• CNRS : UNE TRIBUNE DE VALÉRIE PÉCRESSE - Sciences2 Blog Libé

    A l'occasion de la signature du contrat quadriennal entre l'Etat et le Cnrs et de son 70ème anniversaire, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche Valérie Pécresse a fait parvenir à Libération une tribune. La voici, sans commentaires de ma part.

    Je viens par ailleurs de publier une note sur le problème des rémunérations des scientifiques et sur une proposition de révision de la LRU par le syndicat Autonome Sup.

    Un CNRS ouvert et stratège pour le XXIe siècle 
    Dans quelques jours, le Centre national de la recherche scientifique fêtera ses 70 ans. Pour notre pays, c’est l’occasion de se souvenir de tout ce qu’il doit aux scientifiques du CNRS et de leur rendre l’hommage qu’ils méritent : sans eux, sans leur imagination, leur audace et leur engagement, la recherche française ne serait pas ce qu’elle est. Et nos vies non plus !

    Le CNRS est présent sur tous les terrains de la conquête du savoir, du site archéologique de Karnak au coeur des galaxies. Rares sont aussi ceux qui, parmi nos plus grands scientifiques, ne sont pas passés à un moment ou à un autre par le CNRS. George Charpak, Jean-Pierre Serre, Luc Montagnier, ou Jean-Pierre Vernant y ont trouvé l’environnement favorable dont ils avaient besoin pour mûrir, à un stade crucial de leur carrière, leurs projets scientifiques. Avec pour résultat, des avancées décisives pour la recherche fondamentale, mais aussi appliquée. Sans la spintronique d’un Albert Fert, les disques durs de nos ordinateurs et de nos baladeurs MP3 n’existeraient pas…

    A l’évidence, le choix politique fait il y a 70 ans d’investir massivement dans la recherche fondamentale et les progrès de la connaissance a largement tenu ses promesses. Partout dans le monde, le CNRS représente l’excellence française : 27 % des chercheurs qu’il a recrutés en 2009 étaient d’origine étrangère. C’est dire la force d’attraction qu’il exerce.

    Ce succès même lui crée des obligations. En tout premier lieu, celle de constamment s’ouvrir à de nouveaux partenaires, en luttant contre la tentation de se suffire à lui-même parce qu’il englobe toutes les disciplines. Car sa première vocation, c’est d’irriguer l’ensemble de notre système de recherche et, à travers lui, la société et l’économie françaises. Le CNRS a toujours su prendre des risques pour faire émerger les nouveaux talents, les nouvelles théories et les nouvelles technologies : nous devons permettre aux étudiants, aux entreprises, mais aussi à la société française d’en bénéficier plus directement encore.


    la suite ici: http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/10/cnrs-une-tribune-de-valérie-pécresse.html 

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