• Motions adoptées par l'Assemblée Générale de l'Université du Havre du vendredi 26 février 2010 :

    Motion 1:
    L'assemblée générale de l'université du Havre réunie le 26 février exige le retrait de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants du primaire et du secondaire dite de "Mastérisation" et réclame l'ouverture d'une véritable négociation avec toutes les instances représentatives.
    Motion 2:
    L'assemblée générale de l'université du Havre réunie le 26 février demande à l'ensemble des conseils d'UFR de l'université du Havre de se prononcer sur la non-remontée des maquettes spécialité "Métiers de l'enseignement et de la formation".
    Motion 3:
    L'assemblée générale de l'université du Havre réunie le 26 février demande à la présidence de l'université du Havre la réunion d'un Conseil d'Administration extraordinaire afin de se positionner sur la non-remontée des maquettes spécialité "Métiers de l'enseignement et de la formation, comme l'ont déjà fait de nombreux CA.



    Source: http://www.fabula.org/actualites/article36334.php

  • Motion de l'UFR 03
    pour exiger le rétablissement du
    Master 2 Pro Cinéma, Télévision, Nouveaux Médias



    A l'heure où la Présidence de Paris 1 négocie avec le Ministère de 
    l'enseignement supérieur et de la recherche le contrat quadriennal 
    (2010-2014) de l'université, l'UFR 03 exige de nouveau le 
    rétablissement du Master 2 Professionnel Cinéma, Télévision, Nouveaux 
    Médias créé il y a 4 ans en son sein par François Garçon. Il y a un 
    an, nous votions à l'unanimité une motion dénonçant « les méthodes 
    employées par la Présidence, combinant passages en force, pressions 
    diverses et préférence partisane » pour aboutir à la dissolution, sans 
    la moindre concertation, d'une formation à la réussite incontestable : 
    93% de taux d'insertion professionnelle à l'issue du Master, 80 000 
    euros de taxe d'apprentissage, classé 5ème Master français dans le 
    domaine Communication et Médias dans le classement indépendant SMBG 
    rendu public le 14 février 2010, meilleur rang des établissements 
    publics 
    (http://www.meilleurs-masters.com/master-management-des-medias-et-de-laudiovisuel.html).
    Un an a passé, rien n'a changé. Sous prétexte que François Garçon a 
    fait appel au tribunal Administratif pour faire respecter nos droits 
    et qu'il ferait preuve  d'« insolence » face à l'injustice que nous 
    avons subie, le nouveau Président refuse toujours de recevoir le 
    directeur du Master aboli.  Jean-Claude Colliard n'a également daigné 
    dialoguer avec les étudiants du Master, les premiers lésés, que onze 
    mois après son élection. Encore a-t-il fallu qu'ils s'invitent seuls 
    dans son bureau. Sa solution a été de leur proposer de négocier avec 
    l'UFR 07 (Etudes Internationales et Européennes) la présence du cinéma 
    dans le futur Master dit « unifié », placé sous la direction des 
    juristes ! Enfin, notre directeur d'UFR a pris part à plusieurs 
    réunions, proposant chaque fois des maquettes remaniées répondant aux 
    exigences de la Présidence, remaniements destinés à trouver une issue 
    positive, à savoir la cohabitation sereine des deux Masters 
    Professionnels rattachés à deux UFR distinctes. Mais il est apparu 
    clairement que l'argument initiale du « recoupement excessif des 
    maquettes », aisément dépassable, n'était qu'un simple prétexte. 
    Manœuvres de déstabilisation et rumeurs diverses visaient clairement à 
    ce qu'aucune négociation n'aboutisse, les deux ultimes conditions 
    formulées tardivement étant le partage parfaitement illégal de la taxe 
    d'apprentissage et l'exclusion du créateur du Master Professionnel, 
    dont le succès excessif faisait de l'ombre à l'UFR 07.

    Nous rejetons avec force toute ingérence d'une UFR dans le 
    fonctionnement d'une autre UFR. Accepter ce précédent conduit à ouvrir 
    la guerre entre les disciplines, à les hiérarchiser, en vue, un jour, 
    de supprimer certaines au bénéfice des plus influentes, de celles 
    disposant d'habiles relais dans les instances dirigeantes de notre 
    établissement. Cette affaire est grave. L'annexion de ce Master n'a 
    aucun fondement scientifique ou pédagogique. Le Master de l'UFR  07 
    forme, comme le rappelle l'AERES, des juristes dans le champ de 
    l'audiovisuel. Notre Master Cinéma s'inscrit de plein droit et en 
    toute logique dans la continuité des cours d'économie, d'histoire et 
    d'esthétique du septième art délivrés en Licence et Master 1 dans 
    notre UFR d'Histoire de l'art et archéologie. Compte tenu de ses 
    résultats, rien ne peut justifier sa disparition. Cette suppression 
    porte par conséquent une atteinte grave à l'offre de formations de 
    notre UFR de Sciences humaines. Au-delà, elle affaiblit notre 
    université, ce que le Ministère que nous interpelons, ne saurait 
    tolérer s'il est encore garant de l'équité entre étudiants et entre 
    disciplines, autrement dit, si l'expression éducation nationale fait 
    encore sens.

    Puisqu'aucune forme de négociation, parce qu'elle était biaisée, n'a 
    permis d'aboutir au moindre consensus, nous exigeons de repartir au 
    début de la procédure. Nous demandons donc que ce dossier soit 
    instruit normalement et sans favoritisme aucun et que les deux 
    maquettes, proches de celles de 2006 qui ont toujours fait 
    l'unanimité, soient de nouveau examinées par le CEVU, afin de trouver 
    une solution acceptable par tous et qui serve enfin l'intérêt général 
    de l'université et des étudiants.



    Motion approuvée à l'unanimité
    le lundi 22 février par le Conseil de l'UFR 03.


  • Les enseignants tout juste recrutés à la rentrée 2010 seront "accompagnés" par des professeurs expérimentés et auront des périodes de formation, précise une circulaire du ministère de l'Education fixant les "principes généraux" de leur première année d'exercice.

    Envoyée en fin de semaine dernière aux recteurs et inspecteurs d'académie, cette circulaire, dont l'AFP a obtenue copie, fait partie des textes d'application de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants qui entre en vigueur à la rentrée.

    Le texte fixe les "principes généraux" de la première année d'exercice des professeurs des écoles stagiaires et des professeurs en collèges et lycées stagiaires, tout en laissant les modalités d'application à la charge des académies ou départements en "fonction de leur spécificité".

    Tout d'abord, fait nouveau, les néotitulaires auront "une période d'intégration et d'accueil", dans "les jours qui précèdent la rentrée scolaire, au plus tard le 30 août 2010".

    Ensuite, ils auront une (ou des) classes "en pleine responsabilité". Tout au long de l'année, ils bénéficieront d'un accompagnement par un "professeur titulaire chevronné" et de formations groupées dans le temps et/ou étalées tout au long de l'année, à l'université.

    Au total, accompagnement et formation compteront pour un tiers de l'emploi du temps du stagiaire.

    Dans les écoles, le stagiaire fera classe jusqu'à la Toussaint en présence d'un enseignant "expérimenté". Après, l'accompagnement "pourra revêtir une forme plus souple". Dans le second degré, cet accompagnement sera "fort" en septembre et octobre et "plus souple par la suite: le tuteur accompagnera le stagiaire au sein et hors de la classe".

    Pour les affectations des stagiaires du premier degré, "les écoles difficiles" seront "évitées", de même que l'attribution de classe de CP ou CM2.

    De même en collèges et lycées, où seront évités "les établissements les plus difficiles". Les stagiaires devront avoir "dans toute la mesure du possible deux niveaux maximum".

    L'organisation et le contenu de la formation revient aux académies.

    La circulaire précise que dans les écoles, la "continuité du service" devra être assurée (il faudra trouver un remplaçant) "lorsque le professeur stagiaire sera" en formation.





    Source: http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20100303&key2=100302133420.ir929gb1.xml 



  • La circulaire de cadrage sur la formation des titulaires des concours vient d'être publiée. Les jeunes profs auront immédiatement des classes en responsabilité, au grand dam des syndicats.


    C'était une circulaire attendue, mais qui a déçu. Le texte qui devait, dans le cadre de la réforme de la formation des enseignants (« mastérisation »), préciser le dispositif d'accueil, d'accompagnement et de formation des titulaires des concours de l'enseignement de 2010, vient d'être publiée par le ministère de l'Education. Il a été accueilli par une volée de bois vert par les syndicats au SNES-FSU, comme au SE-Unsa et au SGEN-CFDT, qui dénoncent le « flou » de ce texte. Car s'il fixe « les principes généraux » de la première année d'exercice des professeurs des écoles, des professeurs en collège et lycée stagiaires, il laisse les modalités d'application à la charge des académies ou départements.

     
    Première inquiétude des syndicats, dès la rentrée 2010, les jeunes gens qui ont réussi les concours auront immédiatement en responsabilité une classe (premier degré) ou plusieurs classes (second degré). Pour la plupart, à temps plein. Soit 18 heures hebdomadaires pour des professeurs dont certains n'auront jamais eu de contact auparavant avec une classe. « En les envoyant devant les élèves sans aucune préparation, le gouvernement institutionnalise le bizutage des futurs enseignants. […] C'est la réussite des élèves qui va en pâtir », regrette le SGEN-CFDT.
    Mais les stagiaires bénéficieront d'un accompagnement par des professeurs « expérimentés » et de formations groupées dans le temps ou étalées, à l'université. Formations laissées, néanmoins, à la discrétion des académies.

     
    Un « compagnonnage »
    Au total, la formation et l'accompagnement représenteront sur l'année un tiers de l'emploi du temps du stagiaire. Dans les écoles, le stagiaire fera, dans « la mesure du possible », classe jusqu'à la Toussaint en présence d'un enseignant puis le « compagnonnage » sera plus souple. Dans le second degré, l'accompagnement sera « fort » en septembre et octobre et plus souple par la suite.
    Une disposition qui ne rassure pas, là encore, les syndicats. Se posent, pour eux, plusieurs questions : qui fera ce compagnonnage, et par qui ce tuteur sera-t-il remplacé dans ses propres classes ? « D'autant, observe Claire Mazeron, vice-présidente du SNALC (plutôt classé à droite), que les remplaçants titulaires, comme les vacataires, ne sont plus légion. » Et que les professeurs stagiaires, pendant leurs formations, devront eux-mêmes être remplacés… « Certains élèves verront défiler plusieurs enseignants, ce qui, pédagogiquement, n'est pas très positif. Le ministère a construit une usine à gaz », souligne Claire Mazeron. Ce qui risque de compliquer la rentrée, notamment dans les académies où les jeunes titulaires des concours sont nombreux.



    Source: http://www.lesechos.fr/info/france/020393296543-la-reforme-de-la-formation-des-enseignants-compliquera-la-prochaine-rentree.htm 


  • Denier numéro de la revue Recherches en Education - FORMATION ET PROFESSIONNALISATION DES METIERS DE L’EDUCATION ET DE LA FORMATION

    sous la coordination de Marguerite ALTET, Pascal GUIBERT et Philippe PERRENOUD



    Sommaire ici:http://www.recherches-en-education.net/IMG/pdf/Sommaire-REE-no8.pdf

    Pdf ici:  http://www.recherches-en-education.net/IMG/pdf/REE-no8.pdf