• Le président de l'université de Toulon Laroussi Oueslati et deux vice-présidents ont été suspendus lundi par la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse, pour "entrave" à l'enquête sur des dysfonctionnements dans le cadre d'un trafic présumé de diplômes.

     
    Dans cette affaire, une première enquête administrative commandée par Mme Pécresse avait conclu à de "graves irrégularités" de la part du président, à la suite de quoi la ministre avait demandé que la section disciplinaire de l'université du Sud Toulon Var soit saisie.

     
    Mais compte tenu de "présomptions de dysfonctionnements internes consécutifs à l'engagement de poursuites disciplinaires à l'encontre du président", Mme Pécresse avait demandé le 30 septembre un rapport d'enquête complémentaire.

     
    "Le rapport complémentaire fait apparaître que le président et son équipe de direction ont entravé l'enquête administrative, avec des mises à l'écart, pressions, intimidations et menaces de représailles à l'encontre d'enseignants-chercheurs et de personnels de l'université et une saisine de documents qui peut laisser supposer une tentative de destruction de preuves", a indiqué le ministère de l'Enseignement supérieur lundi dans un communiqué.

     
    En conséquence, M. Oueslati, ainsi que Pierre Sanz de Alba, vice-président du conseil d'administration, et Yves Lucas, vice-président du conseil des études et de la vie universitaire, ont été "suspendus de leurs fonctions électives".
     
     
    La ministre a demandé au recteur de l'académie "d'assurer l'intérim dans l'attente de la nomination d'un administrateur provisoire".


    La suite ici:http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h8tybrJgw-bGRx67mGwio7DZ--8w

  • Le site du Ministère (page consacrée aux PES) fournit la liste des enseignants-chercheurs nommés à la nouvelle instance nationale (compétente en matière d’évaluation des candidatures des enseignants-chercheurs à la PES) pour 2009. 

    Le document en pdf: 
    http://sauvonsluniversite.com/IMG/pdf/decision_PES_membres_de_l_instance_nationale_119114.pdf

     

  • La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, a reçu, lundi 5 octobre, les conclusions de la mission menée depuis le début de l'année par l'ingénieur général, Bernard Larrouturou, sur le patrimoine immobilier universitaire.

    La ministre de l'enseignement supérieur fait part de sa volonté de regrouper les grandes universités parisiennes et annonce l'ouverture, d'ici à la fin de l'année, d'une concertation sur le sujet.

    Bernard Larrouturou propose de créer à Paris des "universités confédérales", de quoi s'agit-il ?
    Hors Paris, les universités ont déjà commencé à se regrouper dans des pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES), comme Paris-Sud et Paris-Est en Ile-de-France. En revanche, Paris intra muros ne compte encore aucun regroupement d'universités. Bernard Larrouturou propose que les huit universités parisiennes, mais aussi des grandes écoles constituent des PRES qu'il appelle en effet "universités confédérales". Ce terme veut dire que personne, au sein de ces regroupements, ne doit perdre son identité.
    C'est d'ailleurs ce qui se passe dans les grandes universités internationales: vous avez Cambridge, mais à l'intérieur, toujours Trinity College… Pour la visibilité internationale, la bannière sera commune, mais la recherche et la formation seront pluridisciplinaires. Ce type d'université favorise les doubles cursus et doit aussi nous aider à faire tomber les murs qui séparent les universités des grandes écoles.

    Vous avec donc un projet pour les universités parisiennes. Mais ne sont-elles pas autonomes ?
    Mon projet, c'est de les convaincre ! Les PRES sont nécessairement des entités constituées sur la base du volontariat et qui ne pourraient fonctionner autrement. La seule réserve tient à leur taille. L'expérience des grands campus internationaux montre qu'il existe une taille critique et que le regroupement ne doit pas être trop flou pour que les équipes travaillent vraiment ensemble. Pour cela, la "fourchette" est comprise entre 3 000 et 6 000 doctorants. Compte tenu de la spécificité française qu'est le poids très important des premiers cycles, cela peut correspondre à plus de 100 000 étudiants.

    Quels vont être ces pôles parisiens ?
    Je ne veux pas me prononcer sur leur configuration précise ! Je n'ai pas l'intention de décréter que tel établissement ira nécessairement avec tel autre. Ce serait anticiper sur les conclusions d'une concertation qui n'est pas encore terminée et dont l'importance est cruciale. Il nous faut un programme immobilier en correspondance avec un projet pédagogique et scientifique


    La suite ici: http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/10/05/valerie-pecresse-veut-regrouper-les-grandes-universites-parisiennes_1249227_3224.html 

  • Le Parti socialiste a dénoncé jeudi "la politique de mensonge" de Valérie Pécresse, présentant ses propositions budgétaires pour l'enseignement supérieur et la recherche.

    "Il s'agit d'une politique de mensonge et d'un budget où on trafique les chiffres", a déclaré lors d'un point presse Bertrand Monthubert, secrétaire national à la Recherche et à l'enseignement supérieur du PS, évoquant la politique menée par la ministre de l'Enseignement supérieur.

    M. Monthubert a souligné, s'appuyant sur des chiffres du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche, que le taux de des bacheliers poursuivant leurs études dans l'enseignement supérieur baissait cette année, à environ 76%, contre 82% en 2005.

    Selon lui, Valérie Pécresse ne prend pas en compte l'augmentation du nombre de bacheliers quand elle affirme que la baisse des inscriptions à l'université se stabilise cette année à -0,5%.

    "Aux Etats-Unis, la crise conduit à une augmentation du nombre d'étudiants. Mais les bacheliers français se forment moins. C'est extrêmement préoccupant", a insisté M. Monthubert.

    L'ancien président de l'association "Sauvons la Recherche" déplore notamment un déficit de doctorants en France et estime que "la recherche n'est plus attractive pour les jeunes car ils ont l'impression que l'horizon est bouché".


    La suite ici: http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20091001&key2=091001163910.9ihxw0s8.xml 






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