• L'information a circulé sur internet, ici et  (lire notamment les commentaires sur cette page), et a été confirmée en AG à Paris IV ce mardi 19 mai: le ministère a menacé Molinié d'une destitution, considérant qu'il faisait de l'obstruction et gênait le fonctionnement de son université.

    Sur le site Polart: 


    Molinié, président de Paris 4, menacé par V. Pécresse

    Le président de Paris 4, Georges Molinié, engagé dans le mouvement universitaire, a été menacé par la ministre Pécresse publiquement d'être démis de ses fonctions avec mise sous tutelle de l'université. Cette menace fait suite aux décisions des AG de Paris 4 de ne pas tenir les examens, aux centres fermés en raison des grèves des BIATOSS, aux non prélèvements de salaires contre ceux ci.
    Georges Molinié est sommé de faire passer des examens, et d'ouvrir les centres de Paris 4. Sans quoi le ministère le démettra de ses fonctions et nommera un administrateur chargé de faire passer les examens sous protection policière, et de rouvrir les centres.
    Si cette menace était mise à exécution, ce serait une première. L'intersyndicale de Paris 1 a assuré de sa solidarité qui se traduira
    par un soutien physique en cas d'application de la menace.

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    Source: http://polartblog.blogspot.com/2009/05/molinie-president-de-paris-4-menace-par.html 


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    Désolé, je ne comprends pas pourquoi la vidéo ne s'affiche pas.
    Comme je ne comprends pas le message que celle-ci affiche.
    Si quelqu'un s'y connait et peut m'expliquer, je suis preneur!

    Le lien de la seconde vidéo
    http://www.wat.tv/video/pecresse-fait-geste-reaction-1ibgc_1ezx5_.html
    On entend Prévost expliquant qu'il a obtenu une garantie de bourse qui avait été déjà promise.
     

     


  • Les universitaires français de premier plan ont appelé à la refondation de l'université. Je suis frappée par la convergence d'un certain nombre d'idées qu'ils portent, avec celles que je défends depuis maintenant deux ans. Que l'on me permette donc d'apporter ma contribution à une réflexion qu'il est sain que des acteurs de l'université assument sereinement et de manière constructive.

    1. La place de l'université

    L'université, c'est vrai, subit durement la concurrence de filières de formation et d'écoles sélectives. Alors est-ce une faiblesse irrémédiable pour notre service public d'enseignement supérieur ? Je ne le crois pas. C'est notre héritage. A nous de savoir en faire une force. Construire, pour les étudiants, des passerelles entre écoles et universités, permettre aux universités de mettre en place des classes préparatoires en leur sein, développer les cohabilitations de diplômes, créer des écoles doctorales communes : voilà ce que les universités et les écoles sont en train de bâtir, voilà ce que je souhaite et ce que j'encourage.

    Mais, pour que ces partenariats se fassent d'égal à égal, en renforçant encore la cohérence de notre système de formation, il fallait donner aux universités les moyens de développer leur potentiel scientifique et pédagogique. C'est ce que Nicolas Sarkozy a résolument choisi de faire en leur allouant des moyens inédits et en leur offrant l'autonomie qu'elles attendaient depuis vingt-cinq ans et que tous les gouvernements de gauche comme de droite avaient, sans succès, tenté de réaliser.

    L'autonomie des universités est en marche. Et qui songerait aujourd'hui sérieusement à la remettre en cause ? Depuis le 1er janvier, 20 universités ont accédé à la gestion d'un budget global et à la liberté de mener une politique de recrutement ambitieuse pour la mise en œuvre d'une véritable stratégie de formation et de recherche. L'Etat est auprès de chacune d'elles pour accompagner cet accès à l'autonomie qui, c'est vrai, engage fortement l'ensemble de la communauté universitaire dans l'exercice d'une responsabilité renforcée à la fois en termes de qualité de formation, de capacité d'insertion des diplômés et d'ex cellence scientifique.

    La suite ici: http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/05/18/universites-valerie-pecresse-repond-a-l-appel-des-refondateurs_1194399_3232.html 


  • Le président de l'UNEF Jean-Baptiste Prévost a appelé lundi les étudiants encore mobilisés contre la politique universitaire du gouvernement à "faire évoluer" les formes de cette mobilisation pour permettre le passage des examens et la validation du second semestre.

    "Le mouvement doit faire évoluer ses formes pour permettre aux étudiants de passer leurs examens et de valider leur second semestre dans de bonnes conditions", a déclaré M. Prévost à l'issue d'une heure d'entretien avec la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse au cours duquel il dit avoir obtenu des "garanties".

    Selon le président de l'Union nationale des étudiants de France, Mme Pécresse a annoncé le maintien des bourses pour un mois supplémentaire afin de tenir compte du décalage lié au mouvement de protestation. De même, selon Jean-Baptiste Prévost, les étudiants logés par les CROUS pourront rester cet été dans les cités universitaires en cas de report de leurs examens en septembre.

    La ministre a par ailleurs assuré qu'elle veillerait, auprès des préfectures, à ce que les étudiants étrangers ne connaissent pas de problème administratif.

    Par ailleurs, selon l'UNEF, aucun étudiant boursier ne pourra se voir supprimer cette bourse l'année prochaine "en raison d'un manque d'assiduité".

    Concernant le passage des examens, celui-ci se fera sur "les enseignements effectivement réalisés". "Et, contrairement aux déclarations provocatrices (du ministre de l'Education nationale Xavier) Darcos, tous les étudiants quelque que soit leur engagement pourront passer leurs examens et obtenir leur diplôme".

    Si l'UNEF s'est dite "satisfaite des garanties sur la forme", Jean-Baptiste Prévost juge que sur le fond, "la ministre reste arc-boutée sur la défense de son bilan" et qu'elle "n'entend toujours pas la défiance qui s'exprime aujourd'hui dans les universités". AFP





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