• 23 mars, ensemble, privé-public, en grève, manifestons.
     
    Dans un contexte marqué par l’accroissement du chômage et de nombreux plans sociaux,
    l’accroissement de la précarité – tant dans l’enseignement supérieur et la recherche (voir notre
    enquête http://www.precarite-esr.org/) que dans les autres secteurs - et la volonté de supprimer un
    emploi sur 2 de fonctionnaires partant à la retraite, le pouvoir d’achat et les salaires continuent de se
    dégrader et les retraites sont menacées. Le 23 mars sera une nouvelle fois l’occasion pour les
    salariés, du privé comme du public, d’affirmer que d’autres orientations sont nécessaires, justes et
    possibles.

     
    Dans le même temps, contre l’avis de la communauté universitaire et éducative, le gouvernement fait
    régresser pour tous les enseignants la formation tant disciplinaire, didactique que professionnelle.
    Avec les milliers de suppressions d’emplois dans l’Education Nationale, les injonctions ministérielles
    rendant impossible de construire des masters de qualité, une organisation des stages mettant en
    responsabilité d’élèves des jeunes sans aucune formation professionnelle, un calendrier aberrant des
    concours, l’absence d’aide financière sérieuse aux étudiants et l’organisation d’une année de prise de
    fonction catastrophique pour les nouveaux recrutés, c’est la formation de l'ensemble de la jeunesse,
    de la maternelle au lycée qui est en cause ! :

    Les organisations soussignées de l’enseignement supérieur et de la recherche appellent tous
    les personnels à se joindre à la mobilisation par la grève et les manifestations le 23 mars.

    Ensemble, mobilisons-nous notamment pour :
    · Un plan pluri-annuel de créations d’emplois de fonctionnaires correspondant aux besoins
    de formation et de recherche.
    · La résorption de la précarité dans l’enseignement supérieur et la recherche. dans le
    prolongement de l’enquête menée fin 2009
    · Une revalorisation des carrières sur la base d’une reconnaissance des qualifications
    intégrant l’ensemble des primes, à l’opposé de l’individualisation des salaires par des primes (PES ,
    PFR, et bientôt PIC )
    · Des augmentations salariales assises sur la valeur du point d’indice et le rattrapage des
    pertes de pouvoir d’achat intervenues depuis plusieurs années.
    · Une réforme des retraites visant l’amélioration de celles-ci pour tous, tant pour le Code
    des pensions que pour le régime général, avec notamment, le maintien - pour les fonctionnaires - du
    calcul sur les six derniers mois, permettant d’assurer une pension égale à 75% du salaire, de partir à
    60 ans et revenant à une durée de cotisation de 37 ans ½.
    · L’amélioration des conditions de travail et la fin des méthodes d’organisation du travail
    amenant à la multiplication des situations de souffrances professionnelles.
    · Des évolutions progressistes du service public, ce qui implique le retrait de la loi mobilité
    et de la RGPP.

    Les organisations soussignées exigent l’ouverture immédiate de véritables négociations.
    Elles appellent l’ensemble des personnels à se mobiliser massivement le 23 mars pour faire aboutir
    leurs revendications et rappeler, dans l’unité interprofessionnelle la plus large, dans un contexte de
    crise, les services publics sont d’autant plus indispensables.


    Signataires : FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP) ; CGT (SNTRS, FERC Sup) ; UNSA
    (Sup’Recherche, SNPTES) ; SGEN-CFDT Recherche EPST ; Sud Recherche EPST; CFTC
    recherche ; UNEF. SLR ; SLU.


  • Le Conseil d’Administration de l'Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne, réuni le 19 mars 2010 en formation plénière, réitère son appréciation négative sur la réforme de la formation et du recrutement des enseignants de 1er et de 2nd degré, tant sur le plan de ses dispositions que sur celui de la méthode.
    Les propositions de novembre 2009 ne tenaient aucun compte des avis du groupe « Inter-conférence universitaire », de la CPU, de la CDIUFM et des groupes de travail, en prévoyant notamment un calendrier des concours aberrant.
    La Circulaire du 25 février 2010 aux recteurs sur les « dispositifs d'accueil, d'accompagnement et de formation des enseignants stagiaires des 1er et 2nd degrés et des personnels d'éducation » condamne les titulaires des concours 2010 à assurer leur métier sans formation dans des conditions désastreuses. Ces mesures dégradent encore plus la formation des enseignants sur les plans disciplinaire, didactique et professionnel. Elles ne prévoient pas la place des universités ni des IUFM dont le sigle n’est pas cité.
    Le projet de Cahier des charges de la formation préparé sans concertation par le MEN confirme son choix d’une dichotomie entre aspects disciplinaires et professionnels, les premiers relevant du seul master et les seconds de l'accompagnement sur le terrain, à l’inverse d’une formation en alternance, dont la nécessité est réaffirmée tant par la CPU (Communiqué du 18 mars) que par les syndicats. Ce projet ne s’inscrit pas dans un cadrage national, omet les IUFM et ne prescrit pas de coopération entre établissements. Il ne donne aux Universités aucun rôle explicite pour la formation post-concours placée sous la responsabilité du seul rectorat alors que c’est aux établissements d'enseignement supérieur que le Code de l’Éducation (L 123-8 ) donne « la responsabilité de la formation initiale et continue de tous les maîtres de l'éducation nationale ».
    Le CA réitère sa demande d’une totale remise à plat concertée de la réforme de la formation et du recrutement des maîtres, et d’un retour à des flux de postes mis au concours conformes aux besoins.
    Dans l’immédiat, compte tenu des périls que font peser ces dispositions sur la pertinence et la pérennité des actuelles préparations aux concours de l’enseignement, il importe de mettre en place, au bénéfice des étudiants concernés, des cursus dont les objectifs, l’organisation et les contenus offrent une formation de qualité sans subordination aux mesures régressives programmées. Ces cursus reposeront sur une concertation entre l’IUFM, les UFR de l’UPEC et les autres universités de l’Académie.

    En particulier, le ou les Master(s) pour la formation des Professeurs des Écoles doit / doivent offrir aux étudiants une formation équilibrée avec des parcours diversifiés en fonction de leurs acquis et des divers aspects de la qualification requise pour enseigner dans le primaire. Vu son expérience en ce domaine, l’IUFM de l’Académie de Créteil doit être maître d’œuvre dans la conduite de tels cursus, en concertation et en coopération avec les différentes UFR concernées (Lettres & Sciences Humaines, Sciences & Technologie, Sciences de l’Éducation & Sciences Sociales – STAPS, …).

    Le CA considère que l’opposition à cette réforme, la formulation d’alternatives dans un cadre national et la mise en place dans l’immédiat de cursus répondant à des critères exigeants de qualité, visent le même objectif d’un enseignement au diapason des besoins des élèves des établissements du primaire et du secondaire.


    Motion présentée au nom des Élu.e.s FSU – SLR,
    adoptée par 17 Pour, 0 Contre, 3 Abstentions, 6 Refus de vote.

  • Ce lundi 22 mars aura lieu à 12h, en Amphi Richelieu une Assemblée Générale personnels-étudiants pour préparer la journée de grève interprofessionnelle du 23 mars. Cette Assemblée Générale portera principalement sur la question des retraites.

     

    Le mardi 23 mars, à l'appel des syndicats CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA,  sera une journée de grève interprofessionnelle et de manifestation unitaire. 

    La manifestation partira à 14h de la Place de la République. Un départ commun sera prévu à 13h place de la Sorbonne.

    Les syndicats étudiants de Paris IV: l'AGEPS, SUD-étudiant et l'UNEF prennent part à la préparation et soutiennent ces deux journées d'actions et de manifestations.

     



    Le communiqué intersyndical commun CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA:

    Lors du sommet social qui s'est tenu aujourd'hui, le président de la République s'est limité à annoncer une série de rendez-vous. Les organisations syndicales continuent de manifester leur profonde inquiétude sur l'emploi, le pouvoir d'achat et les retraites. 

    Le gouvernement n'a apporté aucune réponse concrète sur l'emploi, les salaires, le pouvoir d'achat, les conditions de travail et les politiques publiques. Il renvoie la question des chômeurs en fin de droits à une concertation avec le secrétaire d'Etat à l'emploi. 

    Alors que les organisations syndicales ont récemment dénoncé les atteintes au statut général des fonctionnaires, le gouvernement ne dit rien non plus sur le malaise dans la Fonction publique. Au nom de la révision générale des politiques publiques, il supprime des emplois au détriment des missions des services publics. 

     

    La dégradation des conditions de travail et de l'emploi touche les salariés du privé comme du public. 

    Concernant les retraites, avec un projet de loi annoncé dès septembre 2010, le calendrier reste très serré. Les organisations syndicales affirment leur volonté d'agir pour que le débat sur les retraites, prenne en compte l'ensemble des questions tant au niveau du privé que du public, notamment le niveau des pensions, l'emploi, le financement, la pénibilité, le code des pensions et la réduction des inégalités. 

    Les rendez-vous fixés par le président de la République et les négociations avec le patronat doivent être l'occasion d'apporter des solutions favorables aux salariés. La situation économique et sociale nécessite l'intervention convergente des salariés du public comme du privé, des retraités, des privés d'emplois, pour porter avec force leurs attentes et défendre leurs intérêts communs. 

    C'est pourquoi les organisations syndicales décident d'une mobilisation inter-professionnelle unitaire afin de peser sur ces différents rendez-vous. Elles décident ensemble d'une journée qui donne lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays le 23 mars. 

    Les organisations syndicales réaffirment que la sortie de crise passe par des mesures en faveur de l'emploi, des salaires et pensions, une fiscalité plus juste, des politiques publiques en faveur d'une relance économique respectueuse des impératifs écologiques. 

     

     



  • Journée de grève et de manifestation de la maternelle à l’université. A Paris,

    RASSEMBLEMENT au rectorat à 11h

    MANIFESTATION : Rendez-vous 14h30 Odéon, vers le ministère


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    Communiqué de presse

    400 candidatures, 40 étudiants sélectionnés, 0 diplômé et des années d'études gâchées.

     

    Les 112 étudiants en Master professionnel « Consultant en Affaires Internationales », viennent d’apprendre brutalement que leur diplôme serait supprimé ! Cela réduirait à néant des années d'études et d'efforts dans l'un des Masters les plus sélectifs et exigeants de la Sorbonne

    (Paris 1), à l’heure où les formations universitaires dédiées à l’international (diplomatie, métiers de l'Europe, missions culturelles, humanitaires, économiques etc.) sont plus que jamais indispensables. Le master forme à des métiers d’avenir dans des filières aussi variées que l’écologie, le développement durable, les ONG, la communication…

     

    Suite à l'avis défavorable d'experts mandatés par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, nos deux filières, initiale et en alternance, pourraient fermer en septembre de manière inopinée et injuste compte-tenu de la valeur, de la professionnalisation, et des besoins concrets qui sont liés à ce diplôme.

     

    Un chiffre record de 28 contrats en Alternance a été obtenu cette année par cette formation qui est la première et la seule à avoir créé une filière en apprentissage en Sciences humaines à la Sorbonne (Paris 1). Nous rappelons aussi que la Région Ile-de-France et les entreprises financent cette formation à hauteur de 100 000 €.

     

    Notre master n’est pas le seul touché par ces évaluations de l’AERES (agence mandatée par le Ministère pour les évaluations), d’autres sont affectés alors qu’ils connaissent un certain succès.

     

    Face à une décision contradictoire avec la volonté gouvernementale et régionale de promouvoir la professionnalisation, devant le désarroi et l'inquiétude grandissante que suscite parmi nos rangs l'interruption brutale de nos études, mobilisés et déterminés, nous demandons à Mme la Ministre Valérie Pécresse de sauver notre formation et notre avenir.

     

    Le Comité de Défense du Master Pro Consultant en Affaires Internationales.

     

    Réuni en Sorbonne, le 13 mars 2010 

    Contact presse : Matthieu Monnier, porte-parole du comité de défense du master « Affaires internationales »

    Tel : 06.79.88.91.36

     

    Site web du comité: http://comitedefenseeeai.blogspot.com/2010/03/communique-de-presse.html c