perspectives font bondir les syndicats étudiants. Choqués par la méthode employée - selon l'Unef, une trentaine d'étudiants auraient été expulsés du jour au lendemain durant l'été sans proposition de relogement - ils réclament la réhabilitation des locaux. « Moins de 3 % des étudiants franciliens ont accès à un logement du CROUS. On ne peut se permettre d'aggraver encore la pénurie »,souligne Jean-Baptiste Prévost, président de l'Unef. D'autant que la cité d'Antony concentre à elle seule 16 % des chambres disponibles en Ile-de-France.

    De son côté, la CAHB rappelle la signature, en octobre 2008, d'un accord entre l'Etat et le Conseil général des Hauts-de-Seine, prévoyant la construction de 3.000 logements étudiants sur cinq ans. Un volume jugé insuffisant par l'Unef, qui demande à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et tête de liste UMP aux élections régionales de 2010, d'intervenir sur le sujet.

    Source: http://www.lesechos.fr/info/france/020101572344-destructions-programmees-a-la-cite-universitaire-d-antony.htm 


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