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Universités: les blocages s'achèvent, pas le conflit - 20 minutes
EDUCATION - Les cours ont repris dans les facs parisiennes en pointe de la contestation mais certains visent déjà la rentrée de septembre...
«Je comprends ceux qui sont inquiets pour leurs examens, mais nous ne pouvons pas lâcher maintenant. Sinon, nous donnons un mode d'emploi au gouvernement pour les conflits à venir: faire durer le mouvement jusqu'à mai pour que les profs reprennent les cours et signent la fin de la mobilisation.» C'est l'inquiétude que confiait début mai à «20 Minutes» Bruno Truchet, enseignant-chercheur et élu Snesup à l'université de Provence, est-elle devenue réalité?
Le déblocage, mardi, des universités parisiennes en pointe de la contestation universitaire depuis quatre mois, dont l'emblématique Sorbonne, marque en effet un tournant dans le mouvement des étudiants et enseignants-chercheurs. Dans les assemblées générales, la balance a fini par pencher en faveur de la tenue des examens, le ministère et une majorité de présidents d'universités refusant les solutions alternatives telles que la neutralisation du semestre ou sa validation automatique.
Six universités encore très perturbées
Pour autant, la contestation qui dure depuis seize semaines ne paraît pas stoppée, et il n'est pas encore certain que les examens se tiennent dans tout le pays. «Malgré la tendance à la reprise des cours qui est générale, il subsiste quelques perturbations», a reconnu Valérie Pécresse ce mercredi à l'Assemblée nationale, citant les cas des universités de Caen et d'Amiens, toujours bloquées.
«Point fort» de la contestation, selon le ministère de l'Enseignement supérieur, Toulouse-II Le Mirail reste également bloquée, à l'instar de certains départements- en général de lettres et sciences humaines - des universités d'Aix-Marseille-I, Nancy-II et Reims (lire encadré).
Les modalités d'examens en discussion
Et quand bien même les blocages sont levés, de gré ou de force, les discussions sur les modalités d'examens sont encore nombreuses, comme à Grenoble-III, Paris-X, Lyon-II. «Tout n'est pas fini. Il est possible que des groupuscules viennent perturber la reprise des cours et les examens, entraînant l'annulation de certaines épreuves», s'inquiète ainsi l'UNI.
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