• Dans un entretien au Monde, la ministre de l'enseignement supérieur revient sur la crise qui a secoué pendant près de quatre mois le monde universitaire. Elle concède des maladresses, mais estime avoir pris comme "un boomerang un malaise qui couve depuis vingt-cinq ans". Elle se dit prête au dialogue mais prévient : la réforme continue.

    Quelles leçons tirez-vous de ce long conflit universitaire ?

    Le mouvement s'est produit au bout de dix-huit mois de réformes ininterrompues. Début janvier 2009, 18 universités étaient passées à l'autonomie, gérant leur propre budget, délivrant elles-mêmes 35 000 feuilles de paie. C'est une petite révolution. Tout le monde était mobilisé : le ministère, les universités. La crispation s'est produite, lorsqu'on a voulu adapter le statut des universitaires. Dès que l'on touche au statut des personnes, cela rend les réformes beaucoup plus délicates. La concertation avait pourtant duré plus d'un an.

    Où s'est située l'erreur ?

    Il y a eu une maladresse dans la rédaction initiale du décret qui a été vite corrigée, mais elle a alimenté toutes les rumeurs. Et, on n'a pas mesuré que la décision de supprimer des postes en 2009 dans l'université, en nombre pourtant beaucoup plus limité que dans les autres administrations, allait créer, symboliquement, une telle inquiétude, qui a donné lieu à une exploitation très politique, alors que parallèlement, on dotait les universités de moyens exceptionnels. Elles nous ont dit : c'est du rattrapage et de toute façon vous nous supprimez des postes ! On a ainsi pris comme un boomerang l'ensemble d'un malaise qui couve depuis vingt-cinq ans. Ce qui s'est exprimé dans la rue sur la dévalorisation du métier, la méfiance de certaines disciplines à l'égard des autres, la vétusté des locaux, la crainte du désengagement de l'Etat renvoyait à la situation actuelle.

    On a payé le prix du passé au moment où nous voulions sincèrement que tout change. Ce qui est frappant, c'est le manque de confiance de la communauté universitaire en elle-même. Elle a pourtant tous les atouts pour relever le défi. Il n'y a pas aujourd'hui à l'université la force d'une collégialité pluridisciplinaire. C'est cela qu'il va falloir créer pour faire vivre l'autonomie.

    La suite ici: http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/06/01/valerie-pecresse-je-ne-suis-pas-condamnee-a-l-immobilisme_1200750_0.html 

  •  

    Jean-Baptiste PREVOST, Président de l’UNEF, traite exclusivement de l’enseignement supérieur. Il brosse un tableau assez sombre de la situation de l’université. Nous nous orientons vers la baisse du nombre d’étudiants et de diplômés dans les années à venir, alors que notre économie manque, précisément, de salariés diplômés et disposant d’une formation supérieure. L’université reste au cœur d’un système de reproduction sociale injuste. L’ascenseur social demeure en panne et le taux d’échec, en premier cycle universitaire, atteint ou dépasse les 40 %. En outre, les universités connaissent toujours un problème de sous financement public chronique. Il y a creusement des disparités territoriales et sociales dans un cadre de « défausse » gouvernementale.

      27 mai 2009
     
    la suite ici: http://sauvonsluniversite.com/spip.php?article2667 


    Jacques MORET, Président du CP-CNU, estime qu’il était indispensable de modifier le décret de 1984, relatif aux statuts des enseignants-chercheurs, à l’aune de l’ampleur de la transformation de leur métier. Le statut, issu du décret de 1984, était à bout de souffle. On ne peut plus exercer le métier d’enseignant-chercheur en 2009, comme il y a ¼ de siècle. 

    Pour autant, cette nécessaire transformation exige la prise en compte d’un certain nombre de revendications, critères et surtout de réalités nouvelles ; Jacques MORET évoque à ce sujet :

    • la diversité accrue des missions d’enseignants-chercheurs ;
    • l’hétérogénéité du métier d’enseignant chercheur, selon que l’on exerce à Paris ou en Province, dans de grandes structures universitaires ou dans de plus réduites ;
    • La prise en compte de l’exigence de recherche qui doit avoir toute sa place dans l’exercice de la mission ;
    • l’impératif d’excellence universitaire, crucial dans le cadre de la concurrence internationale, omniprésente de nos jours.

    Jacques MORET insiste tout particulièrement sur ce dernier point. Le contexte universitaire ne peut fonctionner, replié sur lui-même.


    30 mars 2009

    la suite ici: http://sauvonsluniversite.com/spip.php?article2666 

     



     

  • Petit florilège de ce que nous trouvons sur Benoist Apparu sur la toile:
     

    • Le wikipedia de Benoist Apparu: 

          "  Benoist Apparu, né le 24 novembre 1969 à Toulouse, est une personnalité politique française.Il est né d'une famille de deux enfants, son frère étant journaliste sportif. Il poursuit des études et passe un DESS de droit international des affaires. Il s'engage en politique dès 1994 au RPR en tant qu'assistant parlementaire de Bruno Bourg-Broc. Il est nommé Secrétaire national à la jeunesse du RPR par son président Alain Juppé en 1996, poste qu'il occupe jusqu'à l'arrivée de Philippe Seguin à la présidence du RPR en 1997. Il est depuis 2001 adjoint au maire de Châlons-en-Champagne. En 2002 il devient chef de cabinet du ministre délégué à l'enseignement scolaire puis à la coopération Xavier Darcos. Entre 2005 et 2007, il a été conseiller puis directeur adjoint du cabinet du ministre délégué à la cohésion sociale, Catherine Vautrin.

    En 2007 il se présente aux élections législatives françaises de 2007 et l'emporte dans la quatrième circonscription de la Marne aux second tour avec 59 % des votants exprimés. Il est l'une des premières personnalités politiques françaises à avoir utilisé des automates téléphoniques auprès de ses électeurs : quelque 20 000 appels pré-enregistrés ont été passés à des particuliers pour les sensibiliser à sa candidature. Au cours de la législature 2007-2012, il est rapporteur de la loi LRU sur l'autonomie des universités de 2008."

    La suite ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Benoist_Apparu 

    Discussion et modification du wikipedia ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion_Projet:Biographie 

    Benoist Apparu répond à l'UNI en tant que député rapporteur de la LRU , 19 Novembre 2007.

    • Blog du député de la Marne , adjoint au maire de Chalons en Champagne et vice président de cités en Champagne : http://www.benoistapparu.com/

    On peut trouver sur son blog,  ces différents travaux parlementaires,   notamment son rapport sur la mission d’information sur le lycée rendu le 27 mai. ( informations sur le site de l’Etudiant ici : http://www.letudiant.fr/etudes/lycee/la-reforme-du-lycee-decortiquee-et-commentee-17351/le-depute-benoist-apparu-presente-sa-reforme-du-lycee-18938.html). On remarquera aussi qu’il a un facebook, un twitter, un technorati et un Flickr !  On y trouve aussi son agenda media. 

     



    Vidéo également disponible sur Youtube et WAT!!!


    Article du 6 février 2007: Enseignants-chercheurs : aucune raison de s'opposer !

    11 février 2009
    • Presse et Audiovisuel:


    France Info, 25 mai 2009

    Le Monde, le 28 mai 2009 : Benoist Apparu : "La structuration actuelle du parcours scolaire ..."
     

    •  BONUS: La retraite à 70ans, c'est encore LUI!

      C'est à dire? , 5 Novembre 2008

     


  • Le rapporteur de la loi LRU officie sur plusieurs fronts. Le 27 mai 2009, Benoist Apparu doit présenter en commission de l’Assemblée nationale son rapport sur la réforme du lycée. Un document qui comptera deux projets différents, la droite et la gauche n’ayant pu se mettre d’accord au sein de la mission d’information. Il en livre ses principales propositions à Educpros. Le député UMP de la Marne a également joué un rôle politique dans le conflit sur le statut des enseignants-chercheurs.

    Quelles propositions allez-vous formuler dans le cadre de la mission d’information parlementaire sur le lycée ?

    Il faut donner du sens à la réforme. Concrètement, cela signifie repenser totalement l’architecture du parcours scolaire. A la place du primaire-collège-lycée qui isole le primaire et coupe le secondaire en deux, il faut un premier bloc primaire-collège avec une culture commune pour 100 % des jeunes d’une génération et un deuxième bloc lycée-licence. Quand on a créé le bac, c’était une finalité en soi. Aujourd’hui, le lycée est fait pour préparer au supérieur et tous les bacheliers généraux et technologiques ont vocation à y aller. A la sortie de la Seconde Guerre mondiale, les futurs instituteurs devaient avoir un niveau de troisième pour passer le concours d’entrée à l’Ecole normale. Demain, il leur faudra un master.

    Vous ne pensez pas que les lycéens ont besoin de plus de concret pour comprendre la réforme ?

    Je suis d’accord, mais ils veulent aussi voir où on veut les emmener. Par ailleurs, mon boulot n’est pas de parler seulement aux lycéens, de faire de la démagogie pour les mettre dans ma poche. Mon boulot de député, c’est de parler à tout le monde et de faire un bon lycée.

    Vous souhaitez également repenser le système d’orientation ?

    On va essayer de partir sur une spécialisation et une orientation progressives. On prévoit une seconde indifférenciée où l’élève testera les nouvelles matières, y compris la techno. En première, érigée en deuxième pallier, on va probablement partir sur une filière générale et une filière technologique. Et avoir la vraie spécialisation en terminale. Ainsi, on permet beaucoup plus facilement les réorientations.

    La suite ici: http://www.educpros.fr/detail-article/h/47dd9d7686/a/benoist-apparu-depute-ump-je-ne-cache-pas-mes-ambitions-ministerielles.html 






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