• Des militants syndicalistes de Paris 1 convoqués au commissariat

     

    "Plusieurs militants syndicalistes et associatifs de l'université Paris 1 : de la FSE, de SUD, de la CNT et de la Bibliothèque Alternative sont convoqués le jeudi 1er avril 2010 à 9 et 10h au commissariat du 14e arrondissement, 114-116 avenue du Maine, métro Gaîté.

    Tout porte à croire que ces convocations s'inscrivent dans un contexte de dégradation des conditions d'études et de répression anti-syndicale et politique de l'administration de l'université à Tolbiac comme ailleurs. Cela se concrétise entre autres par la remise en cause des locaux syndicaux, de la liberté de se réunir et de la liberté d'affichage de tous-tes les étudiant-e-s.

    Ces événements s'ancrent dans un climat de répression policière accrue, de flicage et de fichage systématique comme notamment dimanche 28 mars à Paris où 110 personnes sur 200 ont été interpellées et 70 placées en garde à vue à la suite d'une manifestation contre l'enfermement, pourtant déposée.

    Nous trouvons inadmissible que des militants subissent les pressions administratives et policières. Pour nous à Tolbiac, un nouveau pallier à été franchi : il sera le départ d'une mobilisation contre la répression anti-syndicale et politique à l'université.

     

    Contre la répression : Solidarité !"


    Des étudiant-e-s


     

    *Paris 1 = La Sorbonne et Tolbiac (centre PMF)




  • Le compte rendu est téléchargeable : ici

    Une commission s'est également formée: leur groupe google ici




    Motion Mastérisation
     
    L’UFR de philosophie de Paris 1, réuni en Assemblée générale le 25 mars 2010
    continue, après la mobilisation du printemps 2009, de s’opposer fermement à la
    mastérisation de l’enseignement et à tout aménagement de l’UFR qui irait dans ce
    sens.

     
    Nous pensons qu’il s’agit d’une atteinte à la qualité de la formation pédagogique
    et au caractère national des diplômes. La mastérisation est une étape de plus dans
    la sélection sociale à l’oeuvre au sein de l’Université.
     
     
    Nous refusons avec fermeté un processus qui tend à libéraliser le statut des
    fonctionnaires de l’enseignement par la création d’un diplôme professionnel
    d’enseignement.


  •  Un tournant dans le conflit entre universitaires et gouvernement sur la mastérisation ? Après les votes refusant la dernière mouture de la réforme et protestant contre l'organistation du concours, une première UFR, celle d'histoire-géographie de Nanterre a décidé de sauter le pas d'une action radicale : refuser de tenir les préparations au CAPES pour le concours de 2010.
    Une décision difficile, décidée par une majorité nette des universitaires présents, mais avec un vote montrant les scrupules des universitaires, conscients des risques pris pour les étudiants en cas d'échec de leur mobilisation.

    La suite ici: http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/03/mastérisation-nanterre-refuse-de-préparer-le-capes-histoiregéo.html 



  • Le 22 mars, le site de la Région Rhône-Alpes fait état de 50.48% d'abstention lors du second tour des élections régionales de 2010 pour cette région. Le nombre des suffrages exprimés est de 47.85%. Le lundi 22 mars également, notre collectif a reçu communication d'un appel du comité de soutien aux étudiants grévistes de l'Université Jean Monnet de Saint-Etienne, à propos des sanctions infligées à neuf étudiants par cette université en septembre dernier. Ces sanctions, particulièrement sévères, vont jusqu'à deux ans d'interdiction d'inscription pour quatre des étudiants passés en conseil de discipline. Les étudiants sanctionnés ont déposé des recours qui seront examinés le mardi 30 mars par le Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (CNESER), à Paris. Le comité de soutien appelle à une mobilisation à l'occasion de l'examen de ces recours. Mais la Région Rhône-Alpes, qui en juillet 2009 a accordé une subvention à l'Université Jean Monnet dans une action qui entendait « se démarquer » de la « politique gouvernementale » décrite dans son compte rendu comme « manque de moyens, dégradation du statut des enseignants et des chercheurs, loi LRU… », interviendra-t-elle à présent pour soutenir des étudiants dont l'action a consisté précisément à s'opposer à la même politique gouvernementale ?
     
    Le fait de recevoir des subventions de la part d'un Conseil Régional qui entendait ainsi se distancer par rapport à la politique de Valérie Pécresse n'a pas empêché l'Université Jean Monnet de Saint-Etienne de sanctionner très sévèrement des étudiants qui avaient participé à des mobilisations contre cette politique.
    Le Conseil Régional peut-il raisonnablement rester muet, lorsque cette université sanctionne des étudiants grévistes qui s'étaient opposés à la même politique que le Conseil a publiquement dénoncée ?

     
    Voir, pour un historique de l'affaire, les liens :


  • Motion adoptée ce jour à l'Assemblée Générale personnels-étudiants:

    L'assemblée générale des personnels et étudiants, réunie le 22/03, à l'initiative des syndicats de Paris 4 (FERC-CGT, SNESUP-FSU, SNPREES-FO, Sud Etudiant, AGEPS, UNSA-A&I et SNPTES) s'associe à la journée intersyndicale de grève et de manifestation du 23 Mars contre la destruction du système de retraites en appelant à faire grève et à participer massivement aux manifestations.


    adoptée à l'unanimité.



    Un départ commun aura lieu à 13h Place de la Sorbonne pour la manifestation interprofessionnelle qui partira à 14h de la Place de la République.