C'est au nom de la "cohérence", qu'une belle brochette d'historiens et de politiques pétitionnent pour que l'histoire-géographie reste une discipline obligatoire en terminale scientifique. Aux yeux de ce large éventail d'intellectuels de tous bords, la culture historique ne peut devenir facultative dans cette pépinière de "décideurs" qu'est la dernière année du baccalauréat S, alors même qu'elle est plus que jamais nécessaire pour décrypter le monde.
Sans doute faudrait-il considérer globalement la scolarité d'un lycéen scientifique ; prendre en compte le fait qu'en première S il augmente avec la même réforme son exposition à cette discipline à raison d'un heure trente hebdomadaire et qu'il pourra en terminale bénéficier d'une option facultative. Qu'à cela ne tienne, c'est la contradiction de fond entre ce "besoin" en culture historique et les petits arrangements ministériels qui est perçue comme inacceptable.