Jeudi, une dizaine d'étudiants de l'Université Jean-Monnet (UJM) de Saint-Etienne est convoquée devant le conseil de discipline. La riposte s'organise.
Le printemps 2009 a été marqué par la plus longue grève que l’Université stéphanoise ait connue dans son histoire. Des étudiants et personnels de l’université Jean Monnet se sont mobilisés contre les lois Pécresse, des réformes qui leur semblent menacer gravement l’université publique et en particulier les petites et moyennes structures, comme celle de Saint Etienne.
Selon eux: "Malgré la mobilisation massive de la communauté universitaire, la présidence de l’Université Jean Monnet n’a cessé d’essayer de briser le mouvement de contestation : présence de vigiles sur le campus, intervention des CRS le 13 mai dernier, présence policière le 14, filtrage des entrées, contrôle au faciès, suspension des droits syndicaux."
Aujourd’hui, en convoquant devant des conseils de discipline une dizaine d'étudiants, la présidence de l’Université Jean Monnet "vient de franchir une nouvelle étape dans la logique répressive".
Les sanctions peuvent aller jusqu’à l’exclusion définitive de tous les établissements d’enseignement supérieur.