• Appel à témoins

    Clément Onimus, doctorant et allocataire moniteur en histoire à l'Université Paris 4 a été arrêté suite à l'occupation de la Sorbonne du 26 avril. Il a exposé devant l'AG les conditions dans lesquelles il a été arrêté et la façon dont s'est déroulée sa garde à vue.

    L'Assemblée Générale des personnels de l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne du 2 avril 2009 appelle les témoins des conditions dans lesquelles Clément Onimus, doctorant et allocataire moniteur en histoire à l'Université Paris 4 a été arrêté, et de tous les faits y afférents, de bien vouloir se faire connaître et faire état des éléments dont ils disposent (témoignage visuel direct, photos, films etc.) auprès de cet étudiant  : onimus.clement@orange.fr 

  • Que faire avec l’usine à gaz inventée par Xavier Darcos et Valérie Pécresse pour laformation des enseignants ? Les reculs partiels des deux ministres sur la«mastérisation» se traduisent par une confusion totale et des dispositions que personne ne sait comment appliquer pour l’année 2009/2010. Une situation préjudiciable aux étudiants comme au fonctionnement de l’éducation nationale.

    La Conférence des directeurs d’Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) vient de publier un communiqué expliquant la situation et se terminant par un appel solennel au gouvernement : le retrait complet du projet pour l’an prochain et des Etats Généraux destiné à définir le contenu d’une masterisation réussie de la formation des enseignants.

    Le texte ici: http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/04/les-directeurs.html 


  • Obstinés, les universitaires le sont manifestement. Hier, avec la neuvième manifestation parisienne depuis le 2 février, ils ont une nouvelle fois indiqué au gouvernement la force de leur détermination dans le conflit qui les oppose. A plus de 10 000 (25 000 osent les organisateurs), venus de toutes les grandes universités parisiennes et quelques délégations locales (Orléans, Tours…), ils ont défilé derrière un groupe de «superBiatoss» -les agents techniques et administratifs des universités- et un autre constitué des délégués du congrès du Snesup-FSU.

    En tête, Jean-Louis Fournel, pour Sauvons l’université, lance : «On continue. Le gouvernement ne trouve pas la réponse à ce mouvement parce qu’il refuse de voir ce qu’il porte, une contestation globale de sa politique universitaire et de recherche. La ministre [de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, ndlr] n’est pas à la hauteur de sa tâche, elle vient d’augmenter la confusion sur la réforme de la formation des professeurs. A l’irresponsabilité politique, elle ajoute l’inefficacité technique.» Alors que le ministère susurre que ce mouvement est fini, Pierre Fröhlich, historien à Paris-I, répond que son UFR est «toujours en grève». Même affirmation par des universitaires de Paris-XIII, Paris-X, Paris-8, Paris-III, Paris-IV. En tête du cortège de Paris-IV, son président, Georges Molinié, proteste contre «l’autisme du gouvernement» et martèle : «Il faut continuer les manifestations.» Des banderoles de Paris-VI, Paris-VII, l’Inalco, Paris-XII, Versailles-Saint-Quentin et de centres de recherche montrent que la contestation persiste, malgré sa durée sans précédent depuis mai 1968.

     

    La suite: http://www.liberation.fr/societe/0101559932-pecresse-n-est-pas-a-la-hauteur-de-sa-tache


  • Je rentre tout juste de la manifestation parisienne. Plutôt réussie puisqu'elle a rassemblée un peu plus de manifestants que celle de la semaine dernière. Sans attendre, voici quelques choses vues et entendues. Georges Molinié, président de Paris-4 Sorbonne, rencontré avec les étudiants et ses collègues, au milieu de la manifestation : «Il faut poursuivre les manifestations. Ce mouvement sera difficile à stopper si le gouvernement continue comme cela. Il recule petit à petit mais sans le dire clairement et sans en tirer toutes les conséquences logiques, comme sur la formation des enseignants. Il se comporte en autiste. Heureusement, il y a des thérapeutes, ils sont autour de moi, dans la rue.» Pierre Fröhlich, maitre de conférence en histoire, à Paris-1 : «Nous avons revoté la grève ce matin lors d'une réunion, comme nos collègues de Paris-4 d'ailleurs. Nous considérons qu'il faut continuer puisque le gouvernement ne nous écoute pas. Pour ce qui concerne les étudiants, nous avons pris une décision. Ils vont recevoir très vite une information leur donnant les sujets, précis, sur lesquels ils seront interrogés pour valider le semestre, quelque soit la suite du mouvement la semaine prochaine ou après les vacances de Pâques. Ils peuvent ainsi travailler de manière précise, y compris pendant les vacances, sans être dans le flou sur ce qui sera exigé à l’examen.»


     La suite ici: http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/04/propos-de-manif.html

  • L'annonce officielle était attendue depuis sa rencontre avec l'ensemble des syndicats de la recherche, lundi 30 mars. Valérie Pécresse devait finalement confirmer, jeudi 2 avril, aux directeurs d'organismes de recherche que le "ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche financera directement les nouvelles “chaires d'excellence”". Il s'agit d'un investissement de 4,5 millions d'euros. Cela signifie, pour la dizaine d'organismes de recherche, dont le CNRS ou l'Inserm, la réouverture de 130 postes de chercheurs aux concours de recrutement.

    Dans leur budget 2009, la plupart des organismes avaient en effet "gelé" des recrutements pour financer ces chaires destinées aux jeunes maîtres de conférences et chargés de recherche les plus prometteurs. Ce qui a convaincu les syndicats de chercheurs que cela risquait d'amputer le nombre de postes existants.
    Présentées en octobre 2008 par MmePécresse, ces chaires gérées à parité par les organismes de recherche et les universités doivent rendre la carrière universitaire plus attractive. Outre une prime annuelle de 6 000 à 15 000 euros, ces jeunes chercheurs bénéficieront, pendant cinq ans, d'une décharge de deux tiers de leur temps d'enseignement afin de mener leurs recherches. Ils doivent également bénéficier d'une enveloppe financière de 10 000 à 20 000 euros annuels pour mener à bien leurs travaux.

    La suite: http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/04/02/mme-pecresse-fait-un-nouveau-geste-en-direction-des-chercheurs_1175570_823448.html




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