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    Xavier Darcos furieux contre certains universitaires - Ouest France

    "Des fous qui cherchent des alliés". C'est ainsi que Xavier Darcos qualifient certains universitaires en grève depuis des semaines pour des revendications "auxquelles je ne comprends rien", ajoute le ministre. "Je ne sais même pas ce qu'ils veulent. Ces gens-là creusent leur tombe. A la Sorbonne, les inscriptions sont en chute de 20%. On leur offre l'autonomie; on les couvre de milliards... Pour une minorité, c'est une vraie névrose autodestructrice. Je serais prof du premier degré, je serais sans doute parmi les mecs qui gueulent. Mais, dans le supérieur, plus je plonge dans le dossier, moins j'arrive à comprendre."

     


  • «Pas de diplômes bradés ou de diplômes sans rattrapage». Mardi devant l'Assemblée nationale, Valérie Pécresse s'est montrée intransigeante. «J'ai une responsabilité vis-à-vis de l'image de l'université française et de la qualité des diplômes nationaux», a asséné la ministre de l'Enseignement supérieur. Je le dis solennellement, nous serons intransigeants: pas de diplômes bradés, pas de diplômes sans rattrapage».

    Elle a également appelé à la reprise des cours dans les facultés qui sont encore en grève, affirmant que «de plus en plus d'enseignants-chercheurs et une très grande majorité d'étudiants veulent que les cours reprennent, et il faut absolument qu'ils reprennent». «Les motifs politiques ne doivent pas l'emporter dans certaines universités sur les motifs universitaires», a-t-elle affirmé.

    La ministre avait estimé, dans un entretien au Journal du Dimanche, que si étudiants et professeurs rattrapent les cours «dès maintenant», «on pourra passer les examens avant l'été».

    «Une trentaine d'universités ont d'ores et déjà démarré les rattrapages», avait assuré Mme Pécresse, qui refusait «de (se) projeter dans le scénario du pire», à savoir l'impossibilité de passer les examens avant l'été.

    Paris IV évoque une «neutralisation» du deuxième semestre

    A la pointe de la contestation, Paris-IV Sorbonne où la grève a été reconduite à une large majorité par les étudiants et les enseignants-chercheurs pourrait choisir en «dernier recours» de neutraliser le deuxième semestre. Il compterait alors "pour du beurre", les étudiants de licence par exemple seraient «jugés sur cinq semestres au lieu de six». Les conseils centraux de l'université feront toutefois «le maximum» pour organiser les examens du deuxième semestre «avant le mois de juillet».

    «Une telle mesure serait soumise à la validation des autorités de tutelle. En cas de refus de celles-ci, l'université se trouverait dans une situation très grave dont seul le gouvernement porterait la responsabilité», ont-ils conclu à ce sujet.

    Ces dispositions ne concernent pas les étudiants étrangers Erasmus ni les étudiants étrangers relevant de conventions internationales.

    Le président de Paris IV Georges Molinié est lui aussi opposé aux réformes dans l'enseignement. Les conseils centraux de l'université ont d'ailleurs estimé que «le mouvement» en cours devait «se poursuivre et s'amplifier», tout en demandant «la levée des blocages».


  • Damien Meslot, député UMP du Territoire de Belfort, va déposer une proposition de loi contre les "occupations sauvages" des universités par des groupes "minoritaires".

    Interview sur le site d'ultra-droite Le Cri du contribuable:

    Que contiendra votre loi ?

    Je travaille à une proposition de loi qui imposerait, avant tout mouvement de grève dans une faculté, un vote à bulletins secrets, avec une participation minimum. Les refus seraient sanctionnés par une forte amende.

    Il ne faut plus que des groupuscules minoritaires puissent continuer à perturber une majorité d'étudiants qui ne souhaitent que travailler.

    Que les gens se mettent en grève, s'ils n'engagent qu'eux-mêmes, ce n'est pas un souci. Mais il est choquant qu'on puisse occuper une faculté. Il faut que ce type d'occupation devienne un délit.

    Je souhaite par ailleurs que quand une fac est occupée, le préfet puisse avoir recours aux forces de l'ordre. Force doit rester à la loi, et il nous faut préserver l'image internationale de nos facultés. Pour le moment l'arsenal législatif n'est pas suffisant pour réprimer ces trublions.
    Quant au droit de grève des étudiants, on peut se poser la question de savoir s'ils l'ont ou pas.

    Qu'en pensent vos collègues députés ? Votre proposition a-t-elle de bonnes chances d'aboutir ?

    Je crois qu'elle va être cosignée par plusieurs dizaines de mes collègues de la majorité. Tant parmi les députés que parmi les étudiants ou les professeurs, il commence à y avoir une certaine lassitude vis-à-vis des excès de ces groupuscules d'agitateurs.

    La suite ici: http://www.fabula.org/actualites/article31103.php





  • PARIS - L'UMP a fustigé lundi les enseignants "jusqu'au-boutistes" hostiles à la réforme de l'université, estimant qu'ils prennent en otage les examens et devraient en conséquence rendre des comptes devant la justice.

    Nous n'acceptons pas que l'avenir de jeunes Français, des étudiants, soit pris en otage comme c'est le cas aujourd'hui par des gens qui le font par idéologie", a déclaré Frédéric Lefebvre, porte-parole du parti majoritaire.

    Pour le député UMP, il y a dans certaines universités "un certain nombre de jusqu'au-boutistes (...) (qui) ont décidé de prendre en otage les examens des étudiants".

    "C'est extrêmement grave, nous souhaitons que chacun individuellement de ces enseignants chercheurs qui se prêtent à ce type d'opération rende de comptes, y compris devant la justice s'il le faut", a-t-il dit devant la presse.

    "Nous souhaitons que le gouvernement, y compris dans les universités, soit particulièrement vigilant et que toutes les entraves soient poursuivies", a-t-il poursuivi.

    Soulignant que le nombre d'inscriptions à l'université avait sensiblement baissé l'an passé, Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l'UMP, a déclaré pour sa part que le mouvement actuel nuisait à l'attractivité des établissements français, notamment pour les étudiants étrangers.

    La suite ici: http://www.lexpress.fr/actualites/2/l-ump-denonce-la-prise-d-otage-des-examens-universitaires_758265.html 


  • Valérie Pécresse, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, a affirmé jeudi sur France 2 que "les examens se tiendront dans de bonnes conditions", après que la Coordination universitaire a appelé mercredi à "ne pas organiser leur tenue".

    La Coordination nationale des universités (CNU) a appelé "appelle les enseignants-chercheurs et les personnels administratifs à ne pas organiser la tenue des examens jusqu'à la satisfaction de ses revendications".

    Mme Pécresse lui a répondu vendredi: "je mettrai tout en oeuvre pour que les rattrapages aient lieu. Les rattrapages auront lieu et les examens se tiendront dans de bonnes conditions", a affirmé la ministre. "Ce que dit la Coordination est radicalement contraire" aux valeurs de l'université, c'"est irresponsable", a-t-elle ajouté.

    Vidéos de Pécresse ici: http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-categorie=EMISSIONS_LES_4_VERITES




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