• Luc Chatel, l'artisan des réformes qui s'annulent, par Maryline Baumard - Le Monde

    C'est au nom de la "cohérence", qu'une belle brochette d'historiens et de politiques pétitionnent pour que l'histoire-géographie reste une discipline obligatoire en terminale scientifique. Aux yeux de ce large éventail d'intellectuels de tous bords, la culture historique ne peut devenir facultative dans cette pépinière de "décideurs" qu'est la dernière année du baccalauréat S, alors même qu'elle est plus que jamais nécessaire pour décrypter le monde.

    Sans doute faudrait-il considérer globalement la scolarité d'un lycéen scientifique ; prendre en compte le fait qu'en première S il augmente avec la même réforme son exposition à cette discipline à raison d'un heure trente hebdomadaire et qu'il pourra en terminale bénéficier d'une option facultative. Qu'à cela ne tienne, c'est la contradiction de fond entre ce "besoin" en culture historique et les petits arrangements ministériels qui est perçue comme inacceptable.

    En matière de contradiction, le ministre de l'éducation, Luc Chatel, n'a peur de rien. Il vient de réaliser le tour de force de redessiner le lycée et la formation des maîtres en traitant le premier dossier en véritable pédagogue et le second en défenseur des disciplines. D'aucuns diraient en "républicain". Le tout au risque que sa formation des enseignants annule tout bonnement sa réforme du lycée.


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